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 £¤£ Réunir les Orishas £¤£ [Rp pour tous + Lison]

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Dim 12 Fév 2012, 23:50

Cher peuple des Orishas.

Bien qu'en apparence, le monde semble en paix. J'entends par là qu'aucunes races n'est réellement en guerre avec une autre et encore moins la notre. Cela ne signifie pas pour autant qu'on ne se sente pas opprimer par certain, qu'il n'y est des tensions avec d'autres, comme certaines races qui menacerais cette paix provisoire.
Moi, représentante des Orishas, représentante de la liberté, je ne veux plus qu'aucune guerre nous menace. Bien que sachant pertinemment cette idée, cette volonté, être totalement utopique, je peux toujours travailler en ce sens. J'aimerais, si votre avis est du même que le miens, que chacun de nous travaille en ce sens. Le titre d'Orishala n'est pas seulement un titre de reine qui serait là à régler les problème interne, non! Ce titre signifie que je vous représente tous et qu'il est en mon devoir que de connaître votre volonté, votre avis sur ce monde, et ces personnes qui nous menace chaque jour. C'est pourquoi, mon cher peuple, je vous invite à tous nous réunir sur la place Antarès à Megido dans un mois jour pour jours afin de discuter de notre situation actuelle.
Je veux connaître vos avis, afin de pouvoir vous défendre au mieux, vous comprendre au mieux. Je ne veux que votre sécurité, votre confort.
Venez nombreux!

Lison, représentante des Orishas.


Voici la lettre que Lison avait collé un peu partout sur les panneaux prévu à cet effet dans la ville précédemment nommée, ainsi que dans d'autres grandes villes des Terres du Yin et du Yang. Maintenant qu'elle s'était habituée à son nouveau rôle au sein de son peuple. Qu'elle savait un peu près comment le système interne fonctionnait, et quel était ses liens avec les autres races de ses terres, il lui fallait voir directement son peuple pour l'entendre s'exprimer. Elle ne voulait pas être une chef qui gouvernait seule de son côté, qui n'écoutait pas l'avis de son peuple, pensant que seul son expérience, qui d'ailleurs n'était pas si grande que ça, et son statut, lui permettrait de prendre les bonnes décisions. Peut être que les Orishas avait envie de venir lui parler directement pour exprimer leur mécontentement sur un point ou même lui donner leur félicitation, bien que ce n'était pas ça qu'elle cherchait. En bref, elle ne voulait pas gouverner seule, mais avec tout son peuple, tout ensemble. Elle était seulement leur porte parole. Tel était d'ailleurs la devise des Orishas, partisan de la liberté. La liberté de pensée, de s'exprimer! Et si elle n'organisait jamais ce genre d'évènement, alors elle n'était pas une véritable Orishala.

Elle avait choisit de ne pas envoyer des lettres à chaque Orisha car premièrement, tout le monde ne possédait pas de boîte au lettre et deuxièmement, elle appelait implicitement les autres membres des autres races à venir à cette réunion. Lison se disait qu'ils feraient sans doute les curieux après avoir vu cette affiche dans la rue. Elle espérait même qu'ils avaient également quelques chose à lui dire. Peut être bien que l'avis des autres l'aiderait encore plus et cela donnerait surement une image de paix qu'elle voulait véhiculer. Évidemment, elle se doutait bien qu'il y aurait des menaces que ce soit envers elle ou envers son peuple qui tournerait à la violence. Mais c'était un risque à prendre. Et puis, elle s'était dit qu'elle organiserait l'évènement de manière à minimiser ce genre de catastrophe.

~~

Il était maintenant tôt le matin du jour J et Lison s'affairait à l'organisation de la réunion. Elle avait fait appelle à quelques Eshu dont Grey qu'elle avait emmené au sommet des chefs et qui était souvent à ses côtés. Il était posé et réfléchit, tout le contraire d'elle en fait, et c'était donc devenu son principale conseillé. Il y avait aussi Théo très bon orateur, au charisme envoutant qui prendrait sûrement aussi la parole, bien qu'il était plutôt du genre à rester discret.

Pour le moment, ils étaient tous en pleine construction d'une estrade, là où Lison prendrait la parole. Elle était placée bien au centre de la place. On avait retiré toutes les choses inutiles afin qu'un maximum de personne puisse assister et participer au débat. La jeune chef angoissait beaucoup. Elle avait souvent prit la parole en public, mais lorsque c'était prévu et organisé depuis des mois comme ici, elle avait plus le temps d'y penser et donc de stresser. En plus de cela, elle ne voulait pas décevoir son peuple qui devait sûrement attendre beaucoup d'elle. Heureusement, Grey était toujours là pour lui remonter le moral et l'encourager.

~~

Il était maintenant environ 15h de l'après midi et une foule gigantesque était déjà rassemblée autour de la fameuse estrade. Les gens discutaient beaucoup et se demandaient bien ce que L'orisha avait à dire et surtout ce qui allait se passer d'intéressant. Ils faisaient de nombreuses spéculations, mais surtout, ils étaient très impatient. Il y avait effectivement beaucoup d'Orisha, personnes majoritairement présentes, ce qui était normal, mais on pouvait voir d'autres races venus là en curieux.

Lison quant à elle, attendait dans une maison non loin de là, préférant se montrer au bon moment pour éviter toutes catastrophe. Elle se serait rongée les ongles jusqu'au sang tellement l'angoisse était grande, mais ce n'était pas son genre de se bouffer les doigts. Elle se contentait de faire les cents pas dans la pièce qui était d'ailleurs petite, ce qui n'arrangeait pas beaucoup son stresse. Elle attendait que le soleil indique 15 heures piles sur le cadran solaire pour pouvoir y aller, et cette attente était infernal. Le pire dans tout cela, c'est que, quand elle serait devant tous ces gens, animé par sa volonté de chef, l'amour qu'elle porte à son peuple, elle n'aurait plus peur, ça, elle le savait. Ce n'était que l'attente qui était insupportable.

Son fils adoptif, Sunny, était assis sur une chaise, près de la jeune femme, la regardant avec un regard impuissant face à la détresse de celle qui s'occupait de lui. Il lui avait demandé s'il pouvait venir avec elle sur l'estrade. Étonnement elle avait dit oui. Peut être qu'elle s'était dit que si les gens voyaient qu'elle avait emmené son fils à la réunion, cela signifiait que c'était une réunion des plus pacifique, et surtout, qu'on pouvait être mère et diriger un peuple en même temps. En bref, on avait rien à craindre de Lison, sauf bien sûr, si on s'en prenait à elle, sa famille, ou son peuple.


    « Lis'y... Je crois qu'il est 15h, on peut y aller? » demanda-t-il timidement. L'orishala releva brusquement la tête, comme si on la sortait d'un profond songe. « Hein?... euh oui, on y va. » répondit-elle encore un peu ailleurs. Elle ne réfléchit pas plus, car de toute façon, il n'était plus le temps pour ça, puis elle attrapa la main du petit magicien, pour se téléporter directement au centre de l'estrade ensoleillé.


Sans attendre, Sunny lâcha la main de sa mère pour aller s'asseoir dans un coin de l'estrade, laissant ainsi pendre ses pieds dans le vide, afin de pouvoir regarder la foule et sa mère. Cette dernière lui avait fermement obligé à créer un bouclier autour de lui pendant le temps de la réunion pour éviter tout danger. Depuis le temps qu'il utilisait ce pouvoir, le petit garçon le maîtrisait parfaitement, si bien qu'il était difficilement destructible et qu'à ce moment même, il était totalement invisible pour ne pas faire peur au gens qui aurait put croire qu'un événement dangereux allait était prévu. Par ailleurs, dans d'autre coin de l'estrade, on pouvait voir Théo et Gray qui jouaient, avec d'autres, le rôle de garde. Peut être interviendrait-il seulement pour prendre la parole... En tout cas, Lison l'espérait.

La jeune reine ne prit pas immédiatement la parole. Elle prit le temps de regarder la foule qui s'était quasiment tue à son arriver, bien qu'on pouvait entendre encore quelques chuchotement. Elle prit le soin de leur sourire discrètement, pour ne pas prendre un air trop grave. Puis quand son regard d'observatrice hors paire eut fait le tour de l'assemblée, lui donnant toutes les informations nécessaire, elle décida de prendre la parole de manière posée, mais légèrement enjoué.


    « Bonjours à tous! Je suis contente de vous voir aussi nombreux. Si certains ne m'ont jamais vu, je suis Lison Catsy, représentante des Orishas et c'est moi qui nous ait tous réunit ici. Avant toutes choses, je tiens à préciser que tout tentative de menace violente, qui entrainerait des blessés est banni. Les hommes ici présent sur l'estrade ainsi que moi même, ne vous laisseront pas faire en tout cas. Nous avons également créer de nombreux sors pour éviter une éventuellement émeute qui tournerait mal. Évidemment, comme je l'ai dit, nous sommes réunis ici pour que tout le monde puisse s'exprimer et donc même les avis négatif, des reproches que vous avez à faire à moi, ou à qui que ce soit, sont autorisé, mais tout cela, de manière pacifique je vous en prie, sinon ce rassemblement est totalement inutile. » Elle fit une pause, appuyant son commencement de discours par un regard dur et autoritaire. Puis, doucement il se radoucit et un autre petit sourire apparut sur ses lèvres. « Maintenant venant on aux choses plus intéressantes. Si je vous ai réunis ici, c'est pour que vous, peuple des Orishas, puissiez vous exprimez devant tout le monde. Comme vous le savez, je suis votre représentante et si vous avez une demande particulière à faire à un autre chef de race, alors je pourrais faire passer le message dans la mesure du possible. Je pourrais essayer de tenter de résoudre un conflit ou bien même, tenter, avec vous, de trouver des solutions sur X ou Y problèmes. Je vois également que d'autres membres d'autres races sont venus nous rejoindre et je m'en réjouis. Si vous avec un quelconque message à me faire passer, alors je l'écouterais. » Elle fit une nouvelle pause pour reprendre son souffle et s'assurer que tout allait bien du côté de Sunny « Comme vous avez put le remarquer, nous sommes beaucoup et il va être difficile de nous faire entendre correctement. C'est pourquoi, je vous demanderais de lever la main pour prendre la parole, et je choisirais moi même les personnes qui pourront venir à mes côtés, sur l'estrade pour s'exprimer. Je vous donne donc la parole! »


Cette fois, Lison fit un grand sourire à la foule qui recommença à parler entre eux pour échanger leur impression. La jeune cheffe avait repris toute confiance en elle, bien qu'elle attendait avec une légère appréhension, la suite des évènements. Le choix de prise de parole sur l'estrade avait été un choix stratégique. En effet, beaucoup de personnes aurait sûrement peur de parler devant tout le monde. Ainsi, cela réduirait le nombre de requête. Enfin, surtout les requêtes inutile. Ceux qui aurait le courage de monter ici, était sûrement ceux qui avait des choses importante à dire.

organisation du rp:
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Mitsu
♚ Fondatrice ♔

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Mitsu
Ven 17 Fév 2012, 19:03

Spoiler:

Cela faisait déjà un petit moment que Mitsuko complotait sur un sujet bien précis, un sujet qui lui prenait beaucoup de temps mais qui constituait une arme dévastatrice contre le roi déchu, Dante de Mallet. Celui-ci avait disparu il y avait un moment et les causes de sa disparition faisait sourire la reine car, après tout, s'en prendre à son ancêtre Mitsuko II et essayer de créer une sorte d'apocalypse semblait perdu d'avance. Mais elle connaissait assez Dante pour savoir qu'il avait bien souvent la folie des grandeurs. Bref, ce petit secret qu'elle entretenait avec soin depuis des mois devait maintenant être révélé au grand jour. Pour l'instant, Dante ne serait pas au courant, c'était le but de la stratégie, mais bientôt, lorsqu'il réapparaîtrait, il se rendrait compte que beaucoup de choses s'étaient passées en son absence.

