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 La belle, la brute et la psychopathe [PV Neige et Lully Lin]

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Ven 26 Avr 2013, 00:00

C'était une nuit sans nuage ou la lune éclairait la ville de sa douce lumière bienveillante. Si pour certains, la nuit mettait fin à une longue journée, pour d'autres personnes cela ne faisait que commencer. Si sous cet apparence de calme et de tranquillité les rues commerçantes accueillaient tranquillement quelques passants, dans d'autres ruelles adjacentes, les rues étaient un peu plus bondées et la vie de la nuit, prenait un rythme de folie. Nombreux étaient les insouciants qui profitaient tranquillement de leur vie sans savoir ce qui se passaient autour d'eux. Mais pouvait on vraiment les reprocher de s'occuper que de leur personne ? Dans ce monde ci vaste et si ingrats, il fallait mieux parfois s'occuper de ses propres affaires que celles des autres. Car sait on jamais ce qui pourrait nous arriver... Si la nuit battait son plein et que la vie et le boucan de ce petit train train quotidien continuait inlassablement, qui pouvait deviner qu'à quelques rues de toute cette agitation, dans un silence pesant, quelque chose d’inhabituelle se passait ?

Le vent soufflait très légèrement, faisant flotté sa belle chevelure brune. Sa beauté époustouflante s'accordait avec les lueurs de la lune. Vêtue d'une courte robe bustier d'un rouge incandescent, mettant en valeur sa poitrine et ses formes bien généreuses. La couleur de cette robe contrastait avec la couleur de ses yeux d'un bleu profond et pur. Mais cette beauté envoûtante était aussi trompeuse que la situation actuelle. Car en effet, à la regardait d'un peu plus près, cette dernière parcourait rapidement de toit en toit semblant échapper à quelques chose ou plutôt....à quelqu'un. Son visage au teint de porcelaine semblait assez amusait mais montrait aussi un certain agacement et une petite sévérité, qui ne pouvait ce voir qu'a travers son regard perçant. Tout en sautant de toit en toit et tout en l'éloignant de la foule, le rire cristallin de Heavenly résonnait à travers les rues. Comment était arrivait là ? A jouer si soudainement au jeu du chat et de la souris ? Depuis combien de temps cela avait il durée ? Depuis peut être un bon moment si on comptait le fait qu'elle c'était sentit traquée dès le moment où elle était rentrée dans la taverne avec un homme. Le jeu avait commencée dès qu'elle en était sortit. Et si elle pouvait entendre des pensées malsaines à son encontre. Elle même avait une petite idée de ce qu'elle allait pouvoir faire à cette petite traqueuse tarée. Car oui son âme de sadique était aussi vil et perfide que celle qui la coursait un peu derrière.

Heavenly savait que cette ombre qui la traquait était une femme, elle l'avait vu rapidement dans un coin. Ce regard sombre qui la dévisageait, qui n'avait plus d'autre raison que celle de la tuer, dès lors que leur regard c'étaient croisés. Heavenly savait tous cela grâce à son don de lire dans les pensées. Encore une folle qui lui en voulait ? Pourquoi pas, mais ce qu'elle ne comprenait pas c'était la raison. Mais qu'avait elle fait pour méritait de ce faire poursuivre par une sangsue pareille ? Avait elle tuait son époux ? Peut être, la belle ne comptait plus le nombre de personne qu'elle avait tuée elle même. Où peut être l'homme de la taverne était son aman ? Des questions sans réponse et de toute façon elle n'en avait pas spécialement besoin de ses réponses, vu qu'elle comptait ce soir augmentait aussi, sa liste des personnes qu'elle envoyait croupir en enfer. Si la traque semblait au début assez sombre, cela n'avait pas durée longtemps. Bientôt Heanvely devait esquiver subtilement, les illusions que cette fameuse personne crée. Voilà un pouvoir dangereux et intéressant. Mais ce jeu commençait à devenir lassant et une fois qu'elle vit une ruelle au loin sombre et déserte, la belle sauta du toit avant de retomber sur ses pieds et se cacher dans l'ombre. Qui était cette fille ? De quel race faisait elle partie ? Ce n'était pas un des sbires de sa famille mais alors qui était elle ? De toute façon elle n'allait pas tarder à le savoir. Silencieuse et discrète, Heavenly la vit passait très prudemment mais aussi très à l'aise. Ce n'était donc pas la première fois qu'elle faisait ce genre de chose... Profitant de la situation, la belle vampire sauta de l'ombre avant de donner un coup de pied avec force qui projeta la jeune femme contre le mur. Se tenant devant elle, le regard remplit de froideur cette dernière la dévisagea. C'était une belle femme au visage enfantin et aux longues et belle chevelures. La fixant sans baisser sa garde, Heavenly fit avec un sourire

