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 Une bibliothèque peut être dangereuse (pv Shuyin / Takias )

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Dim 20 Nov 2011, 21:16

Spoiler:

Les deux adversaires semblaient totalement absorbés par leur combat. Il n'y avait aucun risque que Shuyin vienne porter secours à son compagnon en danger de mort. Se penchant avec délicatesse au-dessus du reptile, Mizu calcula la trajectoire de la lame pour ne pas dévier. Ce serait dommage de gâcher une peau aussi belle ! Un sourire emplie de méchanceté se dessina sur le doux visage de l'orisha. A cet instant, elle devait être effrayante. La lame pénétra la chair et un sang frais s'en échappa descendant lentement le long des écailles luisantes. Ces dernières commencèrent à être poisseuses, le sang coagulant avec peine. Pendant ce temps, la jeune fille continuait son chemin le long de ce corps fin. Les os émettaient de petits bruits de casse, laissant la jeune femme imaginer un moment ce qui pouvait se passer derrière ce morceau de tissu. La vie devait sembler bien courte à cette pauvre chose. Néanmoins maléfique ! Cette pensée renforça la détermination de son bourreau. On avait voulu la tuer alors on allait payer ! Après, tout irai bien ! Cette idée était assez rassurante pour une personne qui savait qu'elle se sentirait coupable après ! Mais, comme à son habitude, elle oublierait, comme elle l'avait toujours fait, pour continuer à avancer !

Un gémissement résonna sinistrement aux oreilles de la jeune fille. Le serpent sentant son heure venir criait en pure perte pour que quelqu'un vienne à son aide. Que c'était touchant ! Monsieur faisait moins le fier maintenant ! Une douce agonie était prévu pour lui, lente et cruelle... Un éclair de malice passa dans les yeux verrons de Mizu. La vie pouvait être parfois injuste ! Enfin, mieux valait arrêter de penser, mieux valait agir et sentir la mort se glisser dans la peau du mourant. Ce dernier résolu, poussa un dernier sifflement et tenta avec désespoir de bouger. Mais rien n'y fit ! Les saï de l'orisha ne faisaient qu'entamer la peau davantage. Une nouvelle déchirure se fit entendre. La peau commençait à s'entrouvrir et l'on pouvait deviner une chair rosée et saignante. Le reptile ne bougeait plus, les yeux humides, attendant que son bourreau l'achève. Cependant, ce dernier avait décider de le faire souffrir encore un peu ! Une flaque de sang entourait l'animal et commençait à être absorbée par la moquette dont la couleur commençait à virer au violet. La jeune femme se retint de rire. Cette image était tellement belle ! Avec violence, elle trancha la peau du serpent de moitié. Celui-ci fit un soubresaut sous l'effet brutal que lui avait imposé son assassin. Il retomba mollement sur la moquette, les yeux clos. Le doux mouvement des écailles laissait deviner qu'il sombrait peu à peu dans la mort.

Pourtant, l'esprit enfantin de Mizu reprit le dessus sur l'esprit de meurtrier. Les enfants ne font pas la différence entre le bien et le mal, et ne perçoivent pas l'idée de la mort chez l'animal. Ou lorsqu'ils le tuent, ils trouvent ça normal et semble penser dans le jeu est d'autant plus drôle. Jouez avec un animal sans comprendre sa douleur, l'orisha venait de retourner à ce stade. Soudain, le visage de l'orisha afficha une grande déception. Juste avant, elle avait entaillé une bonne partie de la peau de sa victime et elle venait de se rendre compte qu'elle avait dévié. Elle qui voulait découper avec finesse et en suivant la colonne vertébrale de ce long corps... Zut, il fallait reprendre où sa main avait dévié ! Avec justesse, la jeune femme enfonça de nouveau la lame où la plaie s'était écartée du chemin tracé par la colonne de l'animal. Tout en continuant de tailler la peau luisante du reptile, la jeune fille s'arrêtait à chaque fois qu'elle entendait une vertèbre craquer. Après avoir répété dix fois ce petit tour enfantin, le bourreau voulu changer de jeu. Pourquoi ne pas... Un bruit assez sec fusa. Mizu interloquée, concentra son regard sur sa main, longea celle-ci pour arriver au manche de son arme, puis descendit le long de la lame, et encore à l'intérieur de la peau opaque. Elle souleva l'une de ses saï avec un serpent accroché au bout, la pointe dépassant du côté de l'abdomen. Oups ! Elle avait, sans le faire exprès, transpercé son patient, qui dans le vide était inerte. Une pointe de dégoût s'aventura sur le visage de l'assassin. Le cadavre retourna sur le sol avec perte en fracas car la jeune femme, en un seul geste avait secoué son arme pour se débarrasser du corps. Pourtant, elle continua à s'acharner sur le mort en suivant le chemin de la colonne vertébrale. La jeune arriva avec plaisir au niveau de la tête du serpent, ou du moins, de ce qu'il en restait. La peau du corps, sectionnée en deux parties, s'ouvrait fièrement à la chaleur prodiguée par les flammes qui détruisaient la bibliothèque. Un magnifique liquide, ressemblaient à de la confiture de fraise dégoulinait le long des écailles devenues poisseuses. Bon, elle avait réussit à rattraper sa gaffe ! Le cadavre avait encore assez d'allure pour devenir un trophée, ou, au pire, un jouet !

La partie la plus intéressante résidait dans le découpage de la tête, même si le reptile n'avait plus conscience qu'il allait mourir, puisque c'était déjà fait ! La tête, l'élément le plus complexe du règne animal ! C'est une boule reliant le monde réel et irréel, mais malheureusement, il l'avait perdue ! Et grâce à elle en plus ! Un sourire d'amusement, puis de compassion illumina le regard de la jeune femme. Que pouvait bien recelé ce cerveau pitoyable ? Elle aurait dû s'amuser à fouiller ses émotions avant de l'achever ! Son côté assassin venait de reprendre le dessus... Elle aurait pu ressentir l'angoisse se multipliant au fur et à mesure que le corps s'amenuiserait... Sentir le pouls et le cœur du serpent s'accélérer pour faire monter l'adrénaline... Mais son désir de vengeance l'avait emporter sur la raison et le reptile avait souffert sans qu'elle puisse profiter intégralement de ce moment unique ! Son bonheur aurait pu être grandiose si Mizu ne l'avait pas achevé de suite ! Cette erreur était impardonnable ! L'orisha s'en fit le reproche ! Quelle pouvait être tête en l'air... Son regard à ce moment changea. Il fallait revenir au moment présent. Le bourreau allait pouvoir disséquer l'encéphale de son patient et faire couler de nouveau du sang car le corps n'avait plus rien à offrir d'intéressant pour colorer la moquette. Cette couleur améthyste donnait au sol une teinte plus subtile qui rendait la dissection qui allait suivre, très attendrissante et révolutionnaire.

La jeune femme enleva avec délicatesse l'arme qui empêchait au reptile de bouger la tête avant que ce dernier ne décède. Elle la remis à sa place habituelle et saisit à pleine main sa seconde sa. La jeune fille se préparait à entamer une partie de la tête, mais en apercevant le sang qui se trouvait sur l'arme qu'elle tenait, elle hésita un moment. Avec précaution elle approcha la lame prête de ses lèvres. Le sang de cet animal était-il empoissonné, délicieux, dégoutant ou comme n'importe quel sang ? Sa vie misérable défila quelques secondes devant ses jolis yeux. Qu'avait-elle à perdre sinon la vie ?! D'ailleurs cette dernière lui semblait assez misérable alors pourquoi avoir peur de la perdre ?! Mizu n'avait pas peur de mourir, loin de là ! Cette pensée la décida à rapprocher davantage la lame. L'orisha ouvrit la bouche, ferma les yeux, et avec une langueur calculée, lécha délicatement le sang tout en le dégustant. Puis, la jeune fille attendit. Une seconde passa, et une autre, une minute s'écoula, suivit d'une seconde... Elle ouvrit ensuite les yeux pour constater qu'elle vivait toujours. Cette hémoglobine n'avait rien d'intéressante, mais comme la jeune femme aimait finir ce qu'elle avait commencer, elle continua habilement de pourlécher le liquide pourpre qui décorait son arme avec finesse. En faisant toutefois attention à ne pas se couper, sinon son sang se mêlerait à celui du cadavre et se serait pour elle une injure de mélanger deux sang de deux êtres totalement différents en tous points de vue ! Le goût s'en trouverait sans doute changer et qui sait, dégénéré ! Cette action terminée, Mizu se concentra de nouveau sur ce qui restait du reptile. Sur le coin de sa bouche, restait encore une goutte de ce liquide pourpre.

Le jeune meurtrière allait enfin pouvoir profiter de la dissection de la tour de contrôle de l'animal ! A cette pensée, cette dernière caressa avec la pointe de sa lame le sommet du crâne de son cobaye. Il devait être fier, il allait servir à perfectionner la science d'une jeune fille !

Les yeux verrons de Mizu se posèrent ensuite sur la langue fourchue de l'animal. Cet organe rose, charnu, mais lisse en même temps. L'orisha posa un doigt dessus et fit plusieurs aller-retour pour tester sa texture et sa solidité. Ce petit interlude terminé, la jeune femme entreprit de s'attaquer à la tête du reptile. Elle ne voulait pas toucher aux yeux, car ceux-ci, dans un état vitreux où le visage de son bourreau se reflétait parfaitement. Ce dernier entreprit d'abord de pénétrer peu profondément la peau au niveau du nez du serpent. La jeune fille traça une ligne médiane pour faciliter la découverte du cerveau de son patient. Ensuite, à l'aide de la pointe de son arme, elle souleva les deux bord de peau pour observer ce qui se trouvait dessus. Au début, un filet de sang descendit le long des écailles, donnant une teinte violacée à la moquette. On aurait dit de la peinture. Mizu sourit à cette idée. Lorsque l'hémoglobine diminua, ce fut une eau avec des reflets qui chute sur la moquette. Elle était composée de quelques éléments compacts, qui donnait l'impression que des glaçons étaient stockés dans la tête du cadavre. Après que l'avalanche eut rejoint le sol, l'orisha imagina avoir devant elle un poulet. Empoignant son arme comme une personne affamée, elle supposa que l'encéphale était un poulet rôti qui attendait d'être dégusté. La lame se ficha sans aucune grâce dans la chair même et, dans un geste brusque l'aliénée, souleva sa prise, arrachant le cerveau à ses liens qui le retenait au corps inanimé se tenant devant elle. Reprenant ses esprits, la jeune fille constata que sa brochette, et ses ficelles accrochée, ne conviendraient pas pour un repas. C'était dommage, elle aurait bien voulu manger un peu avant de continuer à ausculter son patient. Tan pis ! La jeune femme remarqua d'ailleurs que l'organe, un peu plus petit que celui représenter sur beaucoup de livres, n'avait rien de différents de ceux qu'elles avait déjà vu. Mizu posa à terre sa prise et la coupa en quatre parties pour pouvoir l'examiner sous tous les angles. Il n'y avait rien de spéciale dans ce spécimen qui pourtant à première vue semblait receler un tas de mystères. L'orisha était dépitée, ses espoirs venaient de s'envoler, mais non sa bonne humeur ! Elle avait également découper les fils décorant le cerveau. Elle s'amusa à chercher le bout de chacun comme un enfant qui découvre un nouveau jeu intellectuel. Le fond de la tête avait encore un peu d'eau et de sang, cependant rien qui puisse intéresser la gamine qu'elle était redevenue. La jeune fille aux cheveux bleus remis les morceaux de cerveau de façon à reconstituer celui-ci comme il était au départ, et le reposa à sa place initiale. Elle avait presque exploité tout ce qui pouvait l'être. Son moral en fut altéré. Elle avait déjà fini de s'amuser avec « son compagnon » ?! Bon, il fallait profiter de ces derniers instants ! Et pour cette occasion spéciale, elle allait utiliser un objet particulier ! Sa cuillère... Le bourreau posa son arme et sorti son attirail pour le dernier round. L'orisha recouvra avec ses mains le cerveau de son patient et se concentra sur les deux billes vitreuses de la tête de l'animal, ou tout du moins, ce qu'il en restait.

C'était le dernier tournant, mais encore fallait-il savoir improviser une expérience drôle et divertissante ! Mizu caressa longuement un des deux yeux, puis, porta son attention sur le deuxième qui était plus coloré. Saisissant sa cuiller, la jeune fille poussa avec son pouce la petite sphère qui émit un léger bruit feutré avant d'arriver dans le creux de l'objet métallique. Elle fit de même pour l'autre. Son côté enfant, encore présent, l'incita à jouer au billes avec. Ce jeu dura un moment, avant que la jeune femme ne décide de s'en servir de catapulte. Elle courrait après les yeux vitreux qui roulaient à quelques mètres sous les étagères, dans les allées... Le temps passait sans que Mizu ne s'en rende compte, même si le jeu ne durait pas longtemps ! Elle poussa jusqu'à mettre la queue de la cuillère dans sa bouche et suivant une ligne imaginaire, essayait de ne pas faire tomber la petite bille. L'orisha se fatigua au bout d'un moment. La jeune femme se laissa tomber près du serpent. Elle rangea son précieux objet et jongla avec les deux petites sphères. En même temps, elle scrutait les reflets qui les composaient. C'était assez joli ! Puis, sa joie retombant, la jeune fille bascula dans le domaine sadique. Elle avait fait preuve d'une énorme cruauté envers ce pauvre animal, pourtant elle se sentait bien et apaisée de l'avoir fait ! L'assassin n'eut même pas un pincement au cœur à cette pensée. Oubliant la contemplation des yeux vitreux, l'orisha resserra la main sur l'un d'eux. Celui-ci assez gluant ne résista cependant pas longtemps sous les doigts de la jeune femme. Comme lorsque l'on crève un ballon, un liquide visqueux se déversa dans la main de la meurtrière. Cette dernière regarda peu surprise sa main recouverte de sang et d'une sorte d'huile. Il restait dans le creux, l'enveloppe percée de l'œil. L'ébauche d'un sourire se dessina sur les lèvres de Mizu. Elle était couverte du sang de son patient. La jeune fille fit attention de ne pas tâcher sa robe, et entreprit de faire de même avec l'autre bille. Le contenu passa entre les doigts resserrés de la jeune fille aux yeux verrons, pour recouvrir une partie du sol. L'orisha se dirigea vers le chariot, abandonné après la distribution d'eau. La jeune femme plongea ses deux mains dans la flaque d'eau qu'il restait. L'eau vira au rouge – sang- ce qui déclencha un petit rire de la part de la responsable. Voilà, l'expérience était finie. Sa vengeance achevée ! Restait à livrer le colis à son propriétaire ! Avisant la magnifique couleur de la moquette, elle s'amusa, avec l'une de ses saï à découper celle-ci autour du cadavre du reptile. Elle l'a retira et l'enroula comme s'il s'agissait d'un parchemin. Un joli souvenir à ramener chez elle, si elle arrivait jusqu'à la sortie de la bibliothèque Le problème, c'est qu'il fallait nouer le morceau découpé pour pouvoir le transporter plus facilement. Une idée ne tarda pas à venir. La jeune femme avait négliger à son grand malheur une petite partie de l'animal. Posant sa main contre le nez du serpent, elle attrapa la langue de ce dernier et tira de toutes ses forces. L'organe céda sans opposer de résistance. En un tour de main, il ornait le rouleau comme un parchemin avec son petit ruban rouge. Maintenant, il lui fallait faire un joli parquet cadeau ! Personne ne sait vraiment si le côté dominant était celui qui virait vers le statut de psychopathe, ou celui de l'enfant totalement immature... Toujours est-il que le cadavre du serpent fut enroulé comme une crêpe. Il y eut quelques difficultés pour la partie supérieure, mais avec un peu de force, ce fut chose rapide. Il ne restait plus qu'à Mizu d'orner le paquet de rubans multicolores ! Les vaisseaux furent utilisés à cet usage. Le résultat était très convaincant !

Pendant quelques instants, l'orisha redevenue « normale » contempla son œuvre. Elle devait avoir un don pour ce genre de création... Un sourire discret émergea sur ses lèvres. Bon, elle n'avait pas que ça à faire, maintenant qu'elle s'était vengée la meilleure façon qu'il soit ! La jeune femme posa le futur cadeau surprise de Shuyin sur le chariot, là où il n'y avait aucun risque de l'eau tâchée du sang du serpent ne vienne baigner la peau de ce dernier. Elle posa juste à côté le morceau de moquette imbibée de sang et soigneusement enroulé avec la fine langue de son patient. N'empêche, cela ferait un excellent souvenir de cette journée mémorable ! Mais, le temps pressait ! Rapidement, elle abandonna ses affaires et se dirigea vers le fond de la bibliothèque. La jeune fille avait encore une chose à faire...
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Sam 03 Déc 2011, 17:44

    Mon arme semblai avoir traversé mon adversaire mais je ne pouvais en être complètement sûre, j'étais encore quelques peu troublé par ma fusion soudaine. Et ce que je vis me stoppa net dans ma course. Je n'entendais plus rien, ne sentait plus cette odeur âcre de brûlé et la douce chaleur qui envahissait ma peau quelques instants auparavant disparut. Mes yeux ne voyait qu'une seule chose. Mizu. La jeune fille se tenait au dessus du serpent que je reconnut être celui de Shuyin. Il était dépecé de toutes parts, transpercé par des saï au milieu d'une marre de sang. Mizu se tenait au-dessus de lui, un sourire sadique sur les lèvres elle découpait soigneusement la peau du pauvre reptile, je réprimai une envie de vomir et pour la première fois, la jeune fille aux cheveux bleu et aux yeux verrons me donna un frisson. Comment était-ce possible, moi qui l'a voyais attentionnée, douce et n'aimant pas les combats et la mort, qui préférait plutôt soigner les blessure que de les infliger, je tombai de haut. J'eus un petit vertige et ne pu m'empêcher de mettre ma main droite devant ma bouche pour étouffer un cri de stupeur.

    Un bruit d'affaissement me fit reprendre mes esprits, Kolio dégageait l'armoire carbonisé avec fureur avant de se précipiter vers moi. Malgré moi, je me jetai contre mon compagnon et me serrai contre lui, un frisson parcourut ma colonne vertébrale, je n'avais plus aucune envie de continuer ce combat. Shuyin l'avait-il vu, Mizu en train de découper son compagnon, Démon ou pas, il lui était forcément cher. La pensée que Mizu était capable de faire ça à Kolio me serra le cœur, bien sûr, je savais que l'Orisha était incapable de rivaliser en force avec Kolio mais le regard qu'elle avait quelques instants plus tôt, son sourire psychopathe me pinça le cœur, maintenant je doutai vraiment de Mizu, moi qui lui faisait confiance, je me demandai encore comment j'avais pu prendre cette sadique pour une jeune femme innocente. Je me demandai d'ailleurs qui de Shuyin ou de Mizu était le pire, malgré cette épisode je savais que Shuyin pouvait faire la même chose avec des humains alors que je doutais que Mizu si sadique fût-elle avec les animaux, puisse le faire avec un humain. Mais après ce que je venais de voir je préférais ne pas poser de jugement sur Mizu. Kolio d'abord surpris eut tôt fait de fouiller mes émotions pour savoir ce qui causait mon changement d'attitude. J'enfouis mon visage dans la crinière enflammée de Kolio, la chaleur me redonnai vigueur et mon cœur me semblait plus léger. Bientôt je me sentis soulevé, Kolio venait de bondir, je m'agrippai à son cou et sautai avec agilité, quelle était la réaction de Shuyin après ça, cela ne m'étonnerait qu'une folle envie de tuer Mizu naisse dans son esprit, et franchement, je crois que je préférais le laisser faire ce qu'il avait à faire plutôt que de défendre Mizu.

    Je repris mes esprits et me préparait quand même à être attaquer il valait mieux rester sur ses gardes je resserrai les lanières de cuir de mes mitaines et sortais mes katars, les enflammèrent, ma cape s'enflamma recouvrant mon dos d'une chaleur réconfortante. J'inspirai un grand coup et me remis en position d'attaque, encore troublé par la vision de sadisme de l'Orisha

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Sam 03 Déc 2011, 20:37

    L'ennemi n'est pas toujours celui qui se trouve en face de soi. L'ennemi peut également se trouver dans notre entourage, tapis dans l'ombre, prêt a frapper pour, enfin, révéler son vrai visage.
    C'était quelque chose que je n'ignorais pas mais... J'avais été inconscient. J'avais foncé tête baissée pensant que Takias était la seule adversaire que je devais combattre mais.... J'en avais oublié l'autre jeune fille qui nous accompagnaient.
    Une Orisha dont je ne connaissais rien. Au départ, elle m'avais paru un peu faible, sans grande répartie mais, maintenant, je m'en mordais les doigts. Elle ne m'avais rien fait directement certes mais, pendant que je me battais contre Takias, elle en avait profité pour me montrer son vrai visage.
    J'étais si surpris que je n'avais pas vu la lame de Takias qui allait me transpercer. Heureusement, j'eus assez d'agilité pour esquiver, alors que l'Elemental de feu semblait encore troublée par sa fusion soudaine. Soudain, elle se figea et j'eus un petit sourire avant de suivre son regard. Aussitôt, mon sourire disparut de mes lèvres.
    J'étais un démon, la mort de quelqu'un, même d'un compagnon, ne devait pas me toucher et pourtant, cela me faisait quelque chose. Comme si j'avais perdu, non pas un ami – car en étant de nature solitaire, je n'en avais pas besoin – mais un pouvoir utile.
    En effet, Shiyu, mon cobra, possédait le pouvoir d'emprunter le regard d'autrui et, a présent qu'il était mort, ce pouvoir était également mort avec lui. Pendant que mon visage se crispait de colère, un regard vers Takias me fis comprendre que la jeune femme ne s'attendait pas a une telle chose.
    Lui offrant un sourire crispé, je pris la parole :


    Shuyin : « Et bien, que vous arrive t il donc ? Pourquoi paraissez vous aussi choquée ? Vous ne vous attendiez peut être pas à cela, n'est ce pas ? Comme quoi même le visage le plus angélique peut cacher en lui, le pire des démons. Je suis moi même impressionné par cette créativité. Elle a du talent, c'est incontestable »

    Aucune plainte, aucun cri, aucun pleurs, comme si la mort de mon serpent ne me faisais rien. Il était pourtant le seul a m'avoir accompagné dans cette vie ennuyeuse et dans cette maison abandonnée mais rien. Ah si, je me mis soudainement a rire.
    J'éclatais d'un rire hystérique, de ces genres de rires incontrôlables qui cachent les pires desseins. Je n'avais même plus envie de me battre contre Takias mais j'étais plutôt curieux de voir ce que Mizu pouvait faire. Je voulais qu'elle puisse me montrer jusqu'où elle pouvait être capable d'aller et quel était son degré de cruauté.
    Ricanant, je repris la parole :


    Shuyin : « Ainsi vous nous montrez enfin votre véritable visage jeune fille ? Je me répète peut être mais je suis réellement impressionné. Cependant, je crains que votre amie ici présente ne soit en état de choc. Quelle tristesse. Ah.... Et pour mon serpent ? C'est dommage mais je dirais tant pis pour moi. Par contre, si votre intention était de me faire culpabiliser sur sa mort, je suis au regret de vous dire que vous avez raté votre coup, Mizu »

    Non, évidemment que je n'étais pas touché par ce qu'elle avait fait, tout le contraire de Takias qui semblait ne pas y croire. Soudain, un rugissement attira mon attention, Kolio avait réussit a se dégager le l'étagère carbonisée et se précipita vers sa maîtresse.
    Celle ci se précipita également contre lui ne semblant plus avoir envie de se battre. Je soupirais. Ils étaient si mignons enlacés tous les deux. Tellement mignons qu'ils me donnèrent aussitôt une grande envie de vomir mais je me ressaisis bien vite.
    Pourtant, la jeune femme se ressaisi bien vite en se remettant en position d'attaque. Peut être aurait elle pensé que je serais rempli de rage et de colère contre Mizu ? Elle n'avait pas totalement tord. Elle reprit ses katanas qui s'enflammèrent, de même que sa cape.
    Tranquillement, j'avançais vers Mizu, ignorant Takias en lui offrant un sourire charmant, tout en disant :


    Shuyin : « Chère Mizu. Quelle impressionnante preuve de sadisme ! Cet acte serait même digne du démon le plus cruel. Faites attention car vous commencez sérieusement à m'intéresser. Cacher votre jeu aussi longtemps Takias qui vous faisais confiance, vraiment, c'est du grand art ! Après avoir vu cela, je ne peux que vous poser une question : pourquoi ne pas rejoindre les rangs des démons ? Pourquoi ne pas oeuvrer pour un même camp ? »

    J'eus un sourire charmeur lorsque je lui proposais cela. Je tendis lentement la main vers l'Orisha, comme si j'attendais qu'elle me la prenne et qu'elle accepte ainsi, ma proposition de rejoindre le camp des démons, continuant volontairement d'ignorer Takias
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Lun 19 Déc 2011, 20:41

Spoiler:

« Ainsi vous nous montrez enfin votre véritable visage jeune fille ? Je me répète peut être mais je suis réellement impressionné. Cependant, je crains que votre amie ici présente ne soit en état de choc. Quelle tristesse. Ah.... Et pour mon serpent ? C'est dommage mais je dirais tant pis pour moi. Par contre, si votre intention était de me faire culpabiliser sur sa mort, je suis au regret de vous dire que vous avez raté votre coup, Mizu »

Quand ces paroles atteignirent les oreille de l'orisha, cette dernière s'arrêta nette. Mizu était choquée par de tels propos. Son vrai visage ? Que racontait-il ? Avec élégance et rapidité, elle revint vers le lieu de son crime. Shuyin la contemplait avec respect, tandis que Takias, tendue, était en position d'attaque. Une tension différente de la précédente s'était installée. Son plan n'avait pas marché ! Elle pensait effleuré le peu d'amour qu'elle soupçonnait le démon d'avoir, mais rien ! Il est vrai que la jeune fille s'était vengée d'avoir été attaqué au moment où elle était le plus vulnérable. De plus, son côté enfant avait joué avec la situation, ainsi que les anciens souvenirs que l'élémentale avait fait remonter. En ce serpent elle avait vu les vampires qu'elle voulait terrasser depuis si longtemps !

Lentement, la jeune femme tourna la tête en direction de sa camarade. Celle-ci la fixait avec intensité comme si elle avait devant elle le plus grand criminel du monde ! Ce n'était qu'un serpent ! Et maléfique en plus ! Le monde venait d'être débarrasser d'une des plus vile créatures que l'on puisse créer ! Pourquoi tant de reproches !? Mizu admira encore une fois son chef-d'œuvre et réprima un cri. Il est vrai qu'elle y était allée un peu fort ! Un sourire compatissant glissa sur ses lèvres. Un bruit de pas attira son attention.

Shuyin avançait tout sourire vers l'orisha. Avait-il menti et ressentait-il le besoin de venger une « pauvre âme innocente » ? A son grand étonnement, que la jeune fille cacha parfaitement, elle entendit le jeune homme lui dire :

« Chère Mizu. Quelle impressionnante preuve de sadisme ! Cet acte serait même digne du démon le plus cruel. Faites attention car vous commencez sérieusement à m'intéresser. Cacher votre jeu aussi longtemps Takias qui vous faisais confiance, vraiment, c'est du grand art ! Après avoir vu cela, je ne peux que vous poser une question : pourquoi ne pas rejoindre les rangs des démons ? Pourquoi ne pas œuvrer pour un même camp ? »

Aie ! Monsieur faisait de nouveau son numéro de charme ! De quel jeu parlait-il ? Sous un excès de colère elle avait tuer... avec classe; un animal néfaste ! Les deux dernières questions tournèrent un moment dans l'esprit de la jeune femme. Un démon se méprenait sur son compte tout comme une élémentale de feu... Shuyin lui tendit la main. Mizu la regarda sans daigner transmettre un seul sentiment à son interlocuteur. Que faire ? Elle avait toujours été pour le bien ! Mais la confiance qu'il semblait lui donner serait bénéfique pour ses recherches... Et après, en enfer, elle serait seule contre tous ses monstres et à leur merci si elle se révoltait ! Pourtant, l'orisha pourrait enquêter discrètement et avoir beaucoup d'informations sur le monde des ténèbres pour pouvoir l'apprivoiser... La jeune fille aux cheveux bleus savait que sa camarde la regardait. Si la jeune femme acceptait la proposition du démon, Takias ne se retournerait-elle pas contre elle ? Et qui sait ? Peut-être devraient-elles se battre ? Mizu n'avait aucune envie de lui faire de mal ! De surcroit, l'orisha ne pensait pas l'avoir trahi en tuant un malheureux serpent ! Surtout que son maitre n'avait pas verser une larme ! Et que vaut la proposition ou même la parole d'un être maléfique ?! Toutes ses idées la tracassaient. La jeune femme ne savait plus quoi faire et pourtant, elle était le maitre du jeu ! Chose dont elle avait horreur ! Enfin, dans ce contexte ! Si la jeune fille refusait la proposition de Shuyin, Takias lui ferait-elle confiance ? Ce n'était pas sûr ! Cette main et cette idée n'étaient-elles pas là pour l'endormir, qu'il puisse ainsi la tuer et ainsi se débarrasser de l'ennemie potentielle plus facilement !? Il fallait tenter quelque chose, sinon ils allaient se douter de son angoisse !

Avec délicatesse, Mizu posa sa mère sur celle de son compagnon. L'orisha était détendue, mais elle restait vigilante au cas où Shuyin profiterait de cet élan ou encore, que Takias se sentant trahie se jetterait sur elle.

« Il me faudrait un peu plus de temps pour réfléchir... De plus, j'ai peur de ne pas pouvoir donner ma réponse si nous ne stoppons pas cet incendie. »

Après, tout elle avait le droit de faire peur à un démon ! Quoique la jeune femme n'avait pas dit non !

La jeune fille n'avait pas osée regardé l'élémentale de peur de montrer sa compassion vis-à-vis de celle-ci. Et peut-être aurait-elle eu encore plus envie de la tuer !


La main toujours dans celle du jeune homme, Mizu esquissa un sourire et leva la tête, ainsi que l'index. Au-dessus d'eux, une fenêtre carré était entrouverte.

« Il faut arrêter le flux de l'air pour étouffer le feu ! »

Par la même occasion, Takias ne pourrait plus se servir de cet élément pour lui faire du mal ! Et elle aurait quelque minutes de sursit pour donner sa réponse. Ce qui n'était pas gagné ! Mizu joue avec le feu...
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Mar 20 Déc 2011, 11:41


    « Il me faudrait un peu plus
    de temps pour réfléchir... De plus, j'ai peur de ne pas pouvoir donner
    ma réponse si nous ne stoppons pas cet incendie. »

    Je cru que j'allai m'étouffer, Mizu demandai à réfléchir? Basculer du côté maléfique avec ce malfrat! Elle posa sa main sur celle du Démon, je réprimai une envie de vomir. Peut-être que je m'étais trompée sur le compte de la jeune fille depuis le début...En tout cas j'étais contente d'avoir pu ouvrir les yeux sur elle, moralité: se méfier de tout en ce bas-monde...La jeune Orisha sourit, ça c'était trop fort! Elle finit par dire:

    « Il faut arrêter le flux de l'air pour étouffer le feu ! »

    A ce moment là, c'est moi qui réprimai un sourire, elle voulait arrêter l'incendie, négatif, moi je n'en avais pas envie! Je posai un genou un à terre et me concentrais avec force, imaginant mes ailes dans mes pensées. Bientôt, je sentis les muscles de mon dos se contracter et deux ailes noires aux reflets rougeâtres déchirèrent ma chair pour s'étirer. Je souris, ça faisait toujours terriblement mal, je m'élançai et sautait au-dessus du Démon et de l'Orisha, puis regardant Mizu je dis:

    "Vous voulez fermer cette fenêtre n'est ce pas? Et bien voilà!"

    Je posai ma main sur la vitre et augmentai la température de mon corps, sous la chaleur, la vitre ondula et finit par se briser, j'ironisai:

    "Oh excusez-moi, comme je suis maladroite!"

    Grâce au courant d'air l'ampleur du feu augmenta à ma plus grande joie. Je repris de ma voix faussement désolée:

    "Je suis désolée mais je suis attendue quelque part, si cette chère Mizu veut continuer sa conversion pour les forces du mal avec vous, Shuyin, toutes mes félicitations, j'aurais bien aimée vous offrir ma bénédiction mais je suis pressée voyez-vous, je remettrai donc ce merveilleux moment en votre compagnie un autre jour, sur ce..."


    Je piquais d'un mouvement d'ailes vers la sortie et m'arrêtais devant celle-ci. Kolio se trouvait juste à 'entrée. Je caressais sa somptueuse crinière, me retournai vers la bibliothèque en feu, embrassant celle-ci d'un dernier regard, puis tournai les talons.



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Mar 06 Mar 2012, 14:08

    Quelle situation, réellement intéressante. Une Elemental et une Orisha rien que pour moi. J’avais de quoi m’amuser ! Sauf qu’à présent, la pièce où nous nous trouvions allait être emportée par les flammes et ce a cause d’une jeune femme qui pouvait contrôler cet élément.
    La mort de mon cobra ne m’avais rien fait. Si je devais pleurer a chaque fois que la mort frapperait et bien… Je serais rapidement devenu une fontaine aux flots intarissable. Arrêter le feu, disait la petite Orisha ? Je commençais réellement a apprécier cette petite. D’ailleurs, je ne m’étais pas gêné pour lui dire ce que je pensais.
    En effet, je lui avais proposé de rejoindre les rangs des êtres maléfiques. Elle semblait hésiter tandis que le feu continuait de faire rage. Takias – le nom de l’Elemental en question – ironisait parce qu’elle avait volontairement cassé une vitre au lieu de se contenter d’éteindre les flammes. D’après ce qu’elle disait, elle était attendue quelque part. Je regardais autour de moi calmement : il y avait de nombreuses pièces au sein de cette université de magie et les flammes qui rugissaient ne me faisaient, absolument rien.
    Pendant que la jeune femme aux cheveux rouges déployait ses ailes et filait vers la sortie, je me retournais vers Mizu – l’orisha – qui me tenait toujours la main. M’approchant d’elle, je déployais également mes ailes pour lui dire :


    « Allons donc discuter ailleurs, puisque Takias nous a faussé compagnie à ce que je vois. Je vous enlève donc, ma chère ! »

    Sans lui laisser le temps de protester, je tirais sur sa main pour que la jeune femme soit collée à moi. Reniflant le parfum de ses cheveux bleus pendant quelques secondes, mes ailes s’agitèrent et je m’envolais avec l’Orisha dans mes bras, jusqu’au centre de l’université de magie, évidemment désert à l’heure qui l’était.
    Déposant ensuite la jeune femme sur le sol, je voulais continuer de m’amuser un peu avec elle donc je ne la lâchais pas tout de suite, la tenant toujours collée contre mon corps, sa poitrine se pressant de façon agréable contre mon torse.
    Pervers ? Sûrement mais je n’avais aucune honte a agir ainsi. En plus, c’était le pêché de tout homme de vouloir fermement tenir une femme contre lui, non ? Avec un sourire, cependant, je me reculais de Mizu, pour lui demander :


    « Si nous passions aux choses sérieuses, Mizu ?... »Je laissais volontairement ma phrase en suspens pour voir comment l’Orisha interpréterait ces paroles, avant de reprendre : « Concernant ma proposition de rejoindre les rangs maléfiques ? Je pourrais même être votre mentor si vous le souhaitez. Vous savez ? Cette proposition est un vrai privilège ! Je ne suis jamais gentil avec quelqu’un sans raison mais, dans votre cas, je vous l’ai dis : vous m’intéressez ! Alors… Qu’en dites-vous ? »


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Mer 07 Mar 2012, 13:25

Au lieu de les aider, Takias sous un accès de colère, probablement dû au comportement de Mizu, brisa la fenêtre de la bibliothèque, laissant ainsi le feu maitre des lieux. Elle lança quelques phrases dont l'humour ne plut guère à l'orisha. Cette dernière avait l'habitude d'un humour un peu plus délicat. Puis, l'élémentale se dirigea vers la sortie. La jeune femme aux cheveux bleus fit un pas pour essayer de la rejoindre, mais sa main était toujours prisonnière de celle de Shuyin. Stoppant net son geste, elle regarda le démon droit dans les yeux, avec un visage toutefois impassible. Seul la lueur de ses yeux verrons reflétait une certaine haine envers lui, à cause de qui, elle n'avait pu rattraper l'autre jeune femme. Cependant, tout se passa très vite. Le jeune homme s'approcha d'elle et déploya à son tour ses ailes.

« Allons donc discuter ailleurs, puisque Takias nous a faussé compagnie à ce que je vois. Je vous enlève donc, ma chère ! »

Avant que la jeune fille ne comprenne ce qui lui arrivait, Shuyin la tenait dans ses bras, serrée contre lui. La façon dont il avait formuler sa dernière phrase avait fait frissonner la jeune orisha. Elle devait vraiment l'intéresser ! Un peu trop d'ailleurs ! En fait, la question était surtout pourquoi ?! Mizu n'avait rien d'extraordinaire ! Peut-être le fait d'avoir « joué » comme il disait, la petite fille timide et naïve, alors qu'au fond de son cœur résidait « une force maléfique »; comme il devait penser. Cette pensée la mit encore plus en colère. Son corps quitta le sol brusquement, la prisonnière se mit à se débattre dans les bras de son kidnappeur, pour plusieurs raisons, il est vrai. Le fait de voler était très agréable pour la jeune femme, qui trouvait toujours cela un peu trop court, cependant, elle préférait mimer une personne paniquer pour tromper l'autre. Ensuite, le fait d'être serrée contre lui, la révulsait, surtout qu'elle était sûre qu'il en profitait ! La preuve, il avait respirer l'odeur de ses cheveux qui pourtant, devait sentir l'une de ses fleurs rares que l'on ne trouve que loin des yeux et qui devaient être immondes pour les gens de l'espèce du jeune homme. Et puis, le fait d'être terrorisé l'aidait à mettre à profit sa dernière carte, dont le résultat était incertain. Avec la voix d'une personne en détresse, la jeune fille se mit à crier :

« Mais lâchez-moi ! »

Elle espérait que Takias l'ait entendue, et qu'elle reconsidère son jugement... Mais avait-elle au moins une chance de recroiser l'élémentale ? Enfin, ce n'était pas le moment de réfléchir au futur, pour l'instant le présent était plus important, car elle y jouait son futur. Shuyin était vraiment un démon ! Ne pas lui faire confiance ! C'était sûr !

Il arrivèrent où le jeune homme avait prévu de la déposer. Pourtant, il ne l'a lâcha pas tout de suite ! C'était à prévoir ! Ils restèrent un moment ainsi, collé l'un contre l'autre. Pourtant, cette fois-ci, la jeune fille n'émit aucune résistance. Au contraire, elle trouva cela agréable. Enfin, disons plutôt que le souvenir qu'il suscitait était agréable. La tête contre son torse, elle pouvait observer l'endroit où il l'avait conduite : le centre de l'université de magie. Il était marrant lui ! Avec son sens de l'orientation défectueux, comment allait-elle pouvoir retrouver son chemin !? Aucun bruit ne vint les déranger, tout le monde avait évacuer le bâtiment. Mizu pensa à la bibliothèque qui était en train de se consumer, et tout ce savoir qui allait disparaître avec elle. Après cette douloureuse pensée, car elle n'avait rien pu faire; la jeune fille se laissa submerger par le souvenir d'enfance qui était remonté de son être. Sa « mère » ne l'avait tenue qu'une seule fois dans ses bras ainsi. Elles avaient décidées de faire une promenade dans les bois et l'orisha avait voulut faire un bouquet de fleur. Sa « mère » l'avait laissée faire, et avait contemplé le paysage. Mizu avait quitté le sentier, car elle avait aperçut des fleurs sauvages magnifiques dans une clairière. Après avoir réussit à faire un bouquet convenable, la petite fille qu'elle était, avait regardé plusieurs fois autour d'elle, mais ne se souvenait plus d'où elle était venue. L'enfant, paniquée, avait la gorge sèche et ne pouvait émettre le moindre son pour que sa protectrice vienne à son secours. Elle avait serrer encore plus fort son bouquet et des perles de rosée avait maculé son visage. Sa « mère » avait dû s'apercevoir de son absence, car un instant après, elle surgissait avec grâce des fourrés, terrorisée. Son regard se porta vers sa « fille » et un sourire d'une douceur inattendue avait fait luire ses prunelles, où il restait une larme. La jeune femme s'était précipitée vers son « enfant » et l'avait serrée contre son cœur avec fougue et avec joie. Elles étaient restées ainsi un moment, avant que sa « mère » ne lui disent qu'elle avait eut très peur et lui avait demandé de ne plus jamais s'éloigner ainsi. Quelques années plus tard, l'orisha avait appris qu'à cet instant sa « mère » avait pensé qu'elle était une mauvaise mère. Le fait d'avoir adopté un enfant était une épreuve pour elle qui était une vampire et que les gens avaient dit qu'elle ne pourrait jamais faire preuve d'amour envers un enfant, avant qu'elle ne trouve Mizu. Cette rencontre avait bousculé sa vie, mais la jeune fille ne lui avait jamais tenue rigueur d'avoir été un cobaye. Au contraire, elle lui en était reconnaissante.

Shuyin se détacha de la jeune femme. Cette dernière ouvrit les yeux, surprise.

« Si nous passions aux choses sérieuses, Mizu ?... »

Encore sous le choc, l'orisha ne fit pas attention. Le jeune homme continua :

« Concernant ma proposition de rejoindre les rangs maléfiques ? Je pourrais même être votre mentor si vous le souhaitez. Vous savez ? Cette proposition est un vrai privilège ! Je ne suis jamais gentil avec quelqu’un sans raison mais, dans votre cas, je vous l’ai dis : vous m’intéressez ! Alors… Qu’en dites-vous ? »

Le fait d'être intéressante à ses yeux, fit reprendre à la jeune fille ses esprits. Comment faire ? Revenait ce dilemme. Les rejoindre la forcerait à faire ce qu'il voulait, or, elle aimait son indépendance ! Elle ne voyait pas de quel privilège il parlait... Elle se doutait bien que son air doucereux n'était qu'une façade. Autant lui répondre par question, on verrait bien après !

« Je ne vois pas en quoi je suis intéressante ?! Je suis une personne normale qui vit sa vie comme tout le monde, sans je suppose les avantages que vous me proposez et qui me sont inconnus bien sûr ! »

Voilà qui était fait ! Enfin, « comme tout le monde », s'était vite dit ! Elle avait glisser sur une pente lisse jusqu'à présent. La suite ne serait peut-être pas aussi simple...
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Une bibliothèque peut être dangereuse (pv Shuyin / Takias )

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