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 L'écho des craintes [pv: Cocoon]

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Mer 06 Juin 2012, 21:40



La montagne était silencieuse et aucun son si ce n'est le chant du vent ne venait briser la plénitude des environs. Alice et moi étions simplement assis sur un gros rocher humide, blottis l'un contre l'autre pour lutter le mieux possible contre le froid matinal. J'avais eu la prévenance d'esprit de mettre un épais et long manteau noir, devinant que la chemise blanche, légère et bouffante que je portais ainsi que mon simple pantalon de toile ne suffiraient guère à me protéger des violentes bourrasques glaciales qui balayaient les versants. Mais ma chère ondine n'avait rien voulu savoir et s'était contenter de revêtir une robe en soie sombre qui ne couvrait que trop peu son corps mince. Je la tenais fermement entre mes bras tout en frictionnant doucement sa peau gelé d'un regard réprobateur. Elle ne devait que trop bien savoir ce que signifiait l'éclat légèrement colérique qui animait mes prunelles d'ocres. « Je t'avais prévenu.» J'avais beau ne pas prononcer ces mots, ils semblaient résonner entre nous. Furtivement et vicieusement, une idée me vint à l'esprit. Et si Mon Ondine avait fait exprès de s'habiller si superficiellement, pour que je la prenne contre moi? Depuis quelques temps, elle redoublait d'imagination pour se rapprocher de moi, voulant gagner une toute autre forme d'amour que celle que je lui vouais, sans succès. Après avoir laissé un très léger soupire s'échapper de mes lèvres, je levais les yeux pour contempler à l'horizon le soleil se lever. Je donnais un tout petit coup de coude sur la hanche d'Alice pour l'interpeller avant d'ajouter de mon habituel voix grave:

« Regarde, c'est l'aube.»

Alice leva timidement la tête pour admirer quelques instants avec moi le spectacle qui s'offrait à notre vue. Les couleurs chaudes du jour s'entremêlaient avec le bleu azur et les nuances sombres du manteau de la nuit qui disparaissaient peu à peu. Je laissais ensuite mes yeux errer sur le paysage qui nous entourait, cet immense manteau blanc et immaculé qui tapissait la montagne de l'Edelweiss enneigé. Tout était si calme depuis que nous étions arrivés. Comment croire les dires de ma chère sirène dans de telles circonstances? Mais étant donné qu'elle n'avait strictement aucune idée de me mentir, et auquel cas j'aurais certainement lu des choses compromettantes dans ses pensées, je décidais de mettre la faute sur le hasard qui, fatalement, ne voulait pas nous présenter la cause de notre venue.

« Désires-tu te reposer encore un moment?»

J'avais beau fixer le lointain, du coup de l'œil, je la vis baisser légèrement la tête, observant avec une certaine honte ses longs ongles. Je sentis même les battements de son cœur s'accélérer. Malgré qu'elle ne m'ait pas clairement répondu, elle laissait filtrer suffisamment d'informations pour que je trouve seul:

« Bien..»

C'était elle qui avait voulu partir au beau milieu de la nuit, proclamant que celui qui troublait la paix de la montagne devait être arrêter. C'était sa décision. Je la respectais, et c'était surement son destin d'arrêter le trouble-fête. Je ne pouvais donc m'y opposer, bien que l'idée de courir à travers un démon et son animal ailé, caché quelque part au beau milieu des montagne ne m'enchante guère. Alice poussa un soupire de soulagement puis posa sa tête contre mon épaule, toujours grelotante. Je la sentais presque prête à s'endormir si elle demeurait inactive ainsi. Gravir la montagne avait du l'épuiser. Personnellement, j'étais bien plus endurant et possédais un sommeil relativement court, condition de rehla obligeait.

Et soudainement, un immense tintamarre résonna. Un son désagréable à l'oreille, et qu'on ne pouvait rater tant il était puissant. Même le village d'en bas devait avoir entendu ce tumulte. Alice et moi comme un seul hommes sursautions, surpris que le silence soit ainsi brisé. C'était le démon tant recherché... J'eus à peine le temps de voir une ombre fugace se réfugier de l'autre côté du pique que l'on apercevais au loin. Sans réfléchir, je sautais du rocher et fis quelques pas dans la neige, suivit de près par Mon Ondine qui semblait déçue de la tournure que prenait les événements.

