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 Un baiser, mon chou ? [pv: Naram] //DEFIS N&R//

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Dim 04 Nov 2012, 03:17

    Encore une gorgée. La dernière, pour ce verre. Rosalie fit passer sa petite langue rose sur ses lèvres qui avaient le goût chaud et sucré du breuvage, il fallait l'avouer, assez fortement alcoolisé. Mais il avait une saveur incomparable, divine. C'était même assez étonnant, quoique les explications de l'aubergiste, si elles se révélaient exactes, mettaient de la lumière sur pas mal de points. « C'est créé spécialement pour les gens comme toi, ma petite!» lui avait-il dit en frottant son épaisse barbe blonde, tout en gratifiait la jeune femme d'un clin d'œil. Elle ne s'en était pas intéressé outre mesure, ignorant royalement ce personnage aussi ivre que répugnant. Ce soir, elle voulait simplement boire, tenter de s'amuser, d'oublier peut-être, ou de se souvenir. Ô elle savait se divertir, pourtant, son visage de lys demeurait éternellement inexpressif, et ses grands yeux d'un étrange jaune, meurtrier. Les quelques raisons qui faisaient certainement que la plupart des gens était mal à l'aise avec elle. Peu importe, elle ne désirait nullement la compagnie de ces êtres minables, petites vermines tout juste bonnes à finir sous ses souliers. Il ne devait y avoir que trois personnes en ce bas monde qu'elle estimait un minimum. Juste trois. Sa sœur, bien sûr. Même si elle ne l'appréciait pas follement, elle se sentait proche de sa jumelle. Dommage qu'elle ne sache pas qu'elle soit encore en vie, puisque Kiwi était censée être morte. Tuée, par la seconde jeune femme pour qui elle portait de l'intérêt : Vanille, sa propre mère. Regrettable qu'elles soient légèrement en mauvais termes. Et la dernière? Un illustre inconnu, génie en son état, ambitieux et mystérieux, reconnaissable à ses cheveux bleus. Ennuyeux qu'elle ne l'ai jamais rencontré.

    « Une autre.» - « Hein ? De quoi ? Verre?» - « Bouteille» soupira la génie. « C'est tout de même la troisième si j'ai bien compté ! Je suis étonné de te voir encore debout, gamine !» - « Bon, écoute, je paye, sers moi.» - « Sauf erreur de ma part, depuis le temps que tu viens là, tu n'as jamais payé quoique ce soit !» - « Oui oui, c'était juste une petite formule qu'il est bon de placer, maintenant, je veux ma bouteille. De toute manière, tu me la donnera, tu aimes me voir ici, je le sais.» Pervers. Rosalie aurait presque pu en rire. « A ta guise alors, à ta guise.»

    Les heures s'écoulèrent, et Rosalie compris qu'il était temps pour elle de filer vers de nouvelles aventures. Elle se sentait animée par quelque chose d'indéfinissable, une sorte d'enchantement, comme une vieille ruse de mage noir à l'esprit belliqueux. Elle savait. Quoi? Tout. Ce qu'elle devait faire et où elle devait aller. Elle le sentait. Il était là. C'était le moment, le bon jour. Enfin, la nuit plutôt. L'heure de tous les vices et crimes allait bientôt sonner. Il était temps d'aller le retrouver, de lui parler, de faire plus amplement connaissance et de lui prouver qu'elle ne le voulait pas comme père, malgré qu'il lui avait donné ce qui serait bientôt un petit frère.

    C'est pourquoi la jeune femme se releva, vacillante et tremblante. Elle s'éloigna du bar sous les regards pesants de quelques avides d'hommes qui tenteraient surement de la revoir, plus tard dans la soirée. Rosalie ne s'en souciait guère, elle savait parfaitement se défendre, attaquer, et connaissait sur le bout des doigts les plus horribles techniques de tortures qu'il puisse exister. Elle avait été à la bonne école, avec une certaine sirène. Peu importe qu'elle ait quelque peu trop bu, elle demeurait dangereuse. Pour peu qu'elle applaudisse, ils étaient tous morts. Alors c'est l'esprit léger et la démarche trop lente pour être normale qu'elle sortit. Sa longue chevelure caramel volait tout autour de son visage, portée par un vent glacial en ce début de saison froide. Il giflait la peau nu de ses épaules ou de ses bras, et cherchait à soulever sa robe courte. Elle n'en tint pas compte, longeant les murs, pensive, elle se mit à rire doucement. Dieu que c'était rare. Qu'avait-on donc mis dans cette fichue boisson ?