- Tu as mal ? Tans mieux car ce n'est rien comparé à ce qui t'attends. On ne ta jamais appris qu'il est très mal de poursuivre une personne et de jouer avec les couteaux ?

Le regard glaçant de Heavenly croisa celui de sa traqueuse aux yeux aussi sombre que la nuit. Il y avait une lueur inquiétante en elle, quelques chose qui la poussait à se méfiait d'elle et qui lui disait que la nuit allait être longue et que cette histoire, n'était pas prête à se terminer ainsi...
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Mer 01 Mai 2013, 11:34

« Martyre de ma cause. »

Le matin, une journée plus que normale avait paru se dessiner devant Lully. Elle comptait visiter la ville où elle venait d’arriver, comme une simple touriste. Mais ce jour-là, elle était particulièrement énervée, prise d’une colère qui était incontrôlable et latente, mais qui l’empoisonnait plus que d’habitude. Les rires des passants, les discussions animées de deux commères, le soleil qui illuminait les fleurs qui parsemaient la ville, tous ces éléments qui suintaient la luminosité l’exaspéraient. Lully voulait mettre fin à ça. Elle voulait détruire. Et puis, à mesure qu’elle vagabondait à travers les rues, ses pulsions s’étaient faites de plus en plus pressantes. Au final, elle avait marché toute la journée, sa haine contre le monde entier devenant de plus en plus incontrôlable : elle voulait retrouver ses bonnes vieilles sensations, la traque du partenaire d’un couple, le meurtre, le désespoir de l’autre.

Le soir, elle s’était mise à observer la foule autour d’elle pour trouver sa victime. Elle avait l’impression de redevenir la Lully d’avant, celle qu’elle avait tenté de nier mais qu’il était si bon de retrouver. Elle se sentait plus vivante que jamais. Puis, enfin, elle l’avait trouvée, sa cible : une femme resplendissante qui entrait dans une taverne avec un homme qui semblait ne voir qu’elle. Lully pouvait presque voir toute la niaiserie qui dégoulinait de ce duo, elle sentait cette saveur trop sucrée qui lui faisait plisser le nez. Lully s’assit au bout de la grande place et observa l’entrée de l’auberge. Elle attendit qu’ils sortent. Elle aurait parié qu’ils seraient bien alcoolisés, ce qui serait plus facile pour elle. Plus patiente que jamais, toutes ses pensées étaient orientées vers la porte de cette auberge. Chaque fois que la porte s’ouvrait, elle se préparait à se lever. Et puis, elle en était sortie, toute seule. Lully s’était levée et s’était préparée à la suivre, pour se rapprocher d’elle en se servant de son invisibilité, et enfin, percer son cœur. Mais alors qu’elle commençait à se rapprocher, l’inconnue s’était mise à courir à une vitesse fulgurante. C’était le début de la traque.