« Il est là. Nous sommes là pour lui. Non?»


Alice me contempla quelques instants de ces grands yeux noirs. Tout en fermant lentement ses paupières, elle acquiesça mais je sentis que le cœur n'y était pas. Je m'avançais vers elle, un léger sourire étirant mes lèvres, avant de les entrouvrir pour ajouter quelque chose. Mais je prononçais des mots différents de ceux que j'avais prévu:

« Il y a quelqu'un?»


L'oreille tendue, je guettais les environs, perplexe.
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Mer 06 Juin 2012, 22:51

Par moment, Cocoon allait se balader près de la montagne. Le paysage le reposait et parfois il grimpait en haut d'une d'elle pour s'entraîner encore et encore à se maitriser, se contrôler, contrôler ses pouvoirs principaux. Personne ne l'avait aidé, il était seul, en auto didacte. Ce jour là donc, il s'y rendit pour faire un point, se concentrer sur lui même. Notre loup solitaire aimait jouir de ce statut. Aucune contraintes : liberté, au nom d'Antarès ! Épée accrochée dans son dos, il commença à entamer cette ascension. Mais voilà qu'à mi-chemin, il sentit quelque chose frôler son cou. Pas le temps de dégainer, d'agir, ni même de réfléchir, il se contenta de faire un bon en arrière. Un petit monstre volant le narguait avec son rire moqueur. A l'une de ses pattes était accrochée une chaîne d'or où pendait un orishalque. Instinctivement, il porta sa main gantée à son cou.

-Pourriture... !

Le démon rit puis vola vers le sommet, aussi vite que les ténèbres. L'orisha réfléchit se concentra mais ne tira rien du monstre qui maintenant était bien trop loin pour pouvoir le manipuler un minimum. Il se maudissait. Être si... Négligeant ! Mais quand bien il accéléra le pas, à la limite de courir pour rattraper cette horreur volante.
Quelques dénivelés plus tard, il le revit tourna autour d'une pierre. D'un geste vif et esthétique, Cocoon dégaina sa claymore et l'empoigna à deux mains. Il s'avança vers le démon mais évidemment, celui ci reprit sa course folle. L'adrénaline à son comble, le solitaire entama sa course à son tour, ses yeux plus vifs que jamais, essayant de garder son calme. Après quelques mètre, ils arrivèrent au sommet. D'un coup, le monstre s'arrêta et souffla un grand coup dans sa trompette, perçant les tympans de l'orisha. Il faillit en lâcher son arme puis le fracas s'arrêta. Juste le temps de relever la tête, le vil gredin avait disparut. Il murmura pour lui même, reprenant son souffle :

-Bon sang, comment ai-je pu être aussi...

-Il y a quelqu'un ?

Il se figea. Son épée était plantée dans le sol. Il se concentra vivement, fermant les yeux, ne faisant aucun bruit. Une légère peur d'une personne, et de la curiosité émanant de quelqu'un d'autre. Hum... Amical. Il se relâcha. Derrière un énorme rocher, il vit une fine créature pointer le bout de son nez. De grands yeux noirs le scrutèrent. Appuyé à son épée, il la détailla. A priori rien de menaçant pour lui. Puis derrière, beaucoup plus grand, plus fort, plus viril, un homme arriva dans un manteau similaire au sien. "Hum... Comme quoi je ne suis pas le seul à porter ce genre de chose. C'est rassurant...". Instinctivement la frêle fille se colla au type. Encore de la peur ? "Je n'inspire pas que cela pourtant...".

Las, il prit d'un bras le pommeau de son épée et la souleva de manière à mettre le plat de la lame sur son épaule. Il finit par s'approcher des deux personnes. Et d'un ton neutre, peu sociable, mais rauque, il dit :

-Vous n'auriez pas vu un demon volant passé par ici ?