    Et la voilà face à cette fenêtre. Il était là. C'était étrange, elle n'aurait jamais pensé qu'il se rende dans une petite auberge pittoresque comme celle ci. Peut-être avait-il envie de noyer quelque chose, lui aussi. Peu importe. Le rire au bout des lèvres, elle se mit à parler de cette façon si propre aux personnes à l'esprit embrumé par trop de verres : « Naram, ô mon cher Naram, serait-il possible que vous soyez dans les parages?» Et elle se souvint du cadeau farfelus qu'on lui avait fait. Autant attirer son attention de façon originale et énervante, pour être certaine qu'il sorte de sa tour. Elle prit du bout des doigts le petit bonbon bleu – présage à n'en pas douter – et l'avala sans se poser de questions. Jamais elle n'aurait cru qu'elle pousse deux ou trois drôles de cris assez tendancieux de loup digne des romans pour les plus grands. « Et bien mon beau, descends de ta cachette. J'ai tant à te dire, chéri, n'aie pas peur. Je vous aime, même si vous ne me connaissez pas, je vous aime plus que vous le penser ! Vous êtes important, vous êtes tout.» A sa manière, certes. Il allait surement la prendre pour une folle, ou tout bonnement pour une alcoolique psychotique. Il aura aussi certainement du mal à faire le rapprochement, la ressemblance entre Rosalie et sa mère n'était que très peu flagrante.
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Sam 10 Nov 2012, 17:21

    Il paraissait que ce soir était celui d’Halloween. Quel étrange fête que celle-ci, je ne l’appréciais pas trop à vrai dire, je n’étais pas fervent admirateur de ces costumes laids à souhait, et rien qu’à repenser aux événements de l’Halloween passée, au manoir Taiji où Jun dont j’assurai la protection dans le silence et la discrétion venait de trouver la mort des mains mêmes d’un esprit de la mort que je connaissais si bien ; oui, Mitsuko qui s’était faite passer pour morte aux yeux de tous refaisait surface dans son costume de faucheuse, détruisant alors deux vies : celle de Vlad et celle de Jun, en un instant. Je me souvenais de cette soirée comme un souvenir plutôt douloureux, j’avais été incapable d’agir ce soir-là, je me sentais extérieur au problème et pourtant peut-être que si j’avais au moins pu sauver Jun, alors aujourd’hui serait-il encore un ange vertueux, aspirant au meilleur de ce monde, et alors peut-être aujourd’hui n’aspirerait-il peut-être pas à vouloir nous tuer, Mitsuko et moi ? Au final, je me fichais qu’il veuille ma mort avec ardeur, s’il tentait quoi que ce soit, je le tuerai bien avant qu’il n’est le temps de crier mon nom mais je n’aimais pas comment évoluait les choses, tout ceci devenait bien trop malsain et j’aspirai à des ambitions bien plus sages que celles-ci.

    Ces souvenirs concernant Jun me hantaient, il n’avait rien à faire dans ma tête, c’était un rat nuisible, loin était le temps où nous étions deux fragments d’une même âme, je le regrettai parfois, nous aurions pu être redoutables en alliés, mais le destin avait voulu que nous soyons ennemis. Et le plus drôle dans tout ça, c’est qu’à part Mitsuko première du nom et moi, personne ne se doutait de la réelle création de cet être, de la magie utilisée car elle défiait une loi dépassant bien des êtres, mais ceux pensant tout savoir sans rien connaitre. Oui, ce souvenir me hantait. Pour la peine, j’avais fui tout et tout le monde, j’avais loué une petite chambre pour la nuit à l’auberge, ici personne ne penserait à me trouver. Toquant à ma porte, quelqu’un vint me rendre visite et une fois ouverte, je vus Lilly dans son entrebâillement, une bouteille à la main, le sourire aux lèvres. Installés sur le lit, nous nous trouvâmes deux verres poussiéreux qui trainaient là puis trinquâmes en l’honneur du destin.

    « Je savais que tu serais ici, c’est plutôt marrant. » - « J’avoue avoir du mal à rire ce soir. » - « A chacun ses pêchers. » - « Et à chacun son pardon. » et Lilly acquiesça, certaines âmes ne trouvant jamais le repos, même après leur mort, la demoiselle ne le savait que trop, elle communiquait avec eux depuis sa tendre enfance.