La jeune femme changea d'apparence avant de se rendre dans la maison qu'elle possédait dans le quartier résidentielle lorsqu'elle n'était encore qu'une sorcière, la maison que l'on appelait « la maison en pain d'épice ». Passant un garde qui protégeait son trésor, elle se retrouva dans le salon où Faust étudiait consciencieusement la magie auprès d'une sorcière que la reine connaissait de longue date.

« As-tu fais des progrès depuis ma dernière visite? »

L'enfant leva alors la tête pour regarder Mitsuko puis sourit :

« Je suis assez doué pour vous reconnaître sous tous vos déguisements mère... »

« Cela ne m'étonne pas. »

Mitsuko sourit à son tour avant de reprendre la parole d'un air plus sérieux :

« Faust, je t'ai déjà parlé de ton père et du métier qu'il exerce, n'est ce pas? » L'enfant acquiesça. « Aujourd'hui nous allons voir cela de plus près puisque la reine des Orishas, de son rang : Orishala, et de son prénom : Lison, organise un grand débat sur la place de Megido. Je suis assez d'avis que si nous nous y rendions tous les deux, cela te ferait un avis de ce que ton père fait chaque jour... »

L'enfant semblait ravi de cette nouvelle puis, finit par questionner :

« Mais quand est ce que je verrai mon père? Cela fait dix ans qu'il est trop occupé pour venir me voir...depuis ma naissance... »

« Je sais que ce n'est pas évident mais sois sûr qu'il t'aime et qu'il pense à toi chaque jour. Il veut que tu réussisses, que tu deviennes fort et un jour, il viendra à ta rencontre. »

« Oui...j'espère que vous avez raison. »

C'est ainsi que Mitsuko et Faust partirent en direction de Megido, Mitsuko ayant bien entendu des choses à y faire, outre l'éducation de son fils.

Lison apparut sur l'estrade et après un discours digne de la reine qu'elle était, laissa la place aux protagonistes qui souhaitaient s'exprimer. Mitsuko leva donc la main, sa véritable apparence dissimulée mieux que jamais par le changement physique mais aussi par la nouvelle générale de sa mort. Lison la désigna et elle monta sur l'estrade. Regardant les invités lentement, elle prit la parole :

« Bonjour à tous. Mon nom n'a que peu d'importance mais je suis ici en tant que représentante du peuple des Ombres et sous l'ordre de l'esprit de la mort en personne. Si je suis ici aujourd'hui, c'est pour témoigner l'amitié que notre race porte au peuple des Orishas. Nous sommes certes les messagers de la Mort, ceux qui conduisent les âmes des êtres vers l'au delà en vue d'une réincarnation éventuelle mais ceci n'est que nature car si tout a un commencement, tout a également une fin. Ainsi, ne nous en voulez pas pour cela. Je tiens donc à signaler notre amitié à votre égard et viens également ici pour savoir ce qu'il en est de votre côté. D'ailleurs, si vous avez la moindre réclamation ou la moindre plainte à l'égard de notre peuple, je serai heureuse d'être la messagère de votre revendication à destination de notre souverain. »

Mitsuko tourna son regard vers Lison afin d'avoir une réponse de la part de la reine. Elle avait dit à Faust de rester dans la foule afin d'observer ce qu'il se passait, lui indiquant qu'il pourrait sans doute apercevoir son père.

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Dim 19 Fév 2012, 18:58

De nombreux bruits courraient depuis quelques temps sur une réunion organisée par l’Orishala en personne. Orodreth entendait les gens discuter dans les tavernes, sur la possible présence des chefs de toutes les races. Les gens se murmuraient les noms de la légendaire Mitsuko, des Eshus, et de certains des plus puissants guerriers des terres du Yin et du Yang, espérant les apercevoir ; de près ou de loin. En sortant de l’auberge d’Ethëaniel, un ancien mercenaire Elfe à la descente facile, l’Orisha pris le temps d’apprécier la beauté de Megido encore ensommeillée.


La ville de son peuple. Depuis le temps qu’il voulait y venir, l’attente avait été à la hauteur de la surprise. À chaque coin de rue, il croisait des regards vairons, des gens heureux à la peau matte, des personnes comme lui. Du reste, c’était une cité commerçante assez fréquentée, belle à voir, respirant la liberté. Quelques affiches étaient accrochées sur les murs des bâtiments, dont celle de Lison Catsy, la reine des Orishas. Tostaky s’arrêta quelques secondes, le temps de parcourir à nouveau l’affiche. Il lui fallait trouver la place Antarès, où allait se dérouler dans quelques heures la réunion en question.


Pendant ce temps là, Tehr dormait - et pour cause, il n’était pas encore midi -, nichée dans la capuche de son maitre. Elle était bien loin de toutes ces préoccupations politiques, et de tous les problèmes qui incombaient aux humanoïdes. Orodreth ne lui en tenait pas rigueur, évidemment, de toute façon elle n’aurait pas pu y faire grand’ chose. Après une dizaine de minutes d’errance dans la cité, il finit par arriver sur la place où la grande statue d’Antarès était élevée. Quel endroit emblématique pour rassembler les anciens esclaves. Il y avait déjà du monde, une petite foule qui ne cessait de prendre de l’ampleur. Une scène avait été installée pour l’occasion, et plusieurs mécaniciens s’occupaient des préparatifs.


Après une heure ou deux à discuter avec quelques uns des gens présents, l’Orishala fit enfin son apparition, avant de donner un discours. Elle avait une voix chaleureuse, qui s’accordait avec son regard clair. Tout le monde semblait impressionné par la prestance de Lison, et l’aura qu’elle dégageait. Tout le monde y comprit Tostaky, qui était heureux de voir pour la première fois la dirigeante de sa race. Il n’était pas déçu ; elle valait bien l’élogieuse description qu’on en faisait. Elle leur parla des guerres qui menaçaient l’équilibre précaire qui régnait, et proposa à tous de prendre la parole s’ils avaient quelque chose à dire. Orodreth souri à cette proposition. Il était vraiment dans la ville de la liberté. Chacun pouvait donner son avis, les chefs comme les gens normaux.


Sans trop attendre, une main se leva, et une dame à l’allure élégante monta sur l’estrade, avant de prendre la parole. Elle se présenta comme une représentante du peuple des ombres, envoyée par l’esprit de la mort lui-même. Des murmures montèrent dans la foule. Les rumeurs sur la mort de Mitsuko étaient peut-être vraies finalement. Sa voix calme et posée rassura le peuple Orisha, en réaffirmant l’amitié entre les deux races. Bien, se dit Tostaky, au moins ils ne risquaient rien de ce côté-là. Les ombres étaient des adversaires à redouter, il était bon que les deux peuples soient amis.


Elle s’entretient encore un peu avec Lison, puis retourna dans la foule, discrètement. Orodreth hésita quelques secondes, puis, lentement, leva la main. Lison parcourait la foule des yeux quand son regard se posa sur lui. Comme si elle avait en une fraction de seconde pénétré son esprit et lu tout ce qu’il y avait à savoir sur lui, elle sourit, lui faisant tourner la tête avec gêne, avant de lui faire signe de monter. Il traversa le flot de personnes qui le regardait d’un air surpris, parfois moqueur, et arriva finalement sur l’estrade. Il salua la reine, et se tourna vers le public. Devant l’étendue de personne, la seule pensée qui lui vint fut rapide, et cinglante :


*Mais qu’est-ce que je fais, moi ?*


Puis il se rappela qu’il était ici parce qu’il avait quelque chose à dire, à transmettre. Il serra le poing, et pris une grande inspiration. Il parla haut et fort.


« Je ne suis pas ici pour vous dire à qui déclarer la guerre. Je ne suis pas ici pour vous dire à qui ne pas la déclarer. Je ne suis pas ici pour vous demander de vous laisser battre, ni pour vous demander de vous défendre par la force à chaque fois qu’on nous opprime. Non, je ne suis pas ici pour cela. Je suis ici parce que je suis libre, libre de vivre, libre de choisir qui sont mes ennemis, qui sont mes alliés. Ne nous méprenons pas sur les récentes attaques de vampires, toutes plus barbares les unes que les autres. Ces gens, ces bandits, ne sont pas ici pour transmettre le message d’une race entière. Si notre colère doit s’abattre sur quelqu’un, ce doit-être sur les responsables de ces violences, pas sur les Vampires en général. »


Il fit une pause, et poursuivit :


« Nos ancêtres, Antarès elle-même, ne se sont pas battus pour nous transmettre un message de vengeance, de violence. Ils ne se sont pas battus pour faire de nous un peuple brutal et va-t-en-guerre ! Mais pour notre liberté, notre liberté de vivre dans un monde où nous ne serons plus victimes de la barbarie des uns, de la cruauté des autres ! Nous sommes Orishas, nous ne dépendons pas des volontés d’une race qui s’autoproclamerait supérieure. Nous sommes libres ! Et si je suis venu ici, », et il se tourna vers l’Orishala, « c’est parce que j’ai choisi quoi faire de ma liberté. Ma liberté, je l’utiliserais pour servir notre reine, et l’appuyer dans chaque décision qu’elle prendra, parce que j’ai confiance en ce qu’elle choisira pour notre peuple. »


Il posa un genou à terre, et releva la tête vers Lison, la regardant en face pour la première fois, en attendant sa réponse.

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Lun 20 Fév 2012, 21:54

Un regard argenté, quasi blanc sous le soleil, virevoltait sur le décor pittoresque de Megido. Comme elle connaissait cette ville pour y avoir vécu, elle ne s'émerveillait pas des façades en bois inclinées sur les ruelles pavées, ou bien de déambuler dans un labyrinthe de rues, pulsant la foule telles les artères d'une gigantesque créature. En fait, Lynn se laissait assaillir par tous les souvenirs que lui faisait remonter la cité des Orishas. C'était ici qu'elle avait grandi et appris à aimer les autres. C'était dans cette ville qu'elle s'était construite sa personnalité.

Au fur et à mesure que L'Ultimage progressait, la foule était de plus en plus compacte et excitée. Tout le monde tentait d'apercevoir l'estrade où se tenait l'Orishala. D'ailleurs, Lynn elle-même était extatique à l'idée de voir de nouveau son amie, même si elle ne comptait pas se révéler. Elle n'avait aucune question à poser à Lison qui puisse être entendu par tout le monde, et elle n'avait pas non plus de déclaration à faire. La petite magicienne comptait juste écouter, car de nombreuses communautés Orisha étaient installées sur les terres contrôlées par les magiciens. Il était plus que conseillé de s'intéresser à eux.

Alors que Lynn considérait un groupe de personne qui lui coupait la route, l'un d'eux se mit à la fixer, puis détourna aussitôt les yeux pour aller murmurer dans l'oreille de son compagnon. Ce dernier répéta la même rituel que son camarade, si bien que la totalité du petit groupe d'Orishas se mit à la regarder, l'ayant visiblement reconnu grâce à sa longue cape lisérée d'or et son visage qui n'avait rien d'un mystère. Lynn leur fit alors un joli sourire qui ne fut pas rendu, mais elle comprenait un peu pourquoi. Levant les yeux sur les côtés, elle vit ses Archimages qui foudroyaient les jeunes gens du regard.

Lynn poussa un soupir. Et oui, elle ne pouvait pas se déplacer jusqu'à une telle manifestation sans avoir au minimum cinq Archimages pour assurer sa sécurité. Ces derniers la flanquaient en lançant des regards suspicieux à toute personne curieuse d'observer six personnes vêtues de longues et riches capes immaculées. Dans son dos, Lynn sentit une main tenter de rabattre la capuche de sa cape sur sa tête, mais elle se secoua vigoureusement et fronça légèrement les sourcils à l'adresse du coupable.

-Vous ne devriez pas vous exposer de cette façon, altesse, se défendit l'intéressé. Nous n'avons pas besoin de plus d'yeux vairons braqués sur vous.

La procession de magicien s'était arrêtée, car là où ils étaient, la foule compacte ne bougeait plus et tentait simplement d'apercevoir l'Orishala en se haussant sur la pointe de pieds. Lynn, quant à elle, ne se fatigua même pas à essayer puisque sa petite taille lui permettait à peine d'apercevoir le toit de toile de l'estrade. L'un de ses Archimages, dont la taille et la carrure l'aidait à s'imposer dans une foule, s'en rendit compte et passa un bras massif sous les fesses de la jeune fille afin de la hisser sur une de ses larges épaules. Avec un grand sourire satisfait, Lynn ajusta sa position sur son perchoir – qui était suffisamment grand pour le confort d'une silhouette aussi fine que la sienne – et put enfin apercevoir l'estrade.

La dirigeante des magiciens arrivait à point nommé car bien qu'elle ait raté le début de l'évènement, elle pouvait maintenant entendre la représentante du peuple des ombres qui s'exprimait. Lynn se demandait s'il s'agissait de la même représentante qui avait répondu à sa missive de paix. D'ailleurs, le discours avait quelques similitudes. Au bout d'un moment, lorsque la représentante quitta l'estrade, la petite magicienne se joignit poliment aux applaudissements, et vit le second invité escalader à son tour la scène. Cette fois, le discours était fier, loyal, et ma foi... plutôt bien construit. Ce n'était assurément pas n'importe quel quidam qui s'agenouillait en ce moment devant sa souveraine.

L'Ultimage avait bien fait de venir. Elle fut tout de même légèrement distraite par le garçonnet aux cheveux blonds. Bien entendu, elle savait qui il était pour l'avoir vu au funeste rendez-vous de Dante, aussi, elle éprouva instinctivement une pointe de tendresse pour cet enfant appartenant à sa race. Ce dernier accorda d'ailleurs un bref regard à Lynn, s'étant peut-être rendu compte qu'elle l'observait. La magicienne lui fit alors un petit signe de la main accompagné d'un gentil sourire.

Toutefois, une petite secousse de son perchoir, qui était - rappelons-le - une épaule, tenta en vain de lui rappeler qu'elle n'était pas là pour faire des risettes à un enfant mais pour s'informer des évènements qui se déroulerait durant cette confrontation entre une Orishala, son peuple ... et le monde.

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Lun 27 Fév 2012, 16:51

Un fugitif , voilà ce que j'étais devenu aux yeux du monde . Mes anciens alliés me traquaient et mes ennemis encore plus que jamais . Je ne pouvais que fuir , moi , celui qui fut autrefois roi et dont le nom était trainé dans la boue . Mais Lily avait raison , maintenant que j'étais dehors , je devais les faire payer , ceux qui s'opposaient à mon retour et détenaient mon fils . Alors que j'arpentais les rues malfamées d'une énième cité providence , je vis un appel au ralliement sur la place de Megido . Megido , ce n'était pas la capitale du régime de Lison ? Megido , ce n'était qu'à quelques jours de marches , j'étais trop épuisé pour utiliser mes pouvoirs , je devais me reposer . Une fois de nouveau sur pied , je me rendis compte que je pouvais pas me ramener là bas en touriste . Il y aurait forcément des gardes , des représentants d'autres races et puis ... et puis je ne savais pas ce que Lison pensait de moi après ces deux dernières années . Je me regardais dans le miroir de la famille qui m'avait offert le gîte sur mon chemin .

Mon visage creusé par la fatigue restait reconnaissable . Ma crinière blanche , mes yeux bleutés et mon éternelle barbe de trois jours me trahiraient avant même que je n'entre dans le vieux quartier de Megido . D'un claquement de doigt , mes traits s'affinèrent , mes mèches de cheveux devinrent noires comme le jais et ma barbe s'en alla . Ma musculature imposante fut tronquée , réduit à son plus bas volume tandis que j'enfilais des vêtements plus sobres . J'ouvrais grand la bouche pour admirer mes longues canines qui me feraient aisément passer pour un vampire tandis que mon regard ensorceleur se vêtit d'une parure sanglante . J'étais fin prêt à m'en aller . Quoi que , un détail m'échappait . Alors que je passais mes mains , ma chevelure se plaqua en arrière . Maintenant , je pouvais m'en aller .






Spoiler:


Dans une gerbe de plumes sombres , je m'envolais vers la grande ville de Megido . Après plusieurs heures , je vis enfin la capitale orisha et je décidais de me poser aux alentours pour ensuite entrer en marchant . Une fois mon chemin demandé à maintes reprises et à maintes gentes demoiselles , j'arrivais au lieu du rassemblement . A l'instant où j'arrivais , un orisha venait de terminer un discours sulfureux sur le sens de la vie et de la mort . Très intéressant je dois bien l'avouer . Je ne me doutais pas que Mitsuko avait fait un discours juste avant lui ... En revanche , mes pupilles écarlates ne ratèrent pas la jeune Lynn qui surplombait tout le monde sur les épaules d'un mage assez bien bâti . Comme j'aurais aimé la rejoindre et lui parler des heures durant . Mais j'avais perdu ce droit dès l'instant où ma défaite fut annoncée , il y a deux ans .

J'étais tiraillé , que faire dans une telle situation ? Je savais même pas pourquoi j'avais décidé de venir ici . Un coup de tête , comme d'habitude . Mais alors que mon cœur était en proie au désarroi , un homme que je connaissais parfaitement s'avança sur l'estrade . La parole lui fut donnée par Lison dont je n'osais pas croiser le regard pour le moment . En revanche , cet enfoiré , je voyais très bien qui c'était : Abel los Desperados , mon chancelier et général en chef . Ce bâtard , dont j'ignorais la trahison jusqu'à ce qu'il ouvre la bouche , se mit alors à cracher son venin en arguant la foule :

- Nobles citadines , nobles citadins , je viens ici pour vous parler en tant qu'allié , en tant qu'ami . Notre ancien roi , puisse la peste l'emporter après l'avoir fait autant souffrir qu'il nous a fait souffrir , s'est montré coupable d'un crime que l'on aurait pensé impossible sur nos terres .

Parle pour toi , c'est juste que t'as jamais eu le courage d'accomplir le millième de ce dont j'étais capable . Si je n'avais plus de respect pour Lison et ma propre vie , j'aurais foncé sur ce traitre pour lui enfoncer ma lame là où je le pense : au fond de sa gorge .

- Et c'est pour cela que les chefs de race l'ont enfermé dans les entrailles de la terre , de là où on ne peut s'évader !


Dommage pour toi le larbin , je me suis fait la malle y'a déjà une bonne petite semaine .

- Mais pas Dante de Mallet . Lui seul pouvait réaliser l'impossible une seconde fois , et il s'est échappé de sa prison .


Mon visage devint subitement pâle . Comment cet incapable avait-il eu vent d'une pareille information ? Il n'avait jamais aussi bien servi dans le passé en tout cas . Malgré mon apparence dissimulée et le fait que je me fondais parfaitement dans la foule , je me faisais très discret .

- Il est clair que ce despote tentera de récupérer une place qu'il considère sienne , celle du trône . Mais nous devons l'en empêcher ! J'en appel à votre vaillance , orisha , mais aussi à celle de tous les peuples libres qui veulent se dresser comme dernier rempart contre l'infamie ! Aux mercenaires , brigands et vermines , vous avez là une chance de vous racheter ! Soldats , guerriers et héros , je vous offre l'occasion de faire luire votre nom de la clarté de la gloire pour l'éternité ! Je mets à prix la tête de notre roi , Dante de Mallet . Que celui qui me le ramène mort ou vif soit loué jusqu'à la fin des temps !

Une ovation s'empara de la foule , j'étais donc si peu aimé que ça ? Peut-être que je devrais faire mon apparition . Non , je savais qu'il était bien trop tôt . Je devais laisser ce macaque jouir de son nouveau talent d'orateur pour quelques semaines encore tout au plus . Passé ce délais , je reprendrais mon trône et j'écraserai les chiens galeux qui voudront s'opposer à moi . Une telle perspective me fit doucement sourire avant que mes gloussements démoniaques ne soient étouffés par la foule .
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Lun 27 Fév 2012, 18:04

Spoiler:
C'était la première fois que je visitais Megido, et je me disais très rapidement que ce serait sûrement la dernière. D'après les informations que j'avais eu c'était une ville peuplée d'Orishas, réputée pour ses mercenaires. A peine arrivé à une des portes de la ville, après plusieurs heures de marches, j'avais semblait-il été vite repéré comme étant un suceur de sang, qui ne devaient pas avoir très bonne réputation dans le coin. Je décidais - avant de chercher un lieu proposant des requêtes intéressantes - de faire un petit tour dans la ville.

Contrairement à d'autres villes où le paysage laissait à désirer, mais qu'en retour la population était des plus sympathiques, je fus surpris de constater que le peu d'Orishas que je connaissais semblaient faire exception dans leur propre race. Il me suffisait de faire un pas pour que plusieurs paires d'yeux vairons me déshabillent - pour être poli, car je pensais presque qu'ils essayaient de me foudroyer - d'un regard. Même s'ils faisaient preuve de retenue en évitant de m'agresser physiquement, ils arrivaient à me mettre mal à l'aise. Je ne me laissais pas démonter et utilisais le contrôle de sensations pour me donner l'impression que tout allait bien dans un monde merveilleux, rempli de jeunes vierges prêtes à se donner pour se faire saigner, et ce sans la moindre retenue.

Une fois cette balade de santé terminée, j'entrais dans une des plus grandes tavernes que j'avais jamais vu et commandais une boisson quelconque au tavernier. Je pensais lui demander quelques informations en tant que client, mais une fois de plus, je fus accueilli d'une façon des plus aimables.

"Je n'ai rien à dire à une saleté de suceur de sang ! Maintenant, si vous avez fini de consommer, vous êtes priés de partir, et vite."

Mais PUNAISE, qu'est-ce que je leur avait fait ? C'était à croire qu'ils avaient la capacité de repérer les vampires à des kilomètres à la ronde, j'avais pourtant fait attention à ne pas laisser mes yeux rougir sous le coup de la colère et mes canines ne s'étaient pas montrées depuis mon arrivée dans cette ville. Je ressortais furax sous un silence de plomb après l'annonce que l'homme venait de faire. Je trouvais finalement et par moi même un panneau rempli d'affichettes toutes au final plus inutiles les unes que les autres, quand je tombais enfin sur une annonce postée apparemment en masse par l'Orishala. Ce qui était écrit m'arracha un sourire et je me retins d'exploser de rire en lisant ce ramassis d'ironie.

Ils n'étaient pas en guerre ? A en voir le comportement que certains adoptaient dans cette si merveilleuse ville, cela n'allait pas tarder car il suffisait de faire un tour dans les rues pour constater que la mort d'un étranger ne les dérangerait pas, outre le fait que cela déclencherait sûrement ladite guerre que leur chef voulait éviter. Après tout, ceux qui "menacent cette paix provisoire", c'était bien eux, et pas les voyageurs qui se faisaient presque agresser gratuitement. Finalement, je venais de trouver une bonne raison de rester. Écouter le discours associé à cette magnifique annonce allait être un divertissement des plus plaisants, surtout quand elle aurait à répondre aux questions de voyageurs excédés par le comportement des gentils Orishas qui n'aspiraient qu'à la paix en violentant les autres.

Une fois arrivé à la place, je fus déçu de constater que j'avais manqué le plus gros du discours de l'Orishala mais j'avais saisi le principal : le peuple et tous ceux qui assistaient à cet évènement avaient le droit à la parole pour s'exprimer librement. D'ailleurs, les premières personnes ne tardèrent pas à se manifester. J'eus la chance d'écouter le discours d'une ombre, d'un Orisha patriote et de quelques autres personnes. Je me demandais cependant - et assez rapidement - si ce peuple n'était pas doté d'une sorte de télépathie généralisée car les mêmes regards haineux alentours se jetèrent de nouveau sur moi. Je m'efforçais de ne pas écouter les pensées environnantes mais dans le vacarme mental que j'étais obligé de supporter, j'entendis un mot, un seul petit mot qui me donna envie de tous les étriper. Si je n'avais pas depuis quelques temps réussi à garder le contrôle sur mes pulsions, j'aurais sûrement déjà fait un carnage.

Pour tenter de penser à autre chose, j'écoutais le discours suivant, tout en approchant d'un homme qui ressemblait franchement à un compatriote. J'allais engager la conversation quand je sentis son cœur palpiter, pile au moment où un type annonçais l'évasion d'un certain "Dante de Mallet". Je doutais sérieusement qu'il eut quelque chose en commun avec le fugitif mais sa réaction confirma mes doutes car je sentis de la chaleur et quelque chose d'assez effrayant se dégager de lui. Ce n'était en rien un vampire, ce qui au final ne me fit ni chaud ni froid et je me concentrais sur quelque chose de plus intéressant.

Les derniers mots de l'annonceur eurent un double effet sur moi. D'une, une petite chasse à l'homme ne serait pas déplaisante, et de deux, j'allais l'étriper sur place, en plus de tous les Orishas haineux car il venait d'associer les mercenaires à des brigands et de la vermine. Cependant, sa réplique tombait à pic et je levais aussitôt la main. A ma plus grande surprise, une dizaine d'autres se levèrent et certains se retournèrent, une lueur assassine dans les yeux. J'étais excédé par ce comportement puéril, mais s'ils voulaient jouer aux plus cons, ils allaient être servis. Je me concentrais sur mon ombre et lui fit parcourir tout mon bras levé. Une fois arrivée au bout, elle prit la forme d'une main géante, aux mêmes proportions que la mienne mais en dix fois plus grande et large. J'attendis qu'on me donne la parole pour faire revenir mon ombre à sa place et glisser une pensée à l'intéressée avant de parler à voix haute :
*Veuillez m'excuser par avance, mais je ne souhaite pas monter sur l'estrade, je n'ai pas envie de me prendre une dizaine de coups de couteaux en chemin ...*

"J'aimerais réagir à ce qui vient d'être dit. Tout d'abord, vous associez les mercenaires aux brigands et vermines. Je trouve ceci des plus diffamatoires car en tant que mercenaire, je ne vois pas le lien qui existe avec la vermine. Et depuis quand les mercenaires auraient-ils besoin de se racheter de quelque chose ? Je n'ai pas eu à déserter quoique ce soit ou déshonorer quiconque pour m'engager dans cet voie."

Ça, tu l'avais bien mérité ! Je pris une inspiration avant de continuer, mon regard se portant maintenant sur l'Orishala.

"En parlant de mettre tout le monde dans le même paquet, je souhaiterais faire une remarque sur ce que j'ai lu en venant. Vous dites que les Orishas n'aspirent qu'à la paix et ne cherchent pas les conflits. Alors pouvez vous me dire pourquoi, à peine arrivé pour chercher de quoi gagner ma vie, on m'a aussitôt considéré comme un nuisible et un indésirable ? Je peux très bien concevoir que personne n'apprécie réellement les fils et filles de la nuit, mais est-ce la une raison pour avoir une attitude raciste envers nous ? Je ne viens pas en tant que représentant de ma race, mais comme un simple voyageur qui se trouve opprimé par ce peuple qui se veut pacifiste."

J'allais annoncer la fin de mon discours quand une des pensées que j'avais entendu - enfin qu'on avait hurlé à mon égard - me revint en tête.

"Je vous remercie de votre écoute, et je souhaiterais ajouter, au cas où certains en douteraient encore, que nous ne sommes pas des cadavres !"

A ces mots, je sentis une cinquantaine de cœurs s'emballer, comme s'ils avaient quelque chose à se reprocher. Personnellement, je me sentais beaucoup plus léger d'avoir vidé mon sac et pensais rester un peu d'une pour entendre la réponse de l'Orishala, de deux pour me délecter le plus possible du sentiment indescriptible émanant de certains, mêlant culpabilité et rancœur.
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Mer 14 Mar 2012, 20:59

Hrp:

De nombreuses mains se levèrent et il n'était pas évident pour la reine de choisir. D'autant plus que de nombreuses émotions des gens lui parvenait grâce à son pouvoir d'empathie. Il n'était pas évident de tous les entendre et encore plus les comprendre. C'est pourquoi Lison faisait tout pour ne pas les écouter à ce moment précis. Le lien qu'elle avait avec les Orishas étaient encore plus fort, et donc elle était tenté de choisir un des siens. Or, il ne le fallait pas. Il fallait absolument qu'elle soit neutre. Elle ferma donc les yeux pour se vider la tête et une fois qu'elle les rouvrit, elle choisit la première personne avec la main levé qu'elle vit. Ce n'était autre qu'une femme somptueusement habillé. Ce devait être une personne riche, peut être avec du pouvoir. En tout cas, ce n'était pas une Orisha.

La femme choisie monta avec élégance sur l'estrade et Lison se força légèrement à lui sourire pendant qu'elle tentait de lire dans son cœur. Son contrôle des énergies lui indiqua immédiatement que cette femme avait un immense pouvoir, sûrement plus élevé que le siens et la jeune reine se surpris à angoisser et à s'inquiéter légèrement. Elle espérait qu'elle soit une personne pacifique. Son pouvoir d'empathie lui disait que c'était plutôt le cas, pourtant elle avait du mal à la cerner malgré tous ses pouvoirs pour analyser quelqu'un. Plus elle la regardait, plus elle lui semblait familière, pourtant, elle était sûr de ne jamais l'avoir vu. C'était comme sorte de pressentiment ou d'instinct. Une fois que la femme se retrouva à ses côtés, l'orisha finit par secouer discrètement la tête pour chasser ses pensées qui ne menaient finalement pas très loin.

L'orishala écouta alors le discours de la première intervenante entremêlant les doigts de ses deux mains dans une position attentive. Mais, Lison frémit quand elle entendit « représentante des ombres ». Ce n'était pas qu'elle n'aimait pas cette race, elle n'était pas du tout raciste après tout, mais en ce moment elle avait des problèmes avec certains d'entre eux, d'où ça réticence. De plus, elle avait l'impression que la femme ne disait pas entièrement la vérité. Son pouvoir de révélation n'avait pas l'air de fonctionner, ou plutôt, l'information devait être trop ambiguë pour qu'il en soit certain. La cheffe fronça alors les sourcils, devenant plus attentive encore. En plus, vu la puissance qu'elle ressentait venant de l'inconnue, Lison était encore plus méfiante. Cependant, elle semblait dire la vérité quand elle déclara qu'elle était là pour témoigner leur amitié. Ce qui rassura l'orishala considérablement. Pourquoi se poser trop de question si au final, cette femme n'était là que pour leur présenter la paix entre leur deux peuples.

A cette annonce, Lison sourit. Cette messagère précisa également que s'ils avaient une quelconque réclamation à faire, il fallait le faire auprès d'elle. Le foule d'Orisha présente se fit plus agité et on pouvait entendre des « Il faut que les Ombres arrêtes de pousser les Orishas de Megido au suicide », « Menteuse! Vous nous voulez du mal! Il y a de plus en plus d'Orisha qui se suicide à cause de vous! ». La représentante de la liberté soupira discrètement. En effet, quelques ombres travaillaient pour les vampires et poussait au suicide les Orishas. Toutefois, c'était un cas isolé. La reine elle même ne devait même pas être au courant. Les Ombres suspectées ne voyaient en cela qu'une opportunité pour agrandir leur peuple et sûrement devait il gagner un peu d'argent. Lison acquiesça alors en réponse à la messagère, tout en essayant de garder son sourire, puis elle répondit à cette déclaration :


    « Je vous remercie madame. Si mon peuple semble tant remonté contre le votre, c'est parce que nous rencontrons quelques problèmes avec certaines ombres » L'orishala se tourna alors vers la foule pour s'adresser directement à elle. « Les suicides d'orisha causé par les ombres ces derniers temps est un cas isolé. L'esprit de la mort elle même n'as rien avoir dans cet affaire. » La foule se mit alors a chuchoté, comprenant un peu plus les évènements. Mais cela se voyait qu'ils restaient toujours méfiant. Lison quant à elle, se tourna une dernière fois vers la messagère « Si votre reine veut plus de précision sur cet affaire, je serais ravie de la rencontrer pour lui expliquer en détails le problème. J'espère que cela restera isolé et nous acceptons vos amitié avec joie. »


Lison se courba légèrement pour montrer son respect à l'ombre et pour montrer que c'était à une autre personne de monter. Une fois que la messagère fut descendu, l'orishala renouvela son rituel : elle ferma les yeux et dès qu'elle les rouvrit elle choisit la première personne levant la main qu'elle voyait. Son choix tomba sur un orisha à l'allure assez ténébreuse tout en restant avenant. La jeune reine lui sourit alors en le pointant du doigt.

Le jeune homme semblait avancer timidement et Lison ne cessa pas de lui sourire dans le but de l'encourager à venir s'exprimer. Elle était consciente que cela ne devait pas être facile et elle lui laisserait tout le temps qu'il faudrait. Seulement, quand il prit la parole, il eut soudainement l'air bien plus sur de lui. La cheffe l'écouta attentivement, acquiesçant vigoureusement lorsqu'il annonça qu'il ne fallait pas viser les vampires en général. Cela rejoignait se qu'elle venait de déclarer et la foule se montrait plus agité que jamais bien que silencieuse, respectant le discours. Lison pouvait ressentir l'émotion général des spectateurs et bien que ces derniers restaient méfiant quand au jugement des vampires, ils semblaient maintenant à demi convaincu qu'il était plus sage de juger les gens individuellement et non la généralité. L'orishala était donc satisfaite sur ce point. Si les orishas devenait plus indulgent, alors il y avait moins de chance pour que cette affaire tourne au vinaigre. Du moins, elle l'espérait.

Les dernières paroles prononcées par le jeune Orisha toucha profondément Lison qui ouvrit légèrement la bouche de surprise avant de la refermer, réalisant qu'il venait de la complimenter. Dans un premier temps, elle était bien trop surprise pour oser répondre et on pouvait lire dans ses yeux l'émotion. Elle était touchée, vraiment touchée. Voilà exactement pourquoi elle avait voulu devenir Orisha. Elle voulait que son peuple ait confiance en elle, qui la soutienne s'il le fallait et avant tout qu'il ait besoin d'elle. Si ses conditions n'étaient pas réunit, alors elle ne voyait pas l'intérêt de rester Orishala. Lison ne cherchait pas le pouvoir, elle cherchait à se rendre utile, d'assumer les responsabilités que la liberté entraînait. C'était donc aussi pour ça qu'elle avait fait ce rassemblement. Pour s'assurer qu'elle n'avait pas fait tout ce chemin vainement, que son peuple avait confiance en elle et cet homme venait justement de la rassurer. Il était là, agenouillé, s'offrant à elle, offrant sa liberté. La jeune reine qu'était Lison avait du mal à retenir son émotion, et ses yeux commencèrent à se remplir de se liquide scintillant, qui, si on regardait bien faisait briller ses yeux vairons sous le soleil de la grande place.

Finalement, la jeune cheffe se ressaisie et secoua la tête afin de reprendre ses esprits. D'un revers de main elle frotta ses yeux qui étaient à la limite de déborder, le plus discrètement possible. Ensuite, elle attrapa doucement la main de l'orisha mais fermement, elle le tira vers elle pour le prier par ce geste, de se relever au plus vite.


    « J'ai horreur qu'on s'agenouille pour ma personne » dit elle tellement précipitamment que sûrement peut de gens avait entendu dans l'assemblé. Heureusement d'ailleurs, car elle était encore un peu gênée et elle regretta immédiatement d'avoir était aussi sèche. Il faut dire qu'elle ne mentait pas. C'est vrai que c'était une marque de respect mais bien qu'elle était orishala, elle ne se sentait pas supérieur aux autres, surtout au point qu'on s'agenouille ou qu'on se courbe pour elle. Et puis, elle était encore un peu sous le coup de l'émotion. « Je... je te remercie pour ce magnifique discours qui devrait servir à ouvrir les esprits de chacun... » Plus elle parlait, plus elle retrouvait ses moyens. «  Et je te remercie de me soutenir avec autant de foie. Et... et j'espère surtout que je ne te décevrait pas. Ni toi... » elle se tourna de nouveau vers la foule en parlant plus fort « ni personne d'autre. » Lison avait beau avoir confiance en elle, elle avait toujours cette peur de faire une erreur qui pourrait lui être fatal à elle et surtout à son peuple. Elle se montrait comme une femme avec ses doutes et ses convictions, ce qui, elle l'espérait aussi, permettrait aux orishas de s'identifier et d'être compréhension.


    « Aurait-on le droit de connaître ton nom? » demanda-t-elle cette fois avec le sourire.


Après sa réponse, elle lui sourit, baissant la tête pour lui dire en revoir. Puis, quand il fit mine de partir, elle se pencha à son oreille afin qu'il soit le seul à l'entendre.

    « N'hésite pas à venir me voir chez moi, ou ici quand je travail. Je serai ravie de faire ta connaissance. »


Sur ceux, le jeune homme s'en alla pour laisser place au suivant. Ainsi, l'orishala reporta son attention sur les spectateurs, lorsque, du coin de l'oeil, elle vit Sunny qu'il lui faisait des signes depuis le coin d'estrade où il s'était établit. Elle porta alors son attention quelques seconde sur lui et ce dernier lui fit des signes de la tête pour qu'elle regarde dans un direction. Les yeux de la jeune femme traversa alors la foule et ses yeux tombèrent sur une petite silhouette blanche. Elle ne mit pas beaucoup de temps pour reconnaître Lynn qui était venu assister à cette réunion. Elle chercha son regard et lui sourit, profitant du temps où la foule échangeait leur impression sur le discours du jeune Orisha, pour se montrer discrète. Lison savait que l'ultimage ne viendrait sûrement pas s'exprimer. Elles étaient toutes les deux plus ou moins amie et enfaite, l'orishala aurait même préférée lui parler seule à seule depuis le temps qu'elles ne s'étaient pas vu. Elle se promit alors de tenter d'aller lui parler un jour où l'autre, en espérant que la magicienne ait le temps également.

Bien que pour le moment, elle ne pouvait pas trop lui parler, Sunny, quant à lui, avait une envie folle de sauter de son perchoir pour aller parler à cette femme qui était sa cheffe finalement et qu'il n'avait fait qu'apercevoir à la réunion des chefs de race. Il n'avait pas put aller lui parler et il avait été extrêmement déçu. Sa mère adoptive était peut être son modèle mais Lynn l'impressionnait beaucoup également. Lison, comprenant immédiatement l'envie de son fils adoptif et lui accorda, d'un signe de tête, d'aller la rejoindre s'il le souhaitait.
~~
Le petit garçon ne perdit alors pas de temps. Il sauta de l'estrade, se faufila avec plus ou moins d'agilité entre les gens tous serrés comme des sardines et après 2 bonnes minutes de parcours du combattant, il se retrouva en face du grand monsieur qui tenait la reine sur ses épaules. Il agrippa alors son pantalon pour attirer son attention. Seulement, quand il ouvrit la bouche pour parler, rien ne sortit. Il était tellement impressionné qu'il avait peur de dire quoi que ce soit.
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De son côté, l'orishala choisit une nouvelle personne. Cette fois, elle regretta presque son choix avant même que l'homme monte sur l'estrade. En fait, elle avait un mauvais pressentiment. Il avait l'air d'être une sorte de grande gueule macho. Toutefois, elle n'allait pas décliner son offre pour un mauvais pressentiment, ce serait très certainement mal vue. Mais bon... elle était tout de même curieuse, espérant qu'il ne fasse pas trop de scandale. Elle le laissa donc parler. Elle comprit bien vite que cet homme était un ange déchu et qu'il parlait de Dante. Elle avait eu vent de cette nouvelle d'enfermement et elle avait été bien attristé. Oui quelques part, Dante le méritait, mais elle regrettait d'avantage de ne pas avoir réussis à le raisonner, ni personne d'autres d'ailleurs et qu'il fallu en arriver à là avec lui. Elle savait qu'il avait un bon fond. Elle savait lire dans le coeur des gens et c'était le genre de chose qui ne lui échappait pas. Elle l'aimait bien, même s'il avait voulu provoquer la fin du monde, même s'il était trop souvent arrogant et énervant. Pour elle, il était juste un peu tourmenté. Non... en fait, il était extrêmement tourmenté, mais c'était ce qui le rendait attachant. Enfin... de son point de vue à elle bien entendu, ce qui était rarement le point de vue des autres....

En effet, le peuple semblait indigné quand l'homme précisa qu'il s'était enfuit. Lison ne put alors retenir un sourire d'amusement. Forcement qu'il s'était échappé... Cet homme était plus têtu qu'elle...C'était pour dire et très malin aussi. Elle espérait que personne ne se rende compte de sa satisfaction à ce moment même. Elle n'avait pas envie de montrer aux gens qu'elle était ravi de cette nouvelle et que quelques part, elle était encore du côté de Dante. Et puis quoi? Au moins, elle ne s'ennuyait jamais avec lui, même si elle avait toujours envie de lui foutre des baffes. Des baffes il en avait bien besoin.

Bref, son cerveau se mit alors à réfléchir à 200 à l'heure lorsque l'homme fit appel à tout le monde afin de retrouver cet homme fugitif. Il le voulait mort ou vif et cet annonce avait provoqué une grimace chez la jeune reine. Bien qu'elle doutait que quelqu'un réussis à tuer Dante de Mallet, elle aurait voulu éviter tous les risques. Il fallait qu'elle trouve une solution, sinon elle aurait l'impression d'avoir sa mort sur la conscience ou elle ne savait quoi encore...


    « Je me porte volontaire pour vous le ramener! » annonça-t-elle soudainement. Le silence frappa alors la place à cette déclaration. « Je n'irais pas me vanter en vous disant que je le connais très bien, mais je le connaissait avant qu'il devienne roi, il y a donc peut être des chances que j'arrive à le retrouver... En plus, mes pouvoirs m'ont permit de connaître quelques uns de ses points faibles. »


En se portant volontaire, la jeune reine espérait ainsi que cela dissuaderait d'autre personne à aller à sa recherche. En plus, elle avait bien envie de s'entretenir également avec lui en tête à tête et si possible le comprendre et l'aider... voir même lui foutre des baffes. Et puis, s'il se révélait être devenu totalement fou, elle pourrait toujours le ramener à cet homme qui avait l'air d'avoir tous les arguments nécessaire pour les convaincre que Dante était le diable en personne. Lison attendit donc la réaction de l'ange déchu en souriant tout en restant droite pour faire comprendre qu'elle ne plaisantait pas. Elle espérait qu'il ne se rende pas compte de son léger mensonge.

Sur ce, La jeune cheffe chercha un nouveau candidat. Elle allait fermer ses yeux comme à son habitude, lorsqu'elle vit une main anormalement grosse se lever. Elle le regarda en fronçant les sourcils d'un air agacé, mais elle entendit la voix du concerné dans sa tête. Sur le moment, elle ne comprenait pas pourquoi il pensait se faire poignarder, mais elle reconnut son teint anormalement blanc et put apercevoir ses canines quand il prit la paroles, bien en colère. C'était donc un vampire.

D'abord, Lison fut plus surprise qu'autre chose. Cet être de la nuit, comme il se nommait, semblait être un mercenaire, qui avait prit pour lui la remarque de l'ange déchu. Elle n'avait rien contre les mercenaire et bien que le fait qu'il soit un vampire aurait éventuellement put la déranger, elle n'avait rien contre ce malheureux. Elle pouvait lire dans son coeur que ce n'était pas un être mauvais, bien au contraire. Ce n'est que lorsqu'il expliqua clairement ce qu'il avait vécu en arrivant ici, qu'elle comprit toutes cette colère. Alors une fois qu'il eut finit, elle soupira bruyamment, gêné, agacé. Elle avait voulu éviter de parler de l'affaire des vampires car pour plus de sécurité, il valait mieux taire cette affaire. Or il fallait qu'elle se rende à l'évidence, de plus en plus de gens était au courant et cela nuisait même au voyageur. De plus, elle sentait bien l'hostilité monter dans le cœur des orishas à l'entente du discours. Il était peut être temps de rendre cette affaire publique afin d'apaiser les cœurs. Et qui sait, peut être trouveraient ils tous ensemble une solution.

    « Bon! » Déclara-t-elle pour réclamer le silence qui se faisait prier. « Je vais mettre les choses au claire. J'avoue qu'en nous réunissant tous ici, je m'attendais à ce que quelqu'un fasse une remarque de ce genre à un moment donné. Toutefois, je pensais que cela viendrais plus des Orishas. » La dernière phrase avait été presque chuchoté, telle une réflexion personnelle. "Si j'ai bien compris vous venez tout juste d'arriver à Megido? Veuillez pardonner mon peuple de vous avoir accueillit dans de tel condition, ce n'est absolument pas dans leur habitude. Mais vous devez savoir que nous nous sentons nous même en danger vis à vis de vous. Cela fait plusieurs semaines que l'on dénombre des morts d'orisha dû à une bande de vampire résidant à Megido. Ils sont si vicieux qu'ils utilisent même les ombres, comme je l'ai dit au début de ce rassemblement pour nous pousser au suicide. Ne leur en voulait pas s'ils se sont méfié de vous, comment pouvez-t-il savoir que vous étiez un simple voyageur? Constatez par vous même, vous devez être le seul vampire dans le coin... En plus, si vous étiez arrivé plus tôt, vous auriez vu que certain ne mette pas les vampires dans le même pot. » Son regard se tourna vers l'orisha qui avait prit la parole précédemment pour appuyer l'argument. Elle soupira une dernière fois avant de poursuivre « ...Je pense que ce genre d'oppression pourront difficilement cesser temps que cette bande de vampires séviront. Je suis vraiment désolé. Je peux peut être vous proposez d'en parler plus calmement après cette réunion. Qu'en dites vous? A moins que d'autres personnes aient des choses à ajouter? »


Lison se rendait compte maintenant, que Megido n'était plus une ville aussi accueillante, bien qu'il y avait toujours eut des gangs. Elle espérait pouvoir trouver une solution au plus vite, sinon cette magnifique ville finira par avoir une mauvaise réputation et elle n'en avait vraiment pas envie.
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Lun 19 Mar 2012, 20:23


"Et vous allez leur dire quoi ? Leur faire des papouilles ?"


J'avais tué des gens pour moins que ça, mais en face de moi se tenait une des seules personnes sur ces terres qui osait me parler comme ça et qui me calmait presque. En face de moi se tenait Echys, debout, sentinelle gardien de mes armées. Je lui souris, assis sur mon siège je dis :


"Evidemment que non Echys. Il est de mon devoir de le faire, je suis seigneur des deux rives, je me dois de m'occuper de la politique de notre royaume n'est-ce pas ?"

Avant qu'il ne puisse me répondre je repris :

"Donc j'irais. Et avant que tu ne me dises quoi que ce soit, je ne prendrais aucune garde, je prendrais mon fils et je veux que personne, j'ai bien dit personne ne me suive. Je pars dans une heure."

Il me regarda et soupira, je ne pus m'empêcher de s'infiltrer dans ses pensées, pensées dans lesquelles je pus aisément lire :


*Mais que vais-je faire de lui ? On le croirait encore sorcier et innocent, quand comprendra-t-il qu'il s'est fait tué une fois et que cela peut se reproduire n'importe quand !*


"Jamais"
Lui dis-je en accompagnant mes mots d'un petit clin d'oeil.


Je me rendis alors vers Aiichiro qui était évidemment à la bibliothèque et je lui dis :

"Aiichi, je vais aller à une réunion donnée par la reine des orishas et tu peux m'accompagner !"


Je pris ma faux, ma canne et mon épée puis nous étions partis.


Sur le chemin je lui expliquai plus en détail :


"Nous allons sur une place où chacun peut donner son avis et tu sais que je me dois d'intervenir ! Tu as le droit de parler, de dire ce que tu veux, mais rappelle toi, pèse tout tes mots, tu es mon successeur et tes paroles se doivent d'être sage...et je sais qu'elles le sauront."


Les derniers mots apparurent plus comme une remarque personnelle.

Nous arrivâmes à Megido un peu avant ce que je pensais, ce qui me laissa l'occasion d'autoriser Aiichiro à vaquer à ses occupations en lui rappelant de ne pas se perdre et que si c'était le cas il devrait m'attendre sur le toit de l'auberge du poney fringant. Quant à moi je me rendis dans quelques tords-boyaux pour me rendre compte de l'état de Megido, rien ne me choqua plus que ça, c'était une ville banale du moins en apparence. Je me rendis sur le lieu de la réunion un peu avant l'heure prévue et me mis assis sur un toit.

Enfin la réunion commença. Chaque personne était contente de donner son avis, du discours le plus émouvant au discours le plus haineux un seul attira mon attention. Celui concernant De Mallet. J'avais appris sa disparition lui ayant collé une "escorte" à dos ces derniers temps, mais j'avais perdu sa trace. Apparemment l'Orishala s'engagea à le rapporter, aurait-elle coupé les ponts avec lui ? Pas plus mal. Finalement, ma voix magiquement amplifiée je me levai et dis en m'avançant lentement vers l'estrade par la voie des airs :


"Peuple de Megido, Peuple des terres du Yin et du Yang. Les heures ne sont pas à leurs jours les plus lumineux. Chaque jour des choses graves se passent, en témoignent plusieurs interventions que vous avez entendues. Je suis le représentant de la race des réprouvés. Nous sommes une des plus grandes victime du racisme des autres races. Je me suis fait traité d'immondice, d'erreur et d'insultes indicibles tant elles furent haineuses. Chaque réprouvé forge sa vie dans sept caractères, l'abandon, la solitude, le rejet, l'infortune, la rémission, la révolte ainsi que l'injustice. Chaque réprouvé est comme vous, normal. Il a peut-être deux ailes différentes. Il a peut-être causé la déchéance d'un ange et la honte d'un démon, mais...l'a-t-il choisi ? Non, il a été choisi, là est la différence. Vous vous demandez sûrement pourquoi je philosophe à propos du peuple que je représente, et bien c'est pour en arriver à mon dernier point et sûrement le plus important. Les temps sont durs pour tous ! Orishas, Rehlas, Vampires, Magiciens, Orines et toues les autres races. Il n'y a qu'une solution pour endiguer le mal de ces terres, s'unir, s'unir contre l'adversité et faire de ce monde une seule entité, une entité unie qui aidera quiconque le demande et qui punira quiconque le méritera. Une bannière, un état centralisé dirigé par toutes les races sans distinctions. C'est pourquoi j'offre mon arme à l'Orishala dans la traque du fugitif Dante De Mallet, sans pour autant prétériter les autres anges déchus qui n'ont rien choisi, c'est également pourquoi je me fais fort d'être l'allié des orishas et de toutes les races qui l'accepteront. Un sage m'a dit un jour qu'il fallait plusieurs centaines de vies pour comprendre ne serait-ce qu'une infime partie de ces terres, alors mettons nos vies en commun. Qui vivra verra, et bien en commun nous vivrons plus et nous verrons plus !"


Je finis pas un élégant baise-main en faveur de l'orishala puis, une fois la foule légèrement calmée je me remis sur mon toit, la place bien en vue.
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Lun 19 Mar 2012, 22:14


Pourquoi était-il là déjà ? Il ne savait même plus. C’était d’ailleurs plutôt amusant, du moins la situation car lui ne rigoler pas. Qu’est-ce qu’il détester ce genre de débat en publique. C’était d’un ennui incroyable et il ne le supporté pas, pourquoi ? Par ce que tout ça lui passer au-dessus. Il pourrait bien y avoir une guerre qu’il ne serait pas au courant de toute façon. C’était simple, il ne s’intéresser a rien, même pas à sa propre existence. Vous trouverez peut être ça triste, mais lui il vivait assez bien ainsi. Maintenant qu’il y pensait il était venu voir Lison, cela faisait une éternité qu’il ne l’avait pas vue et comme elle n’était pas venu le harceler il avait eu envie de lui rendre visite. Oui, il c’était inquiéter, mais il ne l’avouerait pas même sous le coup de la torture. Simplement là, devant la foule à parler elle avait l’air tout à fait en pleine forme et c’était rassurant. Comme quoi ce fut le pur des hasards si il se retrouva ce jour-là en plein milieu de ce grand moment de rassemblement. Il ne c’était même pas intéresser a ce qui ce passer, il entendait des brides de phrase sans y faire attention, observant le ciel dans un axé d’ennui profond. Lors ce que vin a ses deux oreilles une information très intéressante. La tête du roi des déchu était mise à prix ? La bonne blague ! Voilà un souverain qui lui aurait plu, il ne devait pas être comme tous les autres, courbette et tralala. Seulement il trouva dérangent la façon dont on descendit sa profession, de puis quand être mercenaire c’était être de la vermine ? C’était un travail noble et lucratif, oui c’est vrais que par fois il fallait tuer deux trois personnes mais c’était les risques des métiers, rien d’autre. Il avait sauvé et aidée tellement de pauvres gens qu’il ne se souvenait même plu du nombre et de toute façon il s’en était toujours foutu, mais traiter des personnes venant en aides a des braves gens c’était très irritant.

Shizuo fut ravie d’entendre un jeune homme s’en offusquer, en voilà un qui aimer ce qu’il faisait. Enfin, entre eux il devait être honnête que mercenaire n’était pas le métier le plus propres du monde, du moins tout d’épandait des contrats accepter et il y eu un moment de la vie du réprouvé ou il avait eu tendance à faire plus le travail d’un assassin et un chasseur de tête que d’un mercenaire à proprement parler. Par contre il trouver ce vampire un peu lourds. Lui il s’en était toujours prit plein la tronche et cela durant toute sa vie, sans compter ses jeunes années qui aurait pu faire mourir d’effroi n’importe quel être pur tel était l’horreur de ses souvenirs. Peut importer ce que disait les autres, il valait mieux leurs faire comprendre que si il savait un réel problème ils finiraient en très mauvaise posture. Depuis que le blond avait adopté cette manière simple de dissuasion plu personne ne le regarder de travers et pourtant il y avait de quoi.

Il aller gentiment s’éclipser après avoir souri au beau rôle de médiatrice que prenait Lison, lors ce qu’il vit monter celui qu’il reconnue comme son roi. Que de plaisir de le voir. Plus par curiosité que par réel intérêt il resta un peu pour savoir ce qu’il avait a dire et il ne fut pas déçu. Shizuo se demander si il devait rire ou pleuré et il ne choisit aucun des deux déjà trop fatiguer par l’attention qu’il avait accordé a tans de bêtise. Il n’aimait pas les souverains et avait toujours eu beaucoup de mal avec les sien. Que ce soit lui l’ancien ou encore celui d’avant il n’y avait jamais fait attention, ne les avaient jamais écouté et encore moins suivit dans leur délire car il ne les supporté pas. Au lieu de ce complaindre dans la vie horrible que chaque réprouvées subit il pourrait au moins les défendre mieux que cela, mais ça avait l’aire de lui plaire de montré à quel point sa noble race était une race de martyre. Puis c’était quoi toute cette histoire autour du roi des déchut ? Si ils avaient si peur de lui ils avaient cas y aller eux même, comme Lison le suggérait, elle au moins elle avait la tête d’une vrais souveraines, le sien de souverain n’avait pas l’air de vouloir ce frotter a une carrure qui risquerait de le détruire c’est sûr que cela pourrait froisser son ensemble de soi. Enfin, il ne pouvait pas le blâmer il ne savait pas ce que c’était d’être roi et n’en avait nullement envie, de plus peut être n’avait-il pas tort un monde ou toute les races pourraient vivre sans ce tuer serrait un monde parfait, mais c’était trop idéaliste a son gout et sacrément énervant de balancer des truc comme ça alors qu’il devrait être au courant que c’était absolument impossible. Il y aurait toujours autant de bien que de mal fait dans le monde, c’était ainsi que marcher l’équilibre et de cette façon certaines race ne pourraient jamais cohabiter, il ne fallait pas rêver…

Qu’elle ennui. Shizuo sortit son sachet de tabac pour rouler une cigarette, n’aiment pas toutes ces histoires de politique qui lui prenait la tête et dont il se ficher royalement au fond. Il se retourna en l’allumant et ce mit en chemin ayant déjà oublié ce qu’il c’était passer un peu avant. Il n’était pas du genre à réfléchir pendant des heures a des sujets qui ne l’intéresser pas, il avait de toute façon la sensation de ne pas appartenir a ce monde, de ne pas être de la même race que les réprouvé rien que pour une raison évidente : depuis toujours même les réprouvés l’on rejeter. Ah c’était beau la façon dont une race peut ce soudé devant les humiliations des autres, mais quand l’un des leurs est étrange de par son physique on en oublie ce que c’est que d’être rejeté et on l’humilie comme eu l’on était. A présent il s’en foutait, il était assez fort pour leur faire baisser la tête et avait retrouver ses ailes d’en temps, puis de toute façon il était quand même plus pratique de vivre sans ailes sur le dos en permanence, sur tout pour dormir, vous n’avez pas idée de la plais que peuvent être des ailes pour dormir, on ne sait jamais quel positions prendre et où les mettre, alors il s’estimer heureux de ne plus en avoir, ou du moins de pouvoir les avoir quand il le désiré. Avec l’âge il avait compris, si les autres l’avait rejeté c’était par jalousie rien d’autre. Il ricana un peu de ses bêtises et s’assit sur un banc un peu plus loin de la foule, pouvant toujours entendre mais n‘étant plu étouffait par tous ces gens. Il avait le soleil sur lui et il ferma les yeux en fumant tranquillement, juste poser et libre, voilà qui était la plus belle vie qu’on puise désiré.
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Lun 26 Mar 2012, 13:05

Après qu’il eut posé un genou à terre, un instant de flottement s’installa. La foule attendait de savoir ce qui allait se passer, tendue. Orodreth savait que de telles démonstrations d’allégeance étaient rares, et il avait espéré, à travers ce geste, montrer un signe fort de soutien pour l’Orishala. Il était sûr de lui, cette fois. La femme qui le surplombait méritait qu’on l’aide dans ce qu’elle voudrait accomplir. Elle avait réussi à trouver son cœur en discourant quelques minutes plus tôt. Son monologue à lui avait bien peu de valeur face aux sages paroles de la reine. Il en était conscient, mais pourtant, quelque chose l’avait poussé à venir sur cette scène. Son geste avait peut-être peu d’importance pour le peuple, mais il espérait qu’il en avait pour Lison.


Pendant encore quelques instant, il resta au sol, la tête baissée. A chaque seconde qui passait, il avait de plus en plus peur que son geste soit refusé et qu’elle le congédie ainsi devant toute la place. Quand il sentit ses douces mains se refermer sur les siennes, il dut se retenir pour ne pas laisser échapper un soupir de soulagement. Il relava la tête, et cru voir une larme scintiller dans les yeux de sa reine. Elle le pria de se relever, rapidement, comme si cela la dérangeait vraiment. Orodreth tiqua une seconde puis vit, quand elle se reprit, qu’elle avait peut-être parlé un peu brusquement. Il la comprenait en partie. Pour un Orisha, s’agenouiller, même devant un de ses semblables, était un signe de privation de liberté partiel, et c’était un concept assez dur à saisir pour les enfants d’Antarès.


Elle le remercia pour son intervention, sa voix tremblait presque sous le coup de l’émotion. Cela fit une forte impression à Tostaky, déconcerté d’avoir autant touché la cheffe avec son discours. Elle lui fit la promesse de ne pas le décevoir, ni lui ni le reste des personnes de l’assemblée. Aux oreilles de Tostaky, cela sonnait comme une véritable récompense. Il était fier que l’Orishala lui ai parlé directement, d’autant plus pour le remercier. Lorsqu’elle lui demanda son nom, il releva le menton et déclara fièrement :


« Mon nom est Tostaky, mais on m’appelle Orodreth. »


Ils se saluèrent, et le fils d’Antarès prenait la direction du petit escalier qui descendait de la scène, quand Lison l’arrêta à nouveau, pour lui murmurer à l’oreille. Elle lui dit vouloir faire sa connaissance, et l’invita à revenir la voir plus tard, chez elle ou à Megido. Il sourit largement, et laissa sa place à l’invité suivant. Au final il avait bien fait de se rendre sur scène. Il se tourna encore une fois vers la reine, et en souriant, retourna dans la foule.


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Dim 01 Avr 2012, 15:39

Spoiler:

Le petit lisait paisiblement un petit livre. A son âge un autre enfant l'aurait sans doute trouvé compliqué et ennuyant ! Mais lui était plongé dedans depuis le matin, et autant vous dire qu'il n'était pas prés de le lâcher, son petit renard s'était posé sur ses genoux, écoutant la lecture que le petit lui faisait. L'animal ne comprenait que très mal l'attrait de l'enfant pour ces papiers sans importance, à quoi bon écrire ? Il fallait vivre l’aventure, s'en sortir et apprendre à se débrouiller tout seul, mais le petit faisait tellement d’efforts que le renard ne pouvait rester de glace devant ce petit minois. Le père du petit débarqua dans la bibliothèque, il était grand par rapport à Aiichiro, et il lui semblait tellement fort. C'était simple le petit rêvait de lui ressembler un jour. Comment ne pas être fière d'avoir un papa pareil ? Il fit de petits pas pour rejoindre son père là ou il n'aurait fallut que trois enjambés à un adulte.

"Aiichi, je vais aller à une réunion donnée par la reine des orishas et tu peux m'accompagner !"


Il leva la tête vers son père, souriant, il adorait ces petites sorties avec lui, il apprenait beaucoup de choses sur la vie dans les terres du Yin et du Yang, c'est donc en glissant sa petite main dans celle de Astaroth il hocha vigoureusement la tête, offrant un joli sourire à son père. Il glissa son petit poignard à sa ceinture, on ne savait jamais, son père répétait tout le temps qu'on était jamais assez prudent. Puis ils partirent rapidement, l'enfant voyait son foyer s'éloigner de plus en plus, sentant sa crainte se changer en excitation. Son père lui expliqua la situation du moment, ce qu'ils allaient faire et le petit l'écoutait avec toute l'attention dont il était capable, prenant une petite mine concentrée.

"Nous allons sur une place où chacun peut donner son avis et tu sais que je me dois d'intervenir ! Tu as le droit de parler, de dire ce que tu veux, mais rappelle toi, pèse tout tes mots, tu es mon successeur et tes paroles se doivent d'être sage...et je sais qu'elles le sauront."


Il enregistra tout ça dans sa petite tête, pour ne pas l'oublier ! Il ne pensait participer que lorsque cela serait vraiment nécessaire, un enfant de 6 ans pourrait sans doute donner son avis, mais il n'était pas sûr que d'autres que son père l'écouterait. Il s'exclama:

"Tu peux me faire confiance papa, je ne te décevrais pas !"


Non, pour rien au monde il ne jouerait les imbéciles et décevrait son père, il tenait trop à lui pour ça. Il était quelqu'un d'assez grand pour tenir sa langue quand il le fallait ! Sheran était enroulé autour de son cou et écoutait paisiblement ce qui se passait, restant silencieux, cela surprit beaucoup l'enfant, d'habitude son compagnon avait la langue bien pendue... Il lança un petit regard à son père et s'exclama:

"Merci de m'avoir emmené avec toi !"


Ils arrivèrent à destination et on l'autorisa à aller s'occuper comme il le voulait, il fit donc une petite promenade dans les rues, regardant tout avec la même curiosité. L'enfant voulait toucher à tout, il voulait voir, sentir, découvrir ! Aiichiro, aussi intelligent soit-il restait tout de même un enfant et aimait se poser à certains endroits, son renard tout contre lui. Dans ces moments là il songeait rêveur à son avenir, ou alors il observait les gens. Ses occupations étaient bien innocentes et Sheran voulait de temps en temps le pousser vers les gens, espérant que la timidité de son maître s'estomperait à force.

*Aiichiro pourquoi tu ne vas pas vers les autres ?*

Pourquoi le renard avait toujours de ces questions ? le petit se demandait toujours dans quels but il les posait.

"Parce que je n'ai rien d'important à dire Sheran, on ne parle que lorsque le besoin s'en fait sentir"

Le renard feula, se blottissant contre le petit garçon, lui montrant sa frustration. Il n'était pas fâché mais savait que cette discutions ne le mènerait nul part. Au final il s'envola doucement vers un toit, non loin du débat qui avait lieu, ne perdant aucune miette de ce qui se déroulait. Son père lui avait apprit toutes les races qui peuplaient le monde, tous ces gens étaient différents. Il replia ses jambes contre son torse, posant son menton sur ses genoux. L'enfant était concentré et donc plus trop disposer à débattre avec le petit renard du bien fondé de tel ou tel chose.
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Mar 17 Avr 2012, 15:43

Spoiler:

L'Archimage qui portait Lynn s'appliquait à lancer des regards furibonds aux quelques curieux qui l'observaient d'un air perplexe, s'étonnant qu'il fasse office de perchoir pour dame. Aussi, il ne prêta pas tout de suite attention au gamin qui tirait sur sa robe. Il finit tout de même par baisser les yeux sur lui et se mit à froncer les sourcil. Il lui envoya rapidement une petite impulsion de magie blanche qui fut accueillit sans rejet. Ce qui signifiait que le garçon était un magicien. Aussitôt, la grande brute s'adoucît et tenta même de sourire au garçonnet, même si sa grimace faisait plus peur qu'autre chose. Voyant qu'il n'avait pas beaucoup de succès et que le petit magicien risquait de le fuir, il secoua légèrement son épaule pour interpeller l'Ultimage.

-Majesté, l'enfant qui était sur scène demande audience, fit-il d'un ton formel.

Il se racla alors la gorge en réalisant qu'il n'était pas obligé d'utiliser un ton aussi formel pour annoncer un simple gamin qui secoue sa toge blanche. Il resta pourtant droit et fit comme si de rien était. Lynn, quant à elle, écoutait avec attention les orateurs qui défilaient, n'étant plus dispersée par la présence de l'enfant qu'elle avait vu disparaître un peu plus tôt. Peut-être lui avait-elle fait peur?

Elle fut donc ravie de voir qui était là lorsqu'elle baissa les yeux. Lynn se tortilla alors pour descendre et l'Archimage l'aida dans ses efforts et déployant la même technique qu'auparavant. Aussitôt et dans un bel ensemble, le cercle d'Archimages s'élargit, tous s'écartant d'un pas pour laisser de la place à leur souveraine, ne faisant absolument aucun cas des personnes qu'ils avaient bousculé en opérant ce processus. D'un geste, la souveraine repositionna sa robe pour pouvoir s'agenouiller devant le garçonnet et ainsi se mettre à son niveau. Elle lui décocha alors un joli sourire et lui parla avec la voix douce et fragile qui la caractérisait.

Le brouhaha de la foule empêchait de distinguer clairement les mots de l'Ultimage mais le petit semblait assez proche pour pouvoir l'entendre. Sur l'estrade, l'activité redoublait et des personnalités passaient les unes à la suite des autres pour faire des discours tous d'un intérêt capital. Pourtant, Lynn ne semblait pas s'en soucier pour l'instant. Ses Archimages se feront un plaisir de lui faire un résumé revisité à leur sauce lorsqu'ils seront rentrés. Tenter de manipuler leur Ultimage était leur activité favorite.

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Mar 17 Avr 2012, 18:13

J'écoutais les interventions ainsi que les réponses de l'Orishala, autant certaines étaient très instructives et intéressantes, autant d'autres ressemblaient à un baratin sans nom pour tenter de rassurer la foule, et à ce que j'entendis de cette Lison, il y avait de quoi avoir peur, je le craignais.

Ma colère laissa assez vite la place au calme de mon esprit suite à ses explications. Apparemment, j'avais touché un point des plus sensibles et avais même perçu un murmure qui me fit sourire. Je n'avais strictement rien à e reprocher, après tout je n'avais pas demandé à finir dans cette peau de "cadavre" et je n'avais pas à assumer les débordements des autres. Néanmoins, ce qu'elle argumenta me mit un peu mal à l'aise, et je sentais une nouvelle vague de honte et de colère grandir en moi, mais pas à l'égard des Orishas, c'était d'ailleurs là le problème. Au moins, eux - même s'ils étaient franchement lourd avec leur contrôle des sensations - ne se rendaient pas coupables de meurtres et disparitions à tirelarigot et n'apportaient pas une encore plus mauvaise réputation à leur race.

"Je serais ravi d'en discuter plus longuement en effet. D'ailleurs, je me propose pour vous aider à enrayer ce problème, je ne pense pas que ces tensions entre nos peuples soient recommandables."

Je n'étais en rien le chef de cette race - de ce qui ressemblait maintenant à de lâches raclures maudites - mais je devais finalement assumer mes responsabilités en tant que membre et éviter à tout prix que nous ayons le couteau sous la gorge à peine arrivé dans une ville. Déjà que c'était tendu ici, je n'osais imaginer ce qu'en penserait le pauvre nouveau né s'il se faisait bruler vif pour avoir seulement voulu vivre sa vie.

*Si cela peut vous être utile, je pense rester un jour, peut être deux dans cette ville, même si je ne compte pas y passer mes vacances. Vous n'aurez qu'à demander Alec Kuro, les gens pourront assez bien vous aiguiller car je risque de ne pas passer inaperçu, malheureusement ...*

Presque aussitôt, je fis tout pour me faire oublier et écoutais les dires des autres intervenants tandis qu'on prêtait de moins en moins attention à moi, même si je n'en restais pas moins un être suspect. Je décidais alors de prendre un peu de hauteur et fis glisser un ruban d'ombre sur le sol et le laissa grimer sur un mur et enfin le toit adjacent. Je plongeais aussi sec pour me retrouver tranquillement assis sur le toit. Je sortais alors Seijin de mon sac qui ne tenait plus en place et le laissais faire le fou deux minutes avant de le prendre au creux de mes bras, écoutant la suite de cette assemblée générale qui commençait à tourner à la mascarade, même si c'était un mal nécessaire pour un bien qui leur revenait de droit.
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Jeu 19 Avr 2012, 12:22

HRP:

Ce que les gens soupçonnait se révélait juste par ce que venait de dire la reine des Orishas, ce qui fit naître un gros brouhaha. Cette annonce pouvait rassurer mais surtout faire peur. Lison eut d'ailleurs une mine désolé. Vraiment, cette situation l'agaçait. Elle ne voulait pas que son peuple se sente en danger et encore moins se sentir impuissante fasse une telle situation. Cependant, elle devait rester forte, car elle était sûr qu'il y avait des espions du gang dans les parages et elle devait se montrer forte pour ne pas que ces vampires se croient les plus fort. Elle allait les avoir! Peut être que cela prendrait du temps, mais elle allait les avoir!

Le vampire qui avait pris la parole sembla enfin comprendre la situation en se montrant plus calme. Il proposa d'ailleurs son aide et L'orishala acquiesça avec un léger sourire qui voulait dire qu'elle lui était reconnaissante de le prendre ainsi et qu'elle acceptait son aide. Il ne semblait pas malhonnête mais ses pouvoirs pour cerner les gens étaient moins efficace au milieu de la foule. De toute façon elle le verrait après.

    « D'ailleurs, si des personnes se sentent prête à aider, qu'il n'hésite pas à se présenter à Grey, ici présent » Elle se tourna vers lui pour le désigner du doigt. « Il pourra vous donner un rôle dans cette affaire afin de démanteler ce gang. Plus on sera nombreux à se liguer contre eux, mieux cela vaudra. Enfin... Je préférais tout de même que cela ne fasse pas couler trop de sang...si possible... » Finalement, Lison était plutôt du genre pacifiste, bien qu'elle aimait se battre. Mais voir des gens mourir pour de telles absurdités la rendait malade.

Elle attendit alors un peu que les gens se calme afin de chercher une nouvelle personne à désigner. Cependant, une personne voulu s'interposer sans même demander son avis. Elle leva les yeux au ciel avant de constater que ce n'était autre que le seigneur des deux rives. Ainsi, tous les chefs... ou presque avaient eu l'idée de venir dans les parages. Lison se demanda alors si c'était une bonne chose ou pas? Exposer sa manière de gouverner pouvait la rendre vulnérable... Mais cela pouvait montrer aussi la preuve que son peuple était soudé... enfin elle l'espérait.

Ainsi, L'orishala écouta avec attention ce qu'avait à dire le souverain. Elle acquiesça à certain moment et fit la grimace quand il parla de Dante. Elle n'avait pas tellement envie qu'un autre chef de race se mette à sa poursuite mais hélas elle ne pouvait pas objecter sans qu'on la soupçonne d'être du côté de l'ange déchu. De ce fait, elle tenta un nouvel acquiescement pour dissimuler ses véritables pensées. Puis, fut le moment où il approuva l'alliance qu'elle et lui avait déjà scellé mais cette fois, publiquement. Lison lança alors un franc sourire pour montrer qu'elle en été heureuse et satisfaite. Cependant, elle n'ajouta rien. Le réprouvé avait déjà tout dit.

D'ailleurs, en parlant de réprouvé, alors que le seigneur venait tous juste de finir son discours, les yeux de l'orisha tombèrent par hasard sur Shizuo qui sortait de la foule et son coeur fit un bond. Puis, il se mit à battre la chamade. Maintenant, à chaque fois qu'elle le voyait c'était pareil. Son coeur n'en pouvait plus, elle avait des sueurs froides... bref pas besoin d'avoir fait des études pour comprendre qu'elle avait des sentiments pour lui. Pendant de trop longues secondes elle ne parvint pas à détourner le regard. Alors comme ça il était venu? Mais pourquoi? Pour elle? Non! Elle n'avait pas envie de se faire des films. Il était sûrement là par hasard. Puis, soudain, elle secoua la tête comme essayer d'oublier cette vision. Elle n'était pas là pour penser à l'un des hommes qu'elle aimait, surtout qu'il y avait Jekey aussi. Et c'était avec ce dernier qu'elle était unie. Elle avait bien envie d'aller rejoindre le réprouvé, mais ce n'était absolument pas le moment. Il fallait qu'elle se ressaisissent au plus vite.

Elle finit par se tourner vers le roi des réprouvés qui était en train de lui faire un baise-main. Elle lui offrit un sourire qui était sûrement un peu trop charmeur du fait qu'elle avait encore l'esprit ailleurs.

    « Je vous remercie seigneur des deux rives d'être intervenu. Je suis ravie de l'alliance qui unis nos deux peuples, et ce, je l'espère, le plus longtemps possible. »

Lison se mordillai immédiatement la lèvre, se rendant compte un peu trop tard que ce n'était pas dans ses habitudes de parler avec autant de manière... Il fallait absolument qu'elle se ressaisissent. Ainsi, quand le roi fut partie, elle ferma les yeux pour de bon afin de trouver une nouvelle personne, cherchant par la même occasion, à retrouver son calme.
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Mer 02 Mai 2012, 01:23

hrp:

D'autres personnes que Lison avait désigné, passèrent sur le podium, mais rien de bien intéressant. Les gens n'étaient plus très concentré et elle aussi d'ailleurs. Le plus important avait été dit et la foule commençait à partir doucement. La réunion ne s'était pas exactement passé comme prévu, elle aurait espéré plus de choses positives, mais cela aurait pu être carrément pire. Les orishas, les habitant de Megido savaient enfin ce qu'il se tramait depuis quelques mois. Ils vont être encore plus inquiet mais peut être que cela permettra que le gang se fasse démantelé plus facilement.
Il y avait eu des surprise, comme l'affaire avec Dante, ou cet orisha qui lui avait offert sa liberté, ou encore Shizuo... qui était venu... Et les surprises, c'était plutôt bien, non?

Tout se mélangeait un peu dans la tête de Lison. Elle était fatigué, mais contente en fait. Un peu perdu mais contente. Oui, elle avait bien fait d'organiser cette réunion. Elle recommencerait sûrement plus tard. C'était une bonne idée.

Elle finit par clore les débats, énonça un discours de remerciement, sourit à son peuple et les salua pour enfin se retourner. Elle alla directement voir Grey, lui donna quelques indications, le remercia également, lui fit un chaleureux sourire. Elle donna également quelques ordres au autres personnes chargé de l'installation pour qu'il range tout cela et descendit de l'estrade avec un air un peu mélancolique. C'était fou ce que ce travail l'épuisait. Non seulement il y avait plein de choses à faire mais en plus, elle avait l'impression de porter toutes la tristesse des Orishas sur son dos. Des fois, elle aurait préféré laisser pendant quelques heures, son pouvoir d'empathie au placard pour se reposer.

Après s'être retrouvé dans un ruelle où il n'y avait pas trop de monde, elle respira un bon coup pour tenter de se ressaisir. Où est-ce qu'elle devait aller déjà? Ah oui, retrouver ce vampire. A cette pensée, elle soupira. Ce n'était pas qu'elle n'avait pas envie de le voir, il semblait plutôt sympathique, même plutôt intéressant, mais la fatigue était toujours là comme un énorme fardeau sur le dos. Il est vrai qu'il avait dit qu'il resterait toute une journée, mais elle avait envie d'y aller maintenant, pendant que son esprit était encore dans l'ambiance. Comme ça, se serait fait, et demain elle pourrait se reposer comme il se doit.

Elle demanda à deux trois personnes qui venaient de sortir de la réunion, s'ils avaient le vampire nommé Alec. Elle ne ne mit pas longtemps à le trouver dans une taverne. Il était seul, à une table, ce qui n'était absolument pas étonnant vu que plus personne maintenant devait vouloir côtoyer un vampire. A part peut être les vampire eux même, mais il était encore trop tôt pour que ses derniers sortent de leur trou à rat.

Ainsi, elle s'avança d'un pas sûr, comme à son habitude, pour montrer qu'elle était une femme déterminé mais d'un pas un peu lent, car elle avait tout de même du mal à cacher sa fatigue. Elle se plaça ensuite en face du vampire et lui fit un sourire triste pour à la fois lui montrer sa sympathie mais aussi qu'elle était désolé de tout cela. Elle n'aurait pas vraiment aimé être à sa place en fait. Elle s'assaya en face de lui, sans dire quoi que ce soit, se contentant de garder ce sourire. Elle n'avait pas tellement envie qu'il se montre hyper respectueux envers elle comme le faisait la plupart des gens à cause de son rang alors elle passa consciencieusement les épisodes de politesse pour l'inciter à faire de même. Elle n'avait pas envie de passer par ses phases ennuyante à mourir, surtout après tout cela.

Une fois en face de lui, elle chercha à l'analyser un peu mieux. Sa première impression avait été bonne. Cet homme n'était pas mauvais, bien qu'il devait sûrement avoir une part sombre en lui, un peu comme tout le monde. Toutefois, Lison ne s'arrête jamais sur la part sombre des gens. Cette dernière préserve l'équilibre intérieur et elle était conscience qu'elle était nécessaire à beaucoup de personne. Bref, elle sentait également que cet homme était puissant. Pas qu'il soit emplie de force ou de magie, mais il avait quelques chose de spécial. Tous les dons qu'elle possédait pour cerner les gens lui faisait comprendre que cet homme était puissant car c'était quelqu'un de à part. Il irait loin. S'il voulait l'aider elle et son peuple, alors c'était une bonne chose, elle aurait sûrement besoin de ses qualités. Ainsi, elle lui sourit un peu plus franchement avant d'entamer la conversation.

    « Je suis désolé hein... de ce piètre accueil. Mais bon, vous comprendrez que je n'ai pas tellement envie de contrôler mon peuple. Ils accueillent les étrangers comme bon leur semble, je ne suis pas leur mère, juste leur représentante... Tout ce que je peux faire, c'est me justifier à leur place. Ils sont persécutés par les vampires, alors forcement, ils vous rejettent...ou plutôt, ils se méfient grandement. »

Elle avait parlé sur un ton désolé, mais aussi un peu cassant. La fatigue prenait un peu trop le dessus et elle était agacé de tout cela. Néanmoins, elle sentit qu'elle avait été légèrement désagréable et elle reprit la parole pour tenter de se rattraper :

    « Vous voulez vraiment m'aider alors? Enfin... nous aider, nous, les Orishas » Dit elle d'une voix presque timide, gêné.


La fatigue prenait trop le dessus et elle commençait à ne plus être aussi sûr d'elle qu'en temps normal
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