L’inconnue s’était enfuie par les toits. La sirène la suivit en cherchant des subterfuges pour la rattraper ou la ralentir. Elle était en chasse, une folie meurtrière s’emparant de toutes ses pensées, lui arrachant le plus beau de ses sourires. Trouvant une solution, Lully créa l’illusion d’un trou devant la jeune femme, mais cette dernière marcha délibérément dessus. Elle fronça les sourcils. Depuis le début, quelque chose la contrariait : d’abord, avant même qu’elle n’arrive à quelques mètres de sa cible, couteau en main, l’étrangère avait semblé sentir le danger et s’était aussitôt enfuie. Et maintenant, elle semblait anticiper tous ses mouvements. Il était certain qu’elle se servait d’un pouvoir pour ça, mais lequel ?Bien que frustrée que tout ne se passe pas comme elle l’avait prévu, la sirène jubilait ; il était rare que ses victimes fussent aussi coriaces. Un plaisir devait se mériter, parfois…

Soudain, sa cible disparut dans les rues. D’abord, Lully s’arrêta, hésitante. Puis elle repartit, ne pensant plus qu’à la retrouver. Alors qu’elle atteignait la rue où elle avait disparu, sa course fut soudain interrompue. Lully se retrouva projetée sur un mur, sans comprendre. Puis elle revit la jeune femme qui lui faisait maintenant face, une douleur lui déchirant le ventre et le dos. La sirène ne tomba pas et reprit ses esprits, souriant en appréciant la douleur. C’était la première fois qu’elle devait vraiment se battre contre quelqu’un. De plus, elle avait compris pourquoi cette dernière anticipait autant ses mouvements : soit elle lisait dans les pensées, soit elle pouvait voir l’avenir proche. Dans tous les cas, la sirène se décida à brouiller ses pensées et se laissa emporter par toutes ses illusions. Elle plongea dans ses souvenirs, ceux où elle semait la terreur dans sa ville, sous l’Océan. Dès lors, tout se modifia autour d’elle : l’air était eau, les pavés étaient des algues, et sa cible était devenue un poisson. Elle n’avait qu’à le couper pour le manger. Lully se mit à rire, puis entendit pour la première fois la voix de la cétacée. Elle avait l’air de bien s’amuser, elle aussi. À peine avait-elle fini sa phrase que Lully se décida à agir. Se fichant complètement de ce qu’elle pouvait bien lui dire, et se rendit invisible, créant l’illusion de son couteau ailleurs, comme si elle l’avait laissé visible. Elle le fit se diriger vers la gauche et se dirigea vers la droite. Contre toute attente, cette dernière avait encore deviné son action et évita son coup, se dirigeant délibérément vers son illusion.

Voulant à tout prix la toucher, la sirène repartit à la charge et se dit qu’elle viserait d’abord son opercule ; ne pouvant plus maintenir son invisibilité, elle redevint visible au moment où elle fondait sur elle, juste en face. Mais elle fut assez près pour que cette dernière ne put pas l’éviter complètement, et elle traça une longue entaille qui allait du haut de sa joue jusqu’au niveau de ses lèvres. Puis, l’inconnue riposta et failli la toucher, mais la sirène s’éloigna. S’assurant qu’elle était hors de portée, Lully s’adossa au mur où elle avait été projetée et répondit à ce qu’elle voyait comme un poisson :

    « Enfin, qui pourrait dire que s’amuser est quelque chose de mal ? »

À peine avait-elle fini sa phrase que cette dernière était repartie à la charge, sans doute irritée par son coup réussi. Les deux filles en furie entamèrent alors un réel duel, parant les coups de l’autre et tentant de percer sa défense. Mais quelqu’un qu’elles n’attendaient pas allait perturber leur combat.

Spoiler:
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Mer 07 Aoû 2013, 18:55

Ce soir là, Neige se serait bien passée de toute perturbation. Elle avait passé la journée à faire le tour des marchés, en ville, avec Saani, et toutes les deux avaient déjà bien mal aux pieds quand le soleil descendait derrière l'horizon. Elles avaient tout de même continué à déambuler, cherchant un peu de quoi s'occuper dans la fraîcheur du soir, puis avaient fini par décider qu'il était grand temps de trouver une auberge et d'aller se coucher. Étape quelque peu difficile, étant donné que les aubergistes ont cette fâcheuse tendance à se souvenir du visage des gens qui ne paient pas, et à leur refuser l'entrée par la suite.

Ayant déjà fait le tour des auberges principales, elles durent se rabattre sur les rues plus petites, plus sombres, moins bondées. C'est ainsi que les deux jeunes femmes se retrouvèrent dans un quartier que beaucoup auraient décrit comme mal famé, désespérément à la recherche d'un gîte. Dragon virevoltait frénétiquement autour d'elles, comme à son habitude, et prenait parfois la peine d'aller au devant d'elles pour repérer les lieux. Malheureusement, il fallut se rendre à l'évidence : ce n'était pas là qu'elles trouveraient un endroit où dormir. Finalement décidées à passer la nuit à s'amuser, Neige et Saani commencèrent à rebrousser chemin, en direction, cette fois, d'un quelconque bar, quand cette dernière remarqua une ombre discrète qui se déplaçait aisément de toits en toits, juste au dessus d'elles.


"Hé, Neige, vise un peu ça!" Chuchota-t-elle. Cependant, le temps que l'orisha tourne la tête, l'ombre était déjà passée, mais fut suivie presque aussitôt par une seconde, tout aussi rapide. Sans attendre, Neige attrapa son amie d'une main, Dragon de l'autre ("Histoire que tu ne puisses pas te dégonfler", lui disait-elle souvent), et se mit à courir après les mystérieux fuyards. Au bout d'un moment, alors qu'elle pensait avoir perdu leur trace pour de bon, elle entendit des bruits de combat, dans une ruelle non loin de là. Et c'est que les deux adversaires devaient être doués, pour faire un boucan pareil! Rien qu'au son, les coups semblaient pleuvoir sans interruption.

Neige et Saani s'approchèrent le plus discrètement qu'elles purent, et jetèrent un coup d'œil à la scène, à moitié cachées derrière le coin de rue. La visibilité n'était pas très bonne, aussi ne purent-elles qu'à peine distinguer les silhouettes des combattants : et il s'avéra, après un examen poussé, qu'il s'agissait en réalité de combattantes. Les deux femmes semblaient se vouer une haine profonde : chaque coup était porté, d'après ce que savait Neige d'un duel, pour tenter de tuer l'autre. Mais leurs forces égales ne permettaient à aucune des deux femmes de prendre un avantage décisif sur l'autre ; couplé à leur beauté, cela rendait la scène plus proche du spectacle de danse que du combat à mort.

L'orisha était tout simplement fascinée. Elle observait ces deux curieuses personnes avec une concentration exemplaire, afin de ne pas perdre de vue le moindre geste. Mais Saani, elle, était beaucoup plus mal à l'aise. Elle n'aimait pas voir les gens se battre, quelles que soient leurs raisons. Tout à coup, n'y tenant plus, elle se jeta à découvert, sans pour autant s'approcher trop près, et hurla :

"ARRÊTEZ!"

Pendant un moment, Neige ne réagit pas. Il lui fallut de très longues secondes avant de pouvoir réagir. Puis elle se rendit à l'évidence, et fut tout à coup très inquiète : Saani n'avait pas la moindre notion de combat. Elle venait de se mettre dans la pire situation possible. La magicienne se retourna tout à coup, exposant son dos aux deux furies (ce qui mit Neige dans un état proche de la panique) et dit :


"Neige! Fais quelque chose! Tu vas pas les laisser faire, si?"

Parfois, la jeune femme admirait le courage de son amie. Elle n'hésiterait jamais à se mettre en danger si cela pouvait sauver la vie de quelqu'un, et ce même si elle n'avait aucun moyen d'arranger les choses. Alors, généralement, c'était à l'orisha d'arranger les choses quand elle le pouvait, et de les mettre hors de danger en courant très vite et très loin lorsqu'elle ne le pouvait pas. Cette fois, cependant, elle se dit que cela ne coûterait rien d'essayer : elles auraient tout le temps de fuir plus tard si les choses s'envenimaient. Très rapidement, elle tira Saani à l'écart, s'interposant entre elle et les combattantes, et dit simplement :

"Ouais, elle a raison, ce serait cool que vous arrêtiez. Ce serait bête si vous finissiez par vous blesser, non?"

Tout en disant cela, elle avait mis la main sur son couteau, prête à se défendre : les deux femmes qui lui faisaient face ne semblaient pas très commodes...

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