    « Je te propose de rire. » - « C’est utopique. » - « C’est un défi. » - « En ai-je l’envie ? » - « Tu en as le devoir. C’est Halloween Naram. Bouge, vis, ne songe plus, c’est inutile. Et si tu réussis, je te donnerai un petit quelque chose que tu apprécieras. » - « Bien, il n’y a en tête aucun défi que je ne puisse relever. » - « Je le savais. J’aimerais qu’en parfait vampire d’une nuit, tu puisses conquérir le désir d’une personne. Pas en tant que génie j’insiste, tu laisses de côté tes petits jeux du rêve. En vampire, comme je le fais. Et en échange, je te dirai un secret qui tu seras profitable. » - « Et qui veux-tu que je vampirise ? » - « Par un simple baiser, je te sais trop pudique pour plus à l’égard d’une inconnue. » - « Comment sais-tu que ce sera une inconnue ? »

    « Naram, ô mon cher Naram, serait-il possible que vous soyez dans les parages? » nous parvint au même moment une voix quelque peu dérangée par ce qui devait être quelques verres d’alcool. Lilly se mit à pouffer de rire, mettant ses mains sur son visage, elle ne pouvait plus se retenir.

    « Lilly. N’abuserais-tu à peine pas de ton don ? » - « A peine. Allez Juliette, ton Roméo te somme de venir la rejoindre en bas. » - « Je te haïs. » Et allant à la fenêtre, je pris un regard désespéré, disant à celle qui me chantait la douce sérénade :

    « Comment tu sais que je suis là, toi ? » et Lilly derrière moi répondit aussi tôt : « j’ai soudoyé le barman qui l’a mis dans cet état. » et ce, sans once de remords. Je soupirai à nouveau.

    « Et bien mon beau, descends de ta cachette. J'ai tant à te dire, chéri, n'aie pas peur. Je vous aime, même si vous ne me connaissez pas, je vous aime plus que vous le penser ! Vous êtes important, vous êtes tout.»

    « Lilly, je refuse, je vais lui jeter un saut d’eau agrémenté de sangsues, ça va la réveiller. » mais Lilly rattrapa immédiatement mon bras : « Naram, on a dit, gentil, ce soir. Pas de magie de génie, on agit en vampire, pas de génie. » Et je soupirai encore La jeune femme se mit ensuite à hurler comme un loup garou. Lilly repartit dans une crise de rire plus intense encore alors que je soufflai : « Bon et bien, si je suis un vampire, je peux lui bouffer le visage jusqu'à ce qu'elle cesse de chanter ? » - « Non plus. Allez, laisse toi un peu aller, cesse d’être aussi frigide. Elle est mignonne, non ? Je t’attends là, prends ton temps, moi je regarde la scène d’ici, je vais m’amuser. » Et me retournant vers Rosalie en bas, je lui confirmai : « J’arrive m’occuper de ton cas, toi. » Toujours aussi froid comme si la mort annonçait sa venue et directement, Lilly me réprimanda, je devais être plus humain, plus chaleureux. Ce ne serait pas trop difficile, je devais juste me dire que je n’étais pas moi mais quelqu’un d’autre qui me ressemblait.

    Je descendais donc par la fenêtre, longeant les plantes grimpantes qui m’amenèrent au sol en peu e temps.

    « Vous aviez des choses à me dire ? Auriez-vous au moins l’amabilité de vous présenter à moi ? Car à l’évidence, vous savez déjà qui je suis et si je n’aime pas trop cette réputation, autant savoir le pourquoi d’une telle déclaration de.. heu.. d'amour ? Ouais, d'amour. » et je jetai un dernier regard à Lilly, qui de son propre regard insistant, me fit comprendre que je devais être plus entreprenant. Je me raclai la gorge, pris une grande bouffée d’oxygène puis continuai.

    « Non pas que vous m’importunez, loin de moi cette folle idée. Non. Disons simplement que sur un si joli visage doit trôner un aussi joli prénom. » et je lui souriais, c’était mieux que rien pour l’instant.
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Ven 07 Déc 2012, 21:41

    « Une déclaration d'amour?» murmura doucement Rosalie d'une voix aussi claire que fragile. Tout en penchant un peu la tête sur le côté, elle planta avec la délicatesse d'un coup de poignard ses yeux d'un étrange jaune d'or dans ceux du génie bleu qui venait de descendre, de mauvaise grâce, de toute évidence. Peu importe. La demoiselle n'avait guère peur de lui, malgré sa réputation qui n'était plus à faire dans le monde à part qu'était celui de leur race. Et il fallait bien avouer que le drôle d'alcool qu'elle avait bu par bouteilles ne devaient que fort peu l'aider à mesurer les risques d'une situation périlleuse. Quelques secondes de silence suivirent ces paroles, et la jeune femme ne bougeait pas, songeuse, le regard troublé. « Une déclaration d'amour.» répéta-t-elle d'un ton plus sûr quoique quelqu'un peu amusé et cynique. Elle fit quelques pas en direction de Naram, la tête courbée pour l'observer minutieusement, car elle devait bien reconnaître que par rapport à lui, elle était bien petite et fine. « Oui, c'est tout à fait ça. Je vous aime.» Des mots qu'elle ne prononçait que si peu, pour ne pas dire jamais. La boisson était vraiment le vice de tout être sur terre. Des mots qu'elle annonçait simplement comme une banale évidence, dénués de toute émotion, elle aurait tout aussi bien pu lui dire qu'elle comptait cueillir un bouquet d'ortie pour aller coudre un pull avec la fibre, ses intonations auraient été les mêmes, semblables en tout point. Elle fronça par contre ces petits sourcils clairs lorsque Naram osa lui demander son nom. Ainsi donc, il l'ignorait, alors qu'il avait fait tant de choses pour elle. C'était à la fois drôle et décevant. Mais en rien étonnant. Rosalie n'avait que très peu de ressemblance physique avec sa chère et tendre mère et c'était tant mieux, elle n'aurait guère apprécié qu'on la confonde ou même qu'on la rapproche avec sa génitrice assassine.

    « Mon nom.» Elle leva les yeux au ciel, contemplant quelques instants la lune rousse et les étoiles scintillantes en cette belle et macabre soirée qui se voulait celle de tout les vices et les crimes. Tout en passant une main dans ses longs cheveux qui s'emmêlaient avec le vent, elle ajouta tout simplement : « Nous avions prévu de nous rencontrer, mon cher Naram. Dans quelques mois seulement, je vous l'accorde, mais les évènements ont pris une tournure différente, voilà tout.» Le coin des lèvres roses de Rosalie frémirent, presque prêt à s'étirer en un petit sourire satisfait et malsain. « Je ne suis que la petite gamine que sa mère a essayé de tuer et qui à la place est devenue génie grâce à notre cher Marid. Remercions le grassement.» Sarcastique et grinçante, elle applaudit brièvement, frappant trois fois dans ses mains. Et c'est pourquoi s'effondra un ton sur un ivrogne un peu plus loin tandis qu'une tuile s'abattait sur le crâne d'un autre et qu'un chien à l'allure pourtant calme chercha soudainement à croquer le mollet de son maître. Observant du coin de l'œil les petites scènes, Rosalie chuchota un petit oups qui semblait aussi sincère et désolé qu'un discours de politicien. « Suis-je tellement différente de ma mère pour que vous ne fassiez pas le rapprochement?» Certes, peut-être que Naram s'attendait à avoir en face de lui une enfant qui savait à peine parler , et pas une jeune femme qui frôlait la vingtaine. Mais bon. Tout de même. On est un génie ou on ne l'est pas.

    « C'est vraiment adorable d'avoir voulu vous débarrasser de ma mère. J'espère simplement qu'elle ne compliquera pas la tâche. Et mon futur monstre de petit frère se porte bien, au dernière nouvelle que j'ai entendu.» Une petite moue sur le visage qui reflétait un espèce d'agacement teinta ses traits. « Vous l'avez détruit. Ou du moins, condamnée à mourir, dans d'atroces souffrances, j'ose espérer. Et pour ça, je vous aime. C'est peu. Mais c'est comme ça.» Ses pensées quant à Vanille étaient si floues et parfois tellement contradictoires. Elle l'aimait et la détestait, voulait sa mort aussi ardemment qu'elle voulait sa vie pour peu qu'elle soit faite de souffrance. Elle aimait sa compagnie autant qu'elle la répugnait. Leur prochaine rencontre risquait d'être mouvementée. Mais au fond, Rosalie se demandait ce que, petite fille, elle avait bien pu commettre d'aussi grave pour qu'on la traite ainsi. Et d'un côté, elle la comprenait puisqu'elle ne parvenait plus à songer avec une douce nostalgie à son père, et était sans avis sur sa sœur. Ses doigts pâles et froids sur son front, la génie vacilla, la tête qui tournait frénétiquement tandis que de l'autre main, elle chercha à se rattraper sur la première chose à disposition, en l'occurrence, le bras de Naram. Elle laissa ses doigts glisser sur son crâne, prise de violentes migraines, resserrant entre sa paume ses cheveux blonds. Ce truc de génie, plus jamais.
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