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Sam 16 Juin 2012, 00:17


J'avais bel et bien raison, nous n'étions pas seul dans les environs. Je vis au loin une ombre au contour floue se détacher du paysage neigeux pour se rapprocher d'Alice et moi. Peu à peu, la silhouette se dessina et je pus constater que le mystérieux inconnu était un homme qui portait une arme des plus imposantes. Alice se rapprocha de moi, s'accrochant à mon bras, non pas parce qu'elle avait peur, mais plutôt parce qu'elle tremblait de froid au milieu des bourrasques glaciales, et que toute excuse était bonne pour s'agripper à moi. Je lui jetais un petit coup d'œil réprobateur, laissant mes prunelles ocres se planter dans ses grands yeux noirs, mais ignorant royalement cet avertissement silencieux et tout les sous-entendus que je cachais derrière, elle me rendit un somptueux sourire digne des grandes comédiennes des Cabarets de Medigo accompagné d'un petit rire clair qui s'éleva brièvement aussi haut que le désagréable son de la trompette que le démon avait fait résonner. Au moins ces quelques petites notes étaient douces à l'oreille. Je détournais mon regard de Mon Ondine pour le poser sur l'étranger qui nous faisait face. Sans s'embarrasser de politesse inutile, il était entré dans le vif du sujet, allant droit dans ce qui l'intéressait. Manifestement, il traquait aussi le démon et son animal volant. Je répondis simplement de ma voix grave et calme, mon visage n'exprimant aucune émotion si ce n'est ma mélancolie habituelle:

« Le démon vient de passer pour surement se percher sur le pic de la montagne. Mais il n'y restera guère longtemps. Il fait bien trop froid la-haut et c'est impossible que le nid de sa bête soit là-bas.»

Je sentis le poids du regard surpris d'Alice me dévisager. Elle ignorait la plupart de mes quelques passions, et ne savait pas que j'avais énormément voyagé quand j'étais encore un pauvre vagabond solitaire, surtout dans les montagnes qui étaient de loin mon lieu favori. Il était normal que je sois bien renseigné après tout. La jeune femme se détacha de moi pour faire quelques pas en direction de l'inconnu. Elle ajouta de sa voix claire comme du cristal:

« Je suppose donc que vous êtes à la recherche de cette créature... Et figurez-vous que le hasard fait bien les choses, nous aussi! Trois têtes valent mieux qu'une. Qu'en dites vous?»

La question s'adressait tout aussi bien à l'homme que j'identifiais comme étant un orisha à cause de ses yeux, et quelque peu aidé par mes pouvoirs, qu'à moi. Le grand sourire qui avait ponctué les paroles de l'ondine se fana quand elle vit ma mine, surement peu encline à une coopération. Je n'étais guère de ceux qui partait à l'aventure avec le premier venu, sans rien savoir de lui. Pouvait-on me jeter une pierre parce que j'étais quelqu'un de méfiant et misanthrope? Je ne dis pourtant rien, préférant d'abord voir la réaction de celui qui se trouvait devant moi.


HRP: je te rappel que nous avons 3 pages à faire, donc on peut trainer ! ^^
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Sam 16 Juin 2012, 11:01

L'orisha reprit son souffle, se calmant rapidemment. Il regarda un peu plus en détail les deux êtres. Il se passait quelque chose d'évident entre eux. Lui aussi aurait aimé ressentir ce "quelque chose" avec quelqu'un. Repoussant ses pensées en une grande inspiration, il vit la jeune fille s'aggripper comme une moule à son rocher, au bras de l'homme. "Non mais là mon grand tu lui fais pas peur, elle se les gêles, tu as vu comment elle est habillée ?". Certes. Mais encore ça, ce n'était en rien ses affaires. Pourtant l'homme semblait quelques peu agacé par ce comportement. Rien ne supposait qu'ils l'avaient entendu et pendant un instant, Cocoon se sentit affreusement seul. Bon sang, il détestait entrer dans l'intimité des gens. D'un gest vif il rangea son arme dans son dos. Et puis le type décida de rompre tout cela en s'adressant à lui.

Citation :
« Le démon vient de passer pour surement se percher sur le pic de la montagne. Mais il n'y restera guère longtemps. Il fait bien trop froid la-haut et c'est impossible que le nid de sa bête soit là-bas.»

D'un coup de main, il montra le fameux sommet. L'orisha le suivit du regard. Une brise passa dans son dos, faisant légèrement voler le fond de leurs manteaux, ainsi que les cheveux long de la jeune fille. Comme pour confirmer les dires du jeune homme. Personne là-haut. "Il faudrait peut-être..."

Citation :
« Je suppose donc que vous êtes à la recherche de cette créature... Et figurez-vous que le hasard fait bien les choses, nous aussi! Trois têtes valent mieux qu'une. Qu'en dites vous?»

Cocoon fit un pas en arrière. Alors qu'il observait la montagne, en débattant avec lui même, cette fille s'était dangeureusement rapproché de lui. Pas si près... Il préféra maintenir les distances. Surtout que cette fille n'était pas de sa compagnie. Il jeta un coup d'oeil à l'homme un peu plus loin. Il soupirait et fusilla la petite du regard. Jeune imprudente... "ton sourire te perdra". Passant à côté de celle qui venait de lui parler, il se rapprocha du type.

-Je comprends que vous ne vouliez pas forcément faire route avec moi, mais visiblement nous cherchons la même chose, et nous allier ne nous sera que bénéfique. Plus vite on attrapera ce monstre, plus vite on se séparera. Voyez le bon côté de la chose...



HRP : Alors traînons xD
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Ven 06 Juil 2012, 20:21



Légèrement las des conversations, je m'apprêtais à détourner les yeux des scènes ridiculement banales et anodines qui se déroulaient sur le tapis neigeux, préférant contempler la roches gelés recouvertes d'une fine pellicule blanche. Seulement, un regard d'un mépris étonnant attira mon attention, et je posais mes prunelles d'ocres dépourvus de toute émotion sur le jeune étranger qui me faisait face. Il contourna Mon Ondine en la gratifiant au passage d'un œil mauvais, attitude qui ne me plaisait guère et qui troubla quelques instants Alice avant que je vois ses délicats sourcils noirs se froncer d'une manière tout à fait charmante. Esquisse d'une colère à venir, ce très léger signe était le début d'une tempête. Bien fou était cet homme de traiter la jeune femme ainsi, il ignorait à qui il avait faire, et derrière son adorable visage de poupée aux traits angéliques, la demoiselle qui m'accompagnait dans tous mes voyages cachait bien des secrets et de sombres pensées. Et si entre elle et moi, l'un de nous était à craindre, il ne s'agissait certainement pas de ma petite personne...

Je demeurais muet, ne prenant même pas la peine de répondre à mon impudent interlocuteur, me bornant tout simplement à le contempler de façon énigmatique, immobile. Alice, quant à elle, fit quelques pas sur le côté, dépassant de sa démarche féline qui avait des allures de lionne aux aguets l'inconnu qu'elle ne devait plus vraiment apprécié. Nul doute, si un regard pouvait tuer, l'homme serait depuis de longues secondes étalé au sol, gisant. La sirène s'arrêta juste à côté de moi, posant ses deux mains sur mon épaule pour s'appuyer contre moi. Durant quelques instants, j'hésitai à prendre la parole, à calmer le jeu, car je sentais Alice bouillonner, prête à exploser, et je n'avais guère envie de ramasser les morceaux, quels qu'ils soient. Mais je craignais que mes dires ne soient que très peu entendu par Mon Ondine qui entrouvrit doucement ses lèvres roses, respirant un bon coup avant de lâcher le venin de ses mots, tandis que j'abordais toujours une expression neutre. Sans grande surprise, la douce voix d'Alice s'éleva dans les airs.

«Puis-je savoir quel est votre problème avec moi? Je crois m'être adressée à vous, et pourtant, en plus d'être antipathique, aigre, bourru et offensent, vous répondez à la mauvaise personne, qui d'autant plus n'en a rien à faire de vous

Je soupirai, comme désespéré, observant Alice avec un rictus amusé tout en levant ma main pour poser mes doigts sur sa nuque et les laisser glisser le long de son dos, espérant ainsi la détendre un minimum. Malgré tout, je devais avouer que en aucun cas je ne mettais la véracité de ses propos, puisqu'il n'était pas faux que je me fichais éperdument de cet homme et que son comportement envers ma chère ondine m'irritait au plus haut point. Je ne pus cependant rien ajouter, coupé dans mon élan par la voix cristalline mais tranchante d'Alice:

« Et il y a un moyen tellement plus simple de se séparer rapidement de vous. Vous voyez de quoi je parle ou je dois vous faire un dessin? »

« Alice..»


Doucement, je tirais la jeune femme contre moi en la tenant par les hanches. Mais rien n'y faisait, elle affichait toujours une mine à la fois boudeuse et assassine. Mais au moins, elle semblait peut-être un peu plus apaisée, il était temps pour moi d'intervenir. Ainsi, embarrassé, je finis par ajouter :

« Rien ne nous oblige à coopérer, que nous ayons le même but ou non. Et je crains de ne pas voir en quoi nous serai bénéfique de faire équipe avec vous, puisque que vous ne vous montrer guère sous un visage affable. »
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Sam 07 Juil 2012, 18:19

L'homme ne prit même pas la peine de parler, de répondre, ni d'adresser un regard à l'orisha. Où était-il encore tombé ?
La jeune fille qui accompagnait ce dernier, marcha en défiant du regard l'homme aux cheveux argentés. Il soupira. Est ce que l'espèce de cette fille était en conflit avec son clan ? Il ne le savait même pas, mais ce qu'il savait c'est qu'il n'était jamais vraiment apprécié. En même temps avec une attitude aussi réfractaire, c'était plutôt ardu de se faire des amis.

Citation :
«Puis-je savoir quel est votre problème avec moi? Je crois m'être adressée à vous, et pourtant, en plus d'être antipathique, aigre, bourru et offensent, vous répondez à la mauvaise personne, qui d'autant plus n'en a rien à faire de vous.»

"Ça c'est clair que t'as pas été réglo. Quand une femme te parle, la moindre des choses est de lui répondre. Et gentiment bourricot !" ...pardi.
La voix aiguë de cette créature lui vrilla les tympans, mais il n'en fit rien. Il préféra se concentrer sur ses paroles. Visiblement, fallait s'adresser à elle, avant de pouvoir parler à lui.
Et alors Cocoon se racla la gorge, essayant de la faire un peu moins, comment elle avait dit déjà ? Ah oui, "bourru".

-L'antipathie est le fondement de ma nature. Je n'ai de problèmes avec personne mis à part avec moi-même.


"Ok ils vont te prendre pour un fou, bravo. Bravo !"...ce n'était pas non plus comme si c'était faux.

Citation :
« Et il y a un moyen tellement plus simple de se séparer rapidement de vous. Vous voyez de quoi je parle ou je dois vous faire un dessin? »

« Alice..»

Visiblement, il n'était pas le bienvenue. Dès le départ. L’hypocrisie de la fille était injustifié. Bizarrement, une fois de plus, on le repoussait. En même temps, ce n'était pas comme s'il faisait beaucoup d'efforts pour s'intégrer. Et les gens qu'il croisait avaient le droit de lui demander de partir. Après tout, n'étions nous pas tous libres ? Le couple préférait peut être rester à deux et faire cette escapade ensemble, sans éléments inopportun et désagréable à souhait. Le jeune homme rapprocha la créature de lui, alors que celle ci ne faisait que commencer à s'emporter. Mais Cocoon finit par ne plus réellement prêter attention à ses paroles, se concentrant vers l'endroit où la chose était partit. S'il devait se débrouiller seul, alors il devait pister dès maintenant où elle était. Même le petit rappel à l'ordre doux de son compagnon, appelant son prénom, ne fit mouche dans sa tête. Encore une fois il allait devoir se débrouiller seul. Mais en même temps, accueillir les gens en souriant et en écartant les bras... A cette pensée, il eu un rictus ironique sur ses lèvres. En dix lettres : impossible. C'était sa nature. Mais ses problèmes de comportements commençaient légèrement à poser problème où qu'il aille. Puis il regarda à nouveau la jeune créature, coller contre le type. Ses yeux bi colore n'exprimait rien. Il la regardait. Et puis il s'en voulu. Les gens le traitent comme il les traite. Et alors il n'en voulut plus du tout à la fille, ni à quiconque. C'était la monnaie de sa pièce.
Mais ça, il n'y avait qu'une personne qui le savait et le comprenait. Et Elle n'était pas là.
Il passa une main gantée dans sa tignasse et avant qu'il ne pu dire quoi que ce soit, l'homme parla.

Citation :
« Rien ne nous oblige à coopérer, que nous ayons le même but ou non. Et je crains de ne pas voir en quoi nous serai bénéfique de faire équipe avec vous, puisque que vous ne vous montrer guère sous un visage affable. »

Et alors on lui mit une seconde paire de gifles. Décidément. "C'est n-o-r-m-a-l !" ...eh oui. Il ferma les yeux deux secondes et puis enclencha calmement, pesant chacun de ses mots, mais en n'étant en aucun cas hésitant.

-Cette... chose m'a prit mon pendentif pendant un moment d’inattention. Pardonnez mon comportement, je suis de nature méfiante et comme la souligné votre chère compagne, antipathique. Je n'y peux rien j'ai été forgé comme cela. Il soupira, voilà qu'il se justifiait maintenant. Je ne suis pas forcément gentils mais je suis plutôt efficace. Et puis... Il fit une pause. Il secoua sa main. Laissez tomber.

"Bha alors ? Il est passé où le grand caïd au sang froid ?" ...faite taire cette conscience par pitié.
Il eu l'impression d'être un gosse ayant fait une bêtise, et se justifiant à coup de "et puis, et puis, et puis". Ca ne lui ressemblait pas du tout. Mais là, c'était différent, il était las. Il se faisait pitié, et se trouvait accablant. Il s'était au moins excusé avant de partir la tête basse, et c'était sincère. L'avantage de ne pas être très... Doué d'esprit, c'est que au moins on ne peut pas mentir, vu qu'on ne sais pas mentir. Logique non ?
L'orisha soupira, plus désespéré de lui-même qu'autre chose, et commença à marcher vers là où il avait vu partir l'immonde voleur.
S'attirer les foudres de quelqu'un il trouvait ça pas vraiment malin, mais alors d'une jolie femme, là c'était carrément lamentable.

Aah... Si seulement ce cher orisha pouvait être en paix avec lui même... Est ce que lorsqu'ils n'ont plus de tourment au fond de leur âme, la couleur de leurs yeux changent ? Parce que ce serait agréable de pouvoir afficher en message subliminal : "je suis en paix avec moi-même."
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Mar 21 Aoû 2012, 18:41

Je posais avec douceur mes prunelles d'ocres sur Alice, toujours aussi peu encline à la diplomatie, visiblement d'humeur plus que massacrante et peu patiente face à cet inconnu qui, je devais bien l'avouer, avait des manières de rustres et un caractère assez rude. Du moins, telle était ma premier impression sur cet individu qui n'avait pas fait le moindre effort pour paraitre agréable et sympathique à mes yeux. Je fis quelques pas en avant pour me rapprocher de mon Ondine et poser une main sur sa petite épaule. Bras croisés sous sa poitrine, la sirène avait la mine boudeuse et un regard digne des plus grands assassins. Du bout des doigts, je caressais la joue de la jeune femme, espérant l'apaiser par ce simple geste. Je pensais avoir réussis, sentant clairement les battements de son cœur s'accélérer. Pour elle, cela signifiait tellement plus que pour moi... Je regrettais déjà. Laissant un léger soupire s'échapper de mes lèvres qui s'étirèrent lentement en un sourire désolée, je reportais alors mon attention sur le jeune étranger aux manières déplacées. Je pris une légère respiration, prêt à ajouter quelques mots destiné à alléger l'atmosphère, mais Alice fut plus rapide que moi. De sa voix aussi claire et mélodieuse que cassante et cynique, elle répondit simplement d'un ton charmant en parfaite contradiction avec ce que son visage disait:

« Non mais vous vous écoutez quand vous parlez où vous le faites exprès? Soit vous êtes vraiment stupide et incohérent, soit vous êtes schizophrène. Dans tout les cas, il faudrait penser à faire quelque chose, non? »

Mon regard se durcit, et tout en toisant Alice, je fronçais légèrement les sourcils, mécontent. J'empoignais son bras doucement mais fermement pour qu'elle recule de quelques pas et se retrouve derrière moi et dans quelques claquements de langues réprobateurs, je lui dis sèchement :

«Alice, tu es vraiment une gamine capricieuse et insupportable quand tu veux.»

Je ne vis pas son visage, mais j'imaginais aisément son expression déçue et peinée, celle qu'elle prenait à chaque fois que j'osais lui faire le moindre reproche, où comme c'était le cas actuellement, une critique ouverte et assumée, quelque peu blessante et cassante. Mais si je ne prenais pas les choses en main, la situation risquait de s'envenimer et finir en combat ou en bain de sang. Et ce n'était pas la peine d'en arriver à de tels extrémités seulement parce que deux personnes n'appréciaient pas la façon d'être de l'autre. Je dis alors de mon ton calme sans laisser le temps à mon interlocuteur de réagir aux paroles de mon ondine :

« Je pense que nous sommes partie du mauvais pieds et que l'enchainement de nos paroles et des évènements nous ont échappés. Donc, que tous, nous fassions des efforts pour que cette rencontre inopinée se passe pour le mieux et oublions les mots que nous nous sommes envoyés. D'accord? »

Je me tournais vers Alice qui enroulait ses longs cheveux bruns autour de ses doigts fins tout en se perdant dans la contemplation du tapis neigeux, comme si les empreintes qu'elle laissait sur le sol était soudainement d'une importance capitale. Peut-être était-elle honteuse et gênée, même si je savais que ce n'était qu'envers moi, puisqu'elle était bien trop entêtée pour regretter les paroles qu'elle lançait à de parfaits inconnus.

« Alice?»

Elle me bourgeonna un espèce de oui en guise de réponse.
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Mar 21 Aoû 2012, 19:24

Cocoon n'entendit même pas les paroles de l'ondine, qui continuait de l'accabler sans cesse. Elle ne voulait pas l'accepter, bien, il s'en allait. Rien de plus. Mais finalement, ce fut la voix du jeune homme qui l'arrêta : il faisait un effort.

Citation :
« Je pense que nous sommes partie du mauvais pieds et que l'enchainement de nos paroles et des évènements nous ont échappés. Donc, que tous, nous fassions des efforts pour que cette rencontre inopinée se passe pour le mieux et oublions les mots que nous nous sommes envoyés. D'accord? »

Du mauvais pieds ? Cocoon s'était mit tout seul dans une position difficile, mais visiblement l'homme tenait à oublier cela et par miracle, l'orisha aussi. Alors il fit demi tour, et posta devant l'homme :

-Je suis d'accord avec vous. Je ne déteste personne, mon attitude est juste parfois exécrable mais elle ne reflète pas forcément ce que je pense réellement. Enfin soit dit en passant, je ne veux en rien vous forcer la main, je pensais juste que l'on aurait pu faire route ensemble.

Ses paroles étaient affirmées mais non tranchantes. Sa sincérité était lisible et puis il finit par dire :

-Je m'appelle Cocoon. Enchanté de vous rencontrer... Il se pencha légèrement pour voir la jeune femme derrière l'homme. ...et à tous les deux.

Sa gêne et son animosité était partie. Il s'en voulait juste d'être rude, sans tact et totalement dénué d'intelligence. Mais il n'avait pas le choix, il devait évoluer. Etait ce si dur de se faire accepter ? Il fallait simplement appliquer certaines règles de politesses, mais ça l'orisha avait du mal à l'assimiler. Il ne souriait pas, mes la plupart de ses sentiments étaient visibles sur son visage, ou dans ses yeux. Il ne savait pas si la jeune femme pourrait le "pardonner", comme son compagnon, mais il ne désespéra pas. Et puis après tout, tan qu'elle ne le tuait pas, il n'y avait aucune raison que Cocoon ait un sentiment de colère ou de haine envers elle. Il avait l'habitude d'être neutre dans ses attitudes et envers les gens, il ne voyait pas pourquoi cela changerait. Ils étaient mal partis certes, mais au vue de l'un d'eux, qui voulait arranger les choses, l'orisha ne pu que être d'accord. Malgré tout il cru bon de réitérer sa demande, plus calmement, et avec plus de finesse.

-J'étais ici pour trouver un Edelweiss, pour mes potions, mais un monstre volant m'a dérobé un bien précieux. Je voulais savoir s'il vous était arrivé la même chose, ou si vous l'aviez vu passé par ici ?

Etait-ce plus polie ? Moins agressif ? Il ne le sut pas. Bien que sa voix était calme, posée, il ne sut pas réellement si les mots étaient les bons. La dénommée Alice allait-elle continuer à l'accabler ou allait-elle simplement l'ignorer ? Il préféra le second choix, au moins, il n'aurait pas un couteau, remuant en permanence dans sa plaie béante. Sa conscience reprit le dessus un moment, et ses tourments revinrent. Il porta la main à sa tête, brièvement. Saleté de tête, si seulement il aurait pu faire taire son cerveau !
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L'écho des craintes [pv: Cocoon]

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