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 Le souffle de la mariée (PV Vanille et Elena )

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Dim 13 Nov 2011, 15:42

J'erre à travers cette forêt ne sachant pas avec exactitude par où commencer. L'humain qui m'a parlé de l'alliance et de cette mariée m'a dit que j'en saurais plus en me rendant sur place. " Tu rencontreras des gens qui joueront un rôle dans ton existence " m'a t-il dit. Encore des balivernes. Difficile d'imaginer le malheur ici. C'est un endroit paradisiaque. Nekros me suit sans un mot. Bizarre pour ce louveteau pourtant si bavard d'habitude.

Nekros se décide enfin a m'adresser la parole :


"Que cherchons-nous exactement? Depuis que cet humain t'as parlé de cette femme et de son alliance, tu n'a pas dit un mot et tu parais songeur"
"Je me disais bien que je ne pourrais pas garder ça en moi éternellement et que je serais contraint de t'en parler. C'est juste que cette jeune femme privée de son amour et de son mariage me fait penser à ma mère. Elle a toujours été forcé par Branok. Je ne l'avais jamais remarqué jusqu'à maintenant mais en y repensant , je me dis que j'aurai pu le remarquer plus tôt et réagir en conséquence."
"Tu n'aurais rien pu faire à part te faire tuer bêtement. Ne pense plus à ceci car tu n'en es pas le responsable. "

Un humain nous regarde bizarrement. Et c'est vrai qu'en y pensant, pour Nekros qui est un louveteau c'est normal d'aboyer mais pour moi qui parait être un humain, cela doit être étrange. Quoi que en y pensant ce n'est même pas des aboiements mais un langage que je parle sans m'en rendre compte en présence de Nekros. Peut-être un mélange entre aboiements et paroles, j'ignore depuis toujours comment cela sonne à l'extérieur et j'ais l'impression de parler normalement dans ces moments là même si ce n'est pas le cas.
Je décide de m'approcher de l'humain qui prend peur quand je me dirige vers lui. Les humains ne changeront-ils jamais? Pourquoi refusent-ils la différence?
Une elfe qui a tout vu s'approche de moi et me dit qu'il ne faut pas que je tienne compte des humains car ils ne sont pas et n'ont jamais été compréhensifs envers les autres races. Nous entamons alors un long dialogue quand je me décide à lui demander si elle sait où trouver la marié tourmentée.


" Oh, ceci n'est que légende. Venez plutôt vous balader avec moi "

Je la suis donc à travers le chemin décidé à en savoir plus sur cette prétendue légende. Cela me semble étrange que l'humain m'ai envoyé pour rien dans cette forêt. Je lui explique donc mon incompréhension en lui précisant que c'est un humain qui m'a confié cette quête.

" Alalala vous faites encore confiance aux humains? Tellement de personnes sont venus jusqu'à moi pour cette prétendue quête et toute m'on dit que c'était un humain qui les avait renseigné. Les humains sont perfides et aiment mettre les gens dans le désarroi. Allons plutôt cueillir quelque fleurs. "

Je ne sais pas qui croire. Je cherche dans mes souvenirs un détail qui pourrait m'aider à discerner la vérité du mensonge mais ne trouve pas. L'humain avait l'air tellement sincère. L'elfe m'offre un bouquet de fleurs "pour que je garde un souvenir de notre rencontre" dit-elle. Je l'accepte et nous continuons à marcher.
Je la regarde et je m'étonne de sa beauté. Comment n'ai-je pas pu m'en rendre compte plus tôt? Et elle est tellement gentille. L'humain devait sûrement être un menteur. Je suis dans ces sublimes pensées quand tout d'un coup je sens une morsure. C'est Nekros.

"Mais qu'est ce qui te prend? " m'exclamai-je.
" Cette elfe est en train d'utiliser le pouvoir magique de ces fleurs afin de te rendre amoureux d'elle. "

Je la regarde et soudain elle ne me paraît plus aussi belle qu'avant. Nekros a raison et sa morsure m'a sauvé. L'elfe ne comprend pas ce que le dialogue que j'entamme avec Nekros et elle me prend la main en me demandant ce que je dis.
Je la repousse violement et m'enfuis loin d'elle. Il faudra que je sois plus prudent à l'avenir.

Je me remet donc à errer sans savoir ce que je cherche.

Soudain mon instinct de bélua m'avertit d'un bruit différent des autres. Une personne marche sur le chemin. Ses pas sont sûr mais l'on sent qu'elle erre aussi sans savoir sa destination. Je m'approche. Tout d’abord je ne vois personne. Puis j'aperçois une silhouette féminine. Elle est très belle mais a également un coté non-rassurant. Je préfère rester dans l'arbre d'où je l'observe. Nekros lui reste aggripé a la branche voisine de la mienne et regarde le tigre qui accompagne cette demoiselle. Evidemment, il n'a pu voir que très peu d'animaux depuis qu'il me suit. Je privilégie toujours les grandes villes où je peux me fondre plus facilement parmi la masse. J'hésite à adresser la parole à la jeune femme. Ne suis-je pas en train de me refaire avoir comme avec l'elfe? Je réfléchis un instant et constate que j'ai trop de méfiance à son égard pour que cela soit à nouveau le cas. De plus, je n'ai pas reçu de bouquet de sa part. Je descend donc de mon arbre et lui adresse la parole :

" Que faites-vous seule cher demoiselle ? " Mon expérience m'a montré que il vaut mieux se montrer poli avec une demoiselle surtout quand celle ci semble capable de vous briser de son regard de glace.
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Jeu 17 Nov 2011, 19:42

    La forêt aux milles clochettes. C’était bien un lieu dans lequel Elena n’aurait jamais imaginé mettre les pieds un jour. Un endroit aux multiples couleurs chatoyantes bercé par le doux chant des oiseaux perchés sur les arbres tous plus majestueux et féériques les uns que les autres et baignant dans le parfum exquis des jolies fleurs à l’apogée de leur beauté. En bref, le paradis pour les elfes, l’enfer pour la jeune femme. En effet, cette dernière n’avait jamais apprécié ce genre de lieux emplis de créatures naïves et sans défense, ce n’était en aucun cas le reflet de la réalité, c’était comme une tâche blanche au beau milieu d’un monde perdu dans les ténèbres. De plus, les évènements récents avaient davantage assombri l’esprit de la déchue, cela se ressentait rien qu’en la voyant, sa présence en avait toujours fait frissonner plus d’un mais aujourd’hui, c’était devenu encore pire.

    Elena avait encore un peu de mal à digérer ce qui venait de se passer, tout avait été remis en cause, son passé l’avait enfin rattrapée et même si elle l’avait toujours souhaité, à ce moment précis elle aurait tout donné pour que cela n’eut pas été le cas. Elle se trouvait quelque peu perturbée par tant de bouleversements mais elle seule le savait car l’expression de son visage s’était encore plus refroidie, chose qui aurait semblé peu probable pour tous ceux qui avaient eu le malheur de la rencontrer auparavant. Elle n’avait à présent qu’un but, tout faire pour acquérir suffisamment de puissance afin de retrouver Elizabeth et d’accomplir ce qu’elle s’était jurée : la faire payer. Les actes de la jeune femme avaient pourtant toujours été empreints d’une neutralité sans égal, si l’on ne compte pas bien entendu ces quelques années passées sous hypnose, mais aujourd’hui, ce sentiment de haine qui commençait à la ronger lui criait de se venger et si elle voulait apprendre à le contrôler à nouveau, elle se devait d’aller jusqu’au bout. Elle ne pouvait pas luter ou plutôt, elle n’en avait pas envie. Il fallait qu’elle le fasse, il le fallait.

    Ainsi, elle devait gagner de la puissance, elle devait parvenir à être à la hauteur des pouvoirs d’Elizabeth afin d’avoir une chance de la vaincre une bonne fois pour toutes. Elle avait entendu parler de cette histoire qui racontait qu’il se trouvait dans cette forêt une épouse déchue qui cherchait avec acharnement l’alliance que son mari, un vampire, avait pris le soin de cacher dans l’une des clochettes qui sonnaient sans répit dans les bois sous le souffle de la mariée. Ainsi, aussi étrange que cela puisse paraître, Elena avait décidé de l’aider, mais non sans raison. Effectivement, elle avait une idée derrière la tête, elle savait pertinemment que cette quête allait lui permettre d’accroître ses pouvoirs de manière non négligeable. En réalité, le sort de cette pauvre femme ne lui importait que trop peu, elle trouvait son existence pitoyable, ne se résumant qu’à la recherche d’une bague, chose qui ne présentait pas le moindre intérêt aux yeux de notre déchue aux cheveux d’ébène. Toutefois, la jeune femme avait entendu dire que si elle parvenait à retrouver cet objet futile, il lui serait fait don du pouvoir de créer des illusions, chose qui l’intéressait au plus haut point. De ce fait, elle s’était retrouvée à marcher dans cette forêt dans laquelle elle n’avait certainement pas sa place, ce qu’elle n’eut pas de mal à comprendre lorsque les quelques passants l’ayant croisée évitèrent de s’attarder sur sa route, pris de frayeur.

    Pourtant, une voix interrompit très vite les pensées d’Elena montrant qu’il y avait ici aux moins une personne qui présentait un semblant de courage.

    « -Que faites-vous seule chère demoiselle ? »

    Un homme brun aux yeux noirs et une aura qui n’impliquait pas de méfiance à son égard. La jeune femme tourna son regard vers Eden qui marchait à ses côtés depuis le début sans qu’ils ne s’adressent la moindre pensée. Ce qui s’était passé avec Elizabeth avait mené la déchue à lancer un sort de magie noire au tigre qui le mettait à l’abri des vampires. En effet, sa présence pour ces créatures était indétectable mais afin que le sort ne cesse de fonctionner, il fallait qu’ils restent tous deux ensemble. Elena avait certes tenté de faire croire à la vampire qu’il ne représentait rien et que le fait de menacer la vie de l’animal ne l’atteindrait en rien afin qu’elle s’éloigne de lui mais en prenant en compte ce qui s'était passé, elle préféra tout de même prendre ses précautions, chose qu’Eden n’approuvait pas, même si elle ne lui laissait pas le choix.

    Il repéra très vite les pensées d’un autre individu, chose que la jeune femme remarqua aussitôt, leurs esprits étant ouverts l’un à l’autre en permanence. Elle leva les yeux au ciel, remarquant un louveteau accroché à la branche d’un arbre. La déchue décida de ne pas y prêter attention, le jeune animal ne représentait en rien une menace. Elle porta alors son regard sur l’homme qui s’était adressé à elle, le fixant dans les yeux un instant sans rien dire. Ses yeux s’assombrirent quelque peu tandis qu’elle le regardait sans cligner, comme à son habitude. Elle eut très vite un flot de visions sur le passé de l’individu, chose qu’elle préféra mettre de côté pour l’instant, cela ne lui était pas utile. Elle se concentra plutôt sur le but de sa présence ici qui se révéla être le même que le sien. Et bien, après tout, il pouvait peut être se trouver utile, qui sait.

    « -Avez-vous une idée de la manière dont vous allez vous y prendre afin de trouver cette alliance ? »

    Il n’y avait pas de temps à perdre avec de futiles convenances, autant aller droit au but. Ainsi, ne le lâchant pas du regard, le visage toujours aussi impassible et vide de toute émotion, Elena attendit sa réponse.
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Mer 23 Nov 2011, 17:42

HRP: pouah, désolée, trop nul, je suis pas du tout inspirée ^^' J'ai répondu pour pas bloquer tout...Donc bon ^^

    De nombreuses rumeurs circulaient sur les terres du yin et du yang. Des légendes plus ou moins crédibles, vaguement vraisemblables, souvent destinées à impliquer une certaine moral aux enfants, lorsque leur mère leur contait ses fables le soir, en face de la cheminée, avant le couché. Pourtant, parmi les fabulations d'êtres fous à lier et les boniments de grand-mères, on arrivait à percevoir un fond de réalité. Il fallait juste démêler le faux du vrai. Et certaines anecdotes méritaient qu'on s'y intéresse. Il y a peu de temps, alors que Vanille était de passage dans un petit village perdu dans les montagnes, elle entendit parler chez les gens qui lui avaient gracieusement offert l'hospitalité d'une rumeur. Ce n'était encore qu'un doux murmure discret, frémissement incertain. Mais les quelques éléments si flous que la sirène avait entendu étaient plus attrayants que les histoires longues et ennuyeuses si soigneusement travaillées. Une histoire d'amour peu commune, de bague et de clochettes. Il n'en fallut pas plus à la jeune femme, et quand l'obscurité avait recouvrit les terres, elle était partit en silence, sans au revoir pour ses bienfaiteurs d'un jour. Il n'y avait pas de temps à perdre en futilité et en fausses politesses, absurdes et peu sincères. Toute son attention était capté, et orienter vers seul et unique point. Elle était alors un boulet de canon, impossible à arrêter, dur à contenir, de l'énergie à l'état pur.

    C'est pourquoi la jeune ondine marchait maintenant tranquillement à travers la faune et la flore de la forêt au mille clochettes, lieu calme et paisible, ou les doux tintements résonnaient doucement. C'était l'endroit par excellence ou l'on s'attendait à croiser un elfe, une fée , ou n'importe quelle créature bénéfique, aussi crédule que naïve. Ses êtres trop altruistes avaient tendance à énerver au plus haut point Vanille, aussi elle espérait ne pas en croiser. Rien qu'une fois, elle osait espérer qu'elle pourrait faire ce qu'elle voulait, seule, quoiqu'accompagnée de son immense tigre, Kesmos, et de son nouveau petit animal, une chose assez étrange nommée Anzu. Cette dernière traînait dans les jambes de la jeune femme, l'air craintive, elle semblait ne pas vouloir laisser plus de quelques centimètres entre elle et sa maitresse. Un peu derrière, le tigre avançait, l'air maussade. Une rivalité naissait peu à peu entre les deux animaux, tout deux se disputant l'affection de Vanille. La sirène ne s'en occupait guère, ayant d'autres priorités. Elle ne prenait pas le temps de contempler le paysage, préférant courir à travers les arbres, avec une souplesse et une grâce féline. Ses longs cheveux roux suivant le moindre de ses mouvements, elle n'en avait que faire des branches qui laceraient son visage, griffaient ses jambes . Habituellement, la douleur ne la dérangeait pas, mais en ce moment, elle ne la sentait même pas. Ses grands yeux verts de poupée étaient illuminés d'un éclat étrange, malicieux et enfantin. Comme d'habitude, elle ne savait absolument pas ce qu'elle allait faire, comment elle allait procéder pour régler ce problème. Vanille était une personne spontanée, qui ne réfléchissant pas pendant des heures à ses futurs agissements. Elle vivait l'instant.

    Au bout de quelques minutes de course, elle ralentit l'allure jusqu'à immobiliser entre deux arbres. Elle reprit son souffle tandis qu'Anzu la rejoignait, tout comme Kesmos, un peu à la traîne derrière, toujours de mauvaise humeur. Vanille pencha légèrement la tête sur un côté, en enlevant les feuilles et la poussière présentes sur sa courte et légère robe verte. Elle observait silencieusement deux individus qui discutaient tranquillement. Puis, au fil de la conversation, elle fronça ses délicats sourcils, mécontente. Les deux étrangers avaient l'air de discuter d'alliance, or, c'était précisément ce que recherchait la sirène. Elle hésita quelques instants à passer son chemin et devancer les inconnus, ou aller à leur rencontre. Vanille baissa les yeux vers par terre, sentant une légère pression sur ses chevilles: c'était Anzu qui avait l'air de l'inciter à faire un pas. Kesmos arriva enfin à la hauteur de sa maitresse et avisa rapidement la situation. Après un soupire, Vanille sortie de l'ombre et se dirigea vers les deux autres, un léger sourire amical étirait ses lèvres. Elle ne s'approcha pas trop , se contentant de s'appuyer sur un arbre non loin:

    " Tiens donc... On parle d'alliance par ici? Intéressant. "

    Vanille passa son regard sur l'homme, puis la femme, s'attardant davantage sur cette dernière. Elle avait quelque chose s’intriguant et de spécial... Quant à l'autre, elle avait un peu du mal à le cerner. Mais qu'importe... Les gens n'avaient pas une grande importance pour l'ondine.

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Sam 26 Nov 2011, 11:31

Je comprend que la jeune femme doit sûrement posséder une sorte de talent pour comprendre les intentions des gens. Ou peut-être ce un pouvoir? Je ne sais pas mais à vrai-dire, je pense qu'il ne faut mieux ne pas s'attarder sur ce genre de détail. Je ne sais pas quelle attitude adopter. Mentir en lui faisant croire que je sais exactement comment m'y prendre? Le problème est qu'elle me demandera comment et je ne saurais donc pas lui répondre. Alors il faudra que je lui avoue que je ne sais rien de la manière de procéder? Mais une chose m'intrigue et me dérange. J'ai peur qu'elle soit là à sonder mes pensées sachant tout ce à quoi je pense.

Je demande donc d’abord à Nekros de descendre et entame donc un dialogue avec ce dernier dans ce langage si étrange qui nous est commun. Je me concentre au plus haut point sur ce langage m'obligeant à penser avec. Ainsi, si jamais elle possède un quelconque pouvoir lui permettant de lire mes pensées, elle ne les déchiffrera pas.

"Qu'en penses-tu? Je ne sais pas si nous pouvons lui faire confiance."
" On ne peut faire confiance à personne mais il faut parfois savoir les utiliser pour parvenir à ses fins. Elle pourra nous être utile. Et de toute façon, il aurait fallu y penser avant de lui adresser la parole. "

C'est ainsi que je me retourne à nouveau vers la jeune femme et lui avoue que je ne sais comment procéder. Elle a un regard glacial et on dirait que son coeur n'est que glace. Comment peut-on être aussi froid et vide d'émotion?
Je lui demande ensuite si elle a prévu un plan. Attendant sa réponse , je me met à observer la forêt. Je confirme ma première impression en me disant qu'elle est magnifique mais je sens qu'il y a quelque chose d'autre. Comme une aura maléfique en son coeur sous une couche apparente de joie et de bonheur. Semblable à la rose qui est belle mais qui possède néanmoins des épines qu'il faut mieux ne pas toucher.

La jeune femme n'ayant pas encore répondu, je m'empresse d'ajouter :

"Qui vous a prévenu pour l'alliance? Et pour quoi faites-vous ça? Pour la gloire? Pour être bon envers cette femme? Pour une possible richesse? L'aventure? Ou pour une autre raison que j'ignorerais? "

Je regarda à nouveau autour de moi et aperçoit soudain une autre jeune femme s'approchant de nous. D’abord agacé que quelqu'un se mêle de quelque chose qui ne le concerne pas et pensant que ce doit être encore un de ses elfes qui m'avait jouait des tours, je me prépare à l'envoyer voir ailleurs. Mais mon intérêt est soudain réveillé quand elle prononce ces mots :
"Tiens donc... On parle d'alliance par ici? Intéressant."

Ainsi peut-être allons nous pouvoir être 3 pour cette même quête. Et il faut ajouter à cela Nekros, le tigre de la jeune femme au regard glacial, et les 2 animaux de la nouvelle venue. Un tigre et un autre animal étrange. Autant de félin me rappelle à quel point mon père ventait les mérites des félins et rejetait les canins. Et si ce dernier avait raison? Si Nekros et moi-même n'étions que des faibles sans aucun avenir? Oh, bien sûr il me reste toujours une part d'humain mais elle ne me représente pas ou du moins pas entièrement.
Les félins ont malgré moi toujours rempli une forte partie de mon existence car j'en ai croisé un grand nombre. J'y réfléchis selon un temps qui me semble infinie. Est-ce la 1ère jeune femme qui tarde tant à répondre? Ou est-ce tout simplement qui fonctionne à un rythme infernal?
Je reprend pied dans la réalité et rejette cette idée que les félins me serait supérieur. Un bélua peut choisir son animal et je suis persuadé que ce n'est pas pour rien. Toutes les espèces doivent avoir un rôle dans ce monde.

Je regarde les yeux des jeunes femmes cherchant je ne sais quoi. On dit souvent qu'on peut comprendre les réactions d'un individu rien qu'à son regard. Les yeux de la nouvelle venue sont verts et on sent la joie de vivre. Les yeux de la jeune femme si intimidante duquel j'attend la réponse sont d'un bleu glacial comme je me le répète depuis un moment et on sent la méfiance et la volonté de gagner à tous prix. Mais peut-être que ce sont des illusions? Volonté de tromper l'ennemi ou simple mauvaise interprétation?

Décidemment, il me reste beaucoup à apprendre sur les gens...

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Le souffle de la mariée (PV Vanille et Elena